Ce film, tourné en 1969, traite d'une certaine vision contestataire du Québec de l'époque. C'est une remise en question radicale des façons d'être de toute une collectivité que le cinéaste exprime dans un style des plus directs. (Ce film est sorti en salles en 1975.)
Ce long métrage documentaire nous fait revivre le voyage Montréal-Québec qu'entreprirent en 1958 les étudiants de Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche dans le but de rencontrer le premier ministre du Québec, l'honorable Maurice Duplessis. Ils avaient été chargés par leur assemblée étudiante de lui remettre en main propre un mémoire sur l'accession à l'université. Mais le premier ministre refusa de les recevoir. Pendant trois mois, chaque matin, poliment, ils vont réitérer leur demande... Trente ans plus tard, nous reprenons le train Montréal-Québec avec eux.
Documentaire retraçant les faits saillants qui ont marqué l'automne 1970, au Québec. La caméra suit les hommes et les événements dans l'énorme casse-tête politicosocial suscité par l'enlèvement de deux hommes. Le film ne va pas sans un important rappel historique des faits qui sous-tendent l'action entreprise par le Front de libération du Québec.
Court métrage réalisé à partir d’un poème de Michèle Lalonde, créé en 1970 à l’occasion de de la première Nuit de la poésie à Montréal. Le texte se déroule sur un montage de photos chocs appuyées d'une trame sonore suggestive, dans un film dénonçant l'impérialisme économique et culturel des classes dominantes.
Images d'amour et de liberté personnifiées par un adepte des voyages, qui a fait profession de ne rien faire et qui se heurte constamment aux structures d'une société qu'il rejette.
Deux jeunes gens farfelus et idéalistes se cherchent du travail. Ils découvrent la société dans laquelle ils vivent. Pour eux qui croient à la liberté, aux êtres qui s’aiment, qui se parlent et s’entendent, le monde qu’ils explorent n’a rien qui corresponde à leurs valeurs. Ils errent dans cet univers matérialiste dans lequel ils se sentent parfaitement étrangers. Ty-Peupe, avec des images d’une grande éloquence, exprime le sens profond de la liberté et de l’idéal de la jeunesse, dans un contexte de contre-culture du début des années 1970.
Documentaire sur six jeunes militants qui s’en prennent à la chaîne de magasins Wal-Mart. Durant deux étés consécutifs, des universitaires armés de documentation imprimée visitent 36 des quelques 200 magasins Wal-Mart du pays. Le groupe, qui se fait appeler Wal-Town, s'est donné la formidable mission de sensibiliser la population aux pratiques commerciales de la chaîne américaine et aux effets des politiques de ce géant sur les villes et municipalités du Canada.
Conserver un emploi, préparer l'avenir... est-ce encore possible à l'ère de la mondialisation? La question est brûlante pour les travailleurs d'une usine de Shawinigan, filiale du géant Alcan. La restructuration en cours bouleverse les relations de travail. Essai cinématographique sur la toute-puissante logique économique, le film confronte les points de vue et progresse comme une enquête. Les travailleurs ne se font guère d'illusions, et leurs représentants syndicaux se buteront vite aux limites du partenariat, moyen qu'ont trouvé les patrons pour dorer la pilule.
Un film sur les jeunes de vingt ans par un cinéaste de la même décade. L'ennui, le désarroi se lisent derrière les paysages d'un automne trop beau et les visages insouciants de Chantal et de Robert. Entrecoupé de séquences d'actualité, s'insurgeant contre certains procédés cinématographiques traditionnels, Chantal : en vrac constitue une expérience formelle, d'un caractère moderne et critique.
Un portrait impressionniste des années 1970 en images, en chansons et en musique.
Documentaire sur quatre personnages, qui furent au début des années 70 les acteurs d'une période mouvementée d'affirmation nationale au Québec : Pierre Vallières, Charles Gagnon, Francis Simard et Robert Comeau. Regard sur leur engagement social et politique sur fond de séquences d'archives et de chansons de Plume Latraverse.
Pamphlet cinématographique réalisé par Gilles Groulx à un moment de fièvre populaire exceptionnelle au Québec, quelques mois après le front commun des trois syndicats québécois les plus importants (CSN, FTQ, CEQ) face au gouvernement québécois. Œuvre personnelle et militante d'un cinéaste québécois engagé, sa philosophie s’oppose à la « société de consommation » perçue comme la suprême incarnation du mal.