In this short documentary from the 70s, we get a glimpse of life inside an artistic community in the mudflats area of North Vancouver. An anti-establishment group, they live as squatters, rejecting drugs while practicing a philosophy of love for the universe. They also reject the values of mainstream society, as embodied by the mayor of North Vancouver, who wants to turn their “home” into a shopping centre.
Court métrage documentaire réalisé par le photographe Serge Clément. Le photographe québécois a séjourné plusieurs fois à Hong Kong et à Shanghai, métropoles chinoises, d'abord fusionnées dans une publication intitulée Parfum de lumière, puis, dans ce film réalisé pour l'ONF. Ce parfum photographique et cinématographique nous révèle une ville fictive traversée dans l'espace et dans le temps, Hong Kong préfigurant le destin de Shanghai, et nous fait entrevoir les mégapoles du 21e siècle. Mais Serge Clément nous entraîne bien au-delà et en deçà de l'histoire, dans des clairs-obscurs pluridimensionnels qui nous parlent de lui et de nous, de ce que nous sommes et de ce que nous serons. Film sans paroles.
Tourné en 1964, ce long métrage documentaire de Jacques Godbout explore l'univers de la délinquance à travers les cas de huit jeunes ayant déjà commis des délits. Avec une pointe d'humour, le cinéaste dresse le portrait de ces jeunes provenant de milieux défavorisés, qui rêvent à un monde meilleur.
Ce film jette un regard sur la communauté portugaise de quelque 30 000 personnes établie à Montréal, plus particulièrement la famille de Manuel Borges arrivée au Québec en 1967. Il expose ainsi, avec nuance et sensibilité, les problèmes qu'entraîne la condition d'immigrant et montre comment on apprend à vivre dans un pays qu'on veut faire sien.
Long métrage documentaire posant le problème de l'éducation de l'enfant dans notre société de compétition. Tout en aidant l'enfant à développer ses talents, qu'il s'agisse de hockey, de gymnastique ou de piano, parents et entraîneurs ne cherchent-ils pas, plus ou moins consciemment, à leur faire vivre par procuration leur propre besoin de compétition et leurs propres rêves? Là-dessus, les enfants voudraient peut-être nous parler...
Quelle voix ont les jeunes Québécois dans le concert des militants pour la paix et le désarmement nucléaire? Écoutons-les nous dire ce qu'ils pensent de la situation. Ce film permet de confronter l'information officielle du gouvernement sur le sujet à celle, beaucoup plus scientifique, de l'astrophysicien Hubert Reeves. Deux sons de cloche fort différents... et une jeunesse qui ne sait plus où donner de la tête, empêtrée qu'elle est déjà dans une foule de problèmes.
Court métrage d’animation rigolo dans lequel des dominos s'animent pour illustrer les efforts que déploie une des plaques pour s'intégrer aux autres. Sur une musique influencée par le chorinho brésilien, Dominos donne un sens nouveau à la théorie de ce jeu séculaire, alors que ses personnages s'approprient les notions d'ouverture, de souplesse, d'entraide, et apprennent à partager... leurs points.
Ce film s'inscrit dans la série de films d'animation AnimaPaix portant sur la résolution de conflits.
Ce film, tourné en 1969, traite d'une certaine vision contestataire du Québec de l'époque. C'est une remise en question radicale des façons d'être de toute une collectivité que le cinéaste exprime dans un style des plus directs. (Ce film est sorti en salles en 1975.)
Demain, la mort. Comment envisager pareille réalité? Deux êtres condamnés par le cancer ont accepté de vivre leurs derniers mois devant la caméra. Pour Micheline, expérience positive : elle vit sa mort comme une aventure. Pour François, c'est négatif : comment faire comprendre ses vrais besoins à une société qui fait de la mort un tabou? Car devant la mort, on a plus que jamais besoin du respect et des droits qui s'attachent à un «vivant à part entière». Pour enfin, sur le plan personnel, vivre à plein le moment présent dans toute sa vérité et chercher, sans faux-fuyant, sa raison d'être...
Baie Saint-Paul. Coin enchanteur pour le touriste. Terre d'angoisse pour ses habitants. La terre n'est plus rentable. La mer est polluée. Les jeunes s'en vont, les adultes restent sans travail. Pourtant, la vie s'obstine : coopérative d'artisanat, festival d'été... Quel avenir guette ces irréductibles qui, refusant de s'exiler dans les grands centres, ont résolu de demeurer dans toutes les «Baie Saint-Paul» du pays, tout simplement parce qu'ils aiment y vivre?
Documentaire qui fait entendre la parole d'immigrants d'origine allemande, qui se sont intégrés à la culture et à langue québécoise. Ces témoignages éloquents font ressortir avec franchise et sérénité les problèmes rencontrés par les nouveaux arrivants, leur intégration à une communauté différente et leur nouvelle vie.
Ce film est à la fois un requiem élégiaque, un examen abstrait de la déification erronée de l’architecture et de l’urbanisation dans le monde moderne, et de l’incidence de ce divorce dans notre rapport à la nature.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 1, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal. Le thème central de cette première édition était « L’eau et notre rapport à celle-ci ».