The Nitinaht Chronicles is a searing portrait of a small Indigenous community on Canada's west coast struggling to come to terms with a legacy of sexual abuse, incest and family violence. Seven years in the making, the film is a first-hand look at the extraordinary efforts of the people of Nitinaht to overcome the cycle of physical and sexual abuse that touched the lives of nearly all the members of the community.
Ce court métrage documentaire fait le portrait d’une famille originaire du Lac Saint-Jean. Hubert et Angéline Tremblay célèbrent leurs noces d'or entourés de leurs enfants et de leurs petits-enfants. Mais on a beau fêter, des lézardes se font jour dans la traditionnelle photo de famille. Sans qu'on sache trop pourquoi, les générations autrefois confondues semblent aujourd'hui se détacher discrètement de l'album. Comme si les valeurs « éternelles » rattachées au mariage, au devoir, à la famille, étaient devenues tout à coup fragiles. Un regard en direct sur la société québécoise de la fin des années 1960, décennie de la Révolution tranquille.
Le film expérimental Statut matrimonial examine les répercussions affectives liées au fait de se trouver parmi les premiers couples à se prévaloir aussi bien du mariage gai que du divorce gai. Quinze ans après la légalisation du mariage entre conjoints de même sexe, la cinéaste Michèle Pearson Clarke et ses amis en évaluent la dimension à la fois personnelle et politique.
Dans les communautés de la Colombie-Britannique, des gardiennes et gardiens du savoir s’appuient sur les archives pour façonner une histoire plus inclusive à l’échelle locale. Grâce à un collage composé d’entrevues personnelles, de plans d’archives et de souvenirs profondément enracinés, le passé, le présent et l’avenir se fondent pour faire émerger un espace où tout le monde est visible et où tout le monde a sa place. Car l’histoire devient ce que, ensemble, nous en faisons.
La culture est-elle vraiment ouverte à toutes les différences? C'est cette question brûlante que Paul-Émile d'Entremont, réalisateur originaire de la Nouvelle-Écosse, ose formuler. Film sur la différence et l'identité, Seuls, ensemble porte sur la quête de deux Acadiens : Simon, homosexuel, et Cynthia, qui recherche sa mère biologique. Doubles du réalisateur, Simon et Cynthia se posent chacun à leur façon, les questions : Qui suis-je? En quel groupe puis-je me reconnaître? Des fêtes acadiennes au défilé de la fierté gaie, Simon se sent écartelé ou réduit à la caricature. Adoptée et élevée par des francophones, Cynthia se croit anglaise. En osant dévoiler son homosexualité, Simon assume qu'il est Acadien. En retrouvant sa mère biologique, Cynthia arrive à démêler l'écheveau de son identité. Seuls, ensemble nous montre que l'Acadie emboîte le pas au XXIe siècle, que son visage est multiple et qu'être moderne c'est assumer sa différence et créer son identité.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Ce long métrage documentaire pose un regard fascinant sur le rôle crucial que les peuples autochtones ont joué dans le façonnement de la Constitution canadienne. En 1984, la Conférence fédérale-provinciale des premiers ministres sur les questions constitutionnelles intéressant les Autochtones, un processus tumultueux et déchirant, a opposé le premier ministre Pierre Elliot Trudeau et les premiers ministres des provinces – qui ont refusé d'enchâsser les droits inhérents des Autochtones à l'autonomie gouvernementale dans la Constitution – aux dirigeants autochtones, inuits et métis, qui eux ne voulaient pas renoncer à cette occasion historique de consacrer leurs droits.
Dans un échange resté tristement célèbre, Bill Wilson, avocat et négociateur en chef kwakwaka'wakwakw, déclare qu'il a deux enfants qui veulent devenir avocats et tous deux premier ministre. Quand il précise qu'il s'agit de filles autochtones, le public masculin éclate de rire et Trudeau répond : « Dites-leur que je vais rester jusqu'à ce qu'elles soient prêtes. » Quelque 30 ans plus tard, la fille de Bill Wilson, Jody Wilson-Raybould, est devenue la première ministre autochtone de la Justice et procureure générale du Canada dans le gouvernement de son fils, Justin Trudeau. La conférence était la dernière réunion constitutionnelle de Pierre Elliott Trudeau avant sa démission, et le processus a été confié à son successeur, Brian Mulroney.Ce long métrage documentaire traite de la dernière Conférence constitutionnelle sur les droits des autochtones qui s'est tenue en mars 1987. À la lumière des trois premières conférences qui se sont déroulées en 1983, 1984 et 1985 et qui forment le contenu de L'art de tourner en rond - 1re partie, nous constatons que les revendications sont les mêmes. Encore une fois, dirait-on, elles recueillent les mêmes oppositions. Au-delà du droit des autochtones à l'autonomie, ce sont les bases mêmes de la moralité politique qui sont ici remises en cause.
Documentaire social relatant la lutte des résidents de la P'tite Bourgogne, à Montréal, évincés de leurs logements, en 1967, pour laisser le champ libre à la rénovation de ce quartier vétuste.
Long métrage documentaire sur le travail dans les mines. Ce film de combat social établit un parallèle entre l'exploitation des mineurs et des richesses minières du Québec et une situation analogue au Chili. Les injustices faites aux hommes et aux pays concernés sont décriées par René Lévesque comme par Salvador Allende. La parole a aussi été donnée aux mineurs eux-mêmes. Richesse des autres, c'est 94 minutes de témoignages québécois et chiliens sur une situation que tous s'entendent à dénoncer.
Ce court métrage de fiction raconte l'histoire d'une relation homosexuelle tumultueuse, envahissante et dévastatrice. Quand l’une se suicide, l’autre reste aux prises avec le questionnement, la honte, le cauchemar. Peur de l’appel du vide, peur du monde, peur de poser le même geste fatal. Une détresse palpable, un monologue intérieur bouleversant. Cette œuvre poétique a été tournée chez les Atikamekws dans la communauté de Manawan.
Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l’occasion de s’exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce film a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du coffret DVD - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
Ce long métrage documentaire nous plonge dans le quotidien de sept familles d'aujourd'hui : du couple de lesbiennes aux parents sourds en passant par l'autochtone engagée; de la famille acadienne tricotée serrée à la mère monoparentale victime d'abus de toutes sortes; du prêtre étonnant qui s'entoure d'exclus à la joyeuse «tribu» mixte. Ce film démontre que peu importe sa composition, la famille demeure l'amarre fondamentale de l'être humain.