Exploring the question of Armenian identity, My Son Shall Be Armenian follows filmmaker Hagop Goudsouzian, who travels with five Montreal men and women of Armenian descent to the land of his ancestors in search of survivors of the 1915 genocide. Through interviews with elders and the touching accounts of his fellow travellers, Goudsouzian has crafted a dignified and poignant film on the need to make peace with the past in order to turn toward the future. In French with English subtitles.
Documentaire sur l’identité arménienne. Entre 1915 et 1923, un million et demi d'Arméniens furent massacrés par l'armée turque. Depuis, ce peuple lutte pour la reconnaissance officielle de ce qui fut le premier génocide du XXe siècle. Ce film retrace le voyage initiatique de six Canadiens d'origine arménienne sur la terre de leurs ancêtres, et leurs rencontres avec des survivants du génocide. Des témoignages émouvants de ces vigoureux centenaires et ceux, cocasses et touchants, des voyageurs du Nouveau Monde, composent un film digne et poignant sur le besoin de faire la paix avec le passé pour mieux se tourner vers l'avenir.
Documentaire sur l'immigration massive de Chinois venus de Hong Kong à Vancouver. Le film dévoile leur mode de vie et leur rôle capital dans l'économie canadienne et mondiale. Au-delà de l'économie, la diaspora chinoise est soudée par la puissance des liens du sang.
Baghdad Twist porte à l'écran une série inédite d'images d'archives, de films et de photographies de famille provenant d'Irak et lève le voile sur la communauté juive, autrefois florissante, de ce pays. Dans un film traduisant le mal du pays et la nostalgie d'un Irak à jamais disparu, le cinéaste originaire de Bagdad, Joe Balass, entraîne le spectateur dans un voyage poétique par des fragments de souvenirs de l'exil arabe. En anglais avec sous-titres français.
Documentaire explorant la tradition pacifiste mennonite, vieille de 400 ans, à travers le déchirement moral d’une population du sud du Manitoba, lorsque le Canada prend part à la Seconde Guerre mondiale. L’auteur mennonite Rudy Wiebe nous livre des témoignages des objecteurs de conscience, des anciens combattants et d’une nouvelle génération de mennonites canadiens.
Documentaire explorant le passé de la communauté sino-canadienne de Colombie-Britannique lors de la Seconde Guerre mondiale. Porté par la voix d'une fille reconnaissante, ce documentaire à multiples facettes lève le voile sur une période importante de l'histoire du Canada, mais plus encore, il rend un hommage émouvant à l'héroïsme discret d'un père, ancien combattant.
Tourné en 24 heures, À St-Henri, le 26 août rassemble quelques-uns des plus brillants cinéastes documentaires québécois autour de cet ancien quartier ouvrier de Montréal. Dans un style cinéma direct, à l'affût des histoires qui font l'épaisseur d'une journée dans la vie quotidienne du quartier, ce film parcourt des trajectoires qui se côtoient ou se traversent tout en restant opaques les unes aux autres. En 2010, Saint-Henri nous offre un microcosme qui reflète merveilleusement combien le temps et le changement s'inscrivent dans un espace urbain resté profondément enraciné dans son passé industriel vibrant.
Documentaire qui fait entendre la parole d'immigrants d'origine allemande, qui se sont intégrés à la culture et à langue québécoise. Ces témoignages éloquents font ressortir avec franchise et sérénité les problèmes rencontrés par les nouveaux arrivants, leur intégration à une communauté différente et leur nouvelle vie.
Documentaire qui fait le portrait d'un Montréalais originaire du Burkina Faso. Devenu essentiel à la communauté de son quartier, Oumar le mécanicien est au centre de la vie collective. Au-delà d'une panne, on échange autour des grandes questions : du féminisme à la polygamie, de la politique à la religion. Dans huit mois, le grand frère ira visiter sa famille après six ans d'absence et c'est pour cette raison qu'il cherche des centaines de cadeaux. Chez lui, quand on quitte les siens, c'est pour trouver la richesse...
Documentaire personnel sur le statut d’immigrant. Au seuil de la quarantaine, le réalisateur marque un temps d'arrêt pour réfléchir au trajet parcouru depuis son départ du Liban à l'âge de 30 ans. Il reviendra sur les lieux de son enfance, dans le petit village de Abey pour y redécouvrir les maisons de pierre, les mets traditionnels, la voix fascinante de Ferouz, bref, l'âme d'un pays.
Documentaire personnel d’une jeune Canadienne aux prises avec des questions troublantes sur sa double identité. Entre une mère Canadienne qui, jusque-là, a été sa seule famille, et un père irakien qui, après seize ans de silence, veut connaître sa fille, Reema passe deux mois avec lui, en Jordanie. Le réalisateur épouse le point de vue de cette jeune fille sensible et pleine de contradictions propres à l'adolescence et à la nature humaine.
Dans ce court métrage d’animation, Michael Fukushima raconte l’histoire de son père. Comme des milliers d'autres Canadiens d'origine japonaise, Minoru et sa famille, qui habitaient Vancouver, furent déclarés ennemis du Canada à la suite du bombardement de Pearl Harbor par l'aviation japonaise le 7 décembre 1941. Plongés dans les horreurs du racisme, les membres de la communauté japonaise canadienne furent envoyés dans des camps de concentration ou déportés. Au moment de ces événements, Minoru n'avait que neuf ans. Aujourd'hui, les souvenirs du père se mêlent à la voix du fils, tissant une histoire de souffrance et de survivance de droits perdus et retrouvés.
Âge 14 à 17 ans
Diversité - Identité
Avant de visionner le film, l'enseignante ou l'enseignant peut demander à ses élèves ce qu'ils savent de l'Arménie et du génocide qui a décimé sa population en 1915. Après le visionnage, une activité ou une discussion permettant de déterminer le rapport entre la mémoire, le territoire et l'identité serait pertinente. Pourquoi la Syrie refuse-t-elle de reconnaître le génocide des Arméniens? Tentez d'expliquer l'importance pour les Arméniens de se souvenir du génocide de leur peuple et de souligner cet événement. En quoi le refus de la Turquie de reconnaître officiellement ses actes rend-il le souvenir du génocide encore plus pénible à supporter? Faites une recherche sur l'Empire ottoman. Pour quelles raisons les Turcs ont-ils déporté et massacré les Arméniens? D'après vous, pourquoi le génocide arménien est-il méconnu, voire ignoré par certains? Ce film qui souligne le rôle et la fonction de la mémoire, donc de l'histoire, s'inscrit bien dans un cours d'histoire, de sciences humaines, d'éducation à la citoyenneté ou un cours sur la diversité et le pluralisme.