À partir de reconstitutions historiques, voilà l'histoire de John Mackenzie, un enfant de douze ans né d'une mère autochtone et d'un père écossais, commerçant de fourrure et associé de la riche Compagnie du Nord-Ouest. En 1815, John se rend pour la première fois à Fort William, près du lac Supérieur, où se trouvent des postes de traite de la compagnie. C'est là un prétexte pour dépeindre la société de l'époque, Autochtones, Écossais, Français qui gravitaient autour du commerce de la fourrure et qui ont contribué à l'essor du Nord-Ouest canadien. En anglais, avec sous-titres français.
Dans le court métrage documentaire d’Eric Janvier Le cœur battant d’une nation, qui célèbre la réappropriation et la revitalisation de la culture dénée, un père transmet le savoir ancestral à son enfant en lui apprenant à fabriquer un tambour en peau de caribou.
À Priceville, en Ontario, des descendants des premiers colons entreprennent de restaurer un ancien cimetière de la communauté noire, enseveli par un cultivateur dans les années 1930. Nous assistons dans ce documentaire aux événements lourds d’émotions qui entourent l’excavation du cimetière, exhumant du même coup de troublantes vérités sur l’histoire des Noirs au Canada. En anglais avec sous-titres français.
Ce court métrage documentaire de Bernard Gosselin raconte l'histoire des «voyageurs». Ces hommes simples et joyeux partaient rejoindre en canot les pays de l'Ouest canadien pour y faire la traite des fourrures. Stimulés par le seul désir de s'enrichir, ils ont contribué à découvrir le Canada, à l'époque où le commerce des fourrures constituait l'industrie la plus rentable pour la Nouvelle-France.
Les grandes étapes qui ont marqué les débuts d'une petite colonie canadienne-française, au Canada, sont relatées dans ce film, grâce à un commentaire riche en détails historiques et à des images d'une beauté formelle exceptionnelle. Si les luttes entre Français et Iroquois, Anglais et Français ont été rudes et sanglantes, elles se sont par contre révélées fécondes et elles ont servi à façonner le Québec d'aujourd'hui.
Animation sur la vie rude des voyageurs à l'époque de la traite des fourrures au Canada.
Paru en 1968 et souvent considéré comme le premier vidéoclip créé au Canada, The Ballad of Crowfoot a été réalisé par Willie Dunn, un chanteur folk et militant d’origine mi’kmaq-écossaise membre de la première équipe de production entièrement autochtone de l’ONF, la mémorable Indian Film Crew. Le film jette un regard acéré sur les trahisons coloniales, qu’illustrent un montage saisissant d’images d’archives et une ballade composée par le cinéaste lui-même sur le légendaire chef siksika (pied-noir) qui, au 19e siècle, a négocié le Traité no 7 au nom de la Confédération des Pieds-Noirs. Cette production qui marque les débuts de l’Indian Film Crew est aussi la première à avoir été réalisée par des Autochtones à l’ONF.
Une dramatisation inspirée des Relations des Jésuites. En 1638, dans le pays des Hurons, des missionnaires sont menacés d'une condamnation à mort et pendant la nuit, le plus jeune d'entre eux s'interrogera avec angoisse sur sa vocation et son action.
Il est à noter que le film Le festin des morts a été produit en 1965 et qu’il reflète les attitudes et la pensée de son époque. Certaines séquences pourraient sembler offensantes au public actuel, mais le film doit être vu comme un produit culturel de l’époque dont il est issu. La perspective de la population canadienne et celle de l’ONF ont évolué : depuis la création du film, nous avons pris conscience des droits, des réalités et des points de vue des peuples autochtones. En ajoutant sans cesse à sa riche collection de films réalisés par des Autochtones et mise à la disposition du public au Cinéma autochtone, l’ONF continue de s’employer à combattre les stéréotypes visant les Autochtones et à dépeindre avec exactitude la diversité des expériences que vivent leurs communautés.
Sombre allégorie sur la cupidité et sur la sanction spirituelle qu’elle engendre, J’aurai ta peau… se déroule à l’époque de la traite des fourrures. En 1823, le gouverneur de la plus importante entreprise de commerce des fourrures au monde parcourt son dominion pour en extraire les richesses toujours plus considérables que lui procure la fructueuse chasse hivernale. Car dans son implacable univers de profits et de pertes, on tue les animaux jusqu’à la limite de l’extinction. Mais un jour, l’équilibre du pouvoir bascule, et les forces de la nature imposent une fort coûteuse sanction. Saluant au passage Melville et Coleridge, les réalisateurs Carol Beecher et Kevin Kurytnik ont créé un saisissant mythe contemporain sur le prix de l’arrogance et de la cupidité.
Documentaire sur l'immigration massive de Chinois venus de Hong Kong à Vancouver. Le film dévoile leur mode de vie et leur rôle capital dans l'économie canadienne et mondiale. Au-delà de l'économie, la diaspora chinoise est soudée par la puissance des liens du sang.
Ode de la cinéaste et auteure à succès Vivek Shraya à un bar gai très fréquenté d’Edmonton qui a fermé ses portes en 2007. Avec son animation rythmée par le clignotement des néons, Retour au Roost est une élégie dédiée à un lieu perdu qui raconte une histoire sur la complexité et sur la nostalgie d’une communauté.
Aux efforts de l'homme, l'immense région qu'arrose le fleuve Mackenzie oppose toujours son immensité, sa froidure, ses cimes. Mais tous les jours, elle cède un peu plus aux avances de la civilisation. Hay River, Yellowknife, Port Radium et Aklavik sont en plein essor.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.