Le décès d'un enfant est toujours une tragédie, mais si la cause de sa mort est un meurtre brutal et gratuit, la douleur risque d'être insurmontable. Les séquelles d'un tel événement sont évidemment profondes, mais le plus difficile pour les proches est d'apprendre à vivre avec leur chagrin. Ceux qui n'y parviennent pas sont parfois habités par la colère et un désir de vengeance qui fait d'eux les victimes d'un crime qui ne connaîtra jamais de dénouement. Dans toute l'Amérique du Nord, des groupes et des individus tentent, souvent bénévolement, de changer le concept traditionnel que nous avons de la justice par le biais d'initiatives novatrices axées sur la collectivité, de services de médiation entre victimes et auteurs de crimes ou de groupes d'entraide. Ils font partie d'un mouvement de plus en plus répandu qui souhaite l'instauration d'une justice réparatrice, fondée sur le principe d'une responsabilité partagée. Don, Mary et Emily Streufert sont parmi ces victimes d'actes criminels qui aspirent à ce concept nouveau de la justice. Ils rencontrent les meurtriers d'un membre de leur famille pour tenter de comprendre la tragédie qui a bouleversé leur vie. Ils peuvent ainsi poser aux coupables de ce crime les questions qui les tourmentent, connaître leur version du drame, et donner enfin une dimension humaine à cet acte monstrueux et à ses auteurs. Lueur d'espoir, un film bouleversant qui nous permet de suivre leur cheminement sur une période de trois ans, d'assister à ces rencontres qui donnent lieu à des scènes poignantes de vérité et de découvrir une approche nouvelle et audacieuse de la justice.
Ce court métrage d'animation d'Eugene Fedorenko raconte l'histoire d'un enfant rejeté et recueilli par deux clochards. Ce film, qui a remporté l'Oscar® du meilleur court métrage d'animation en 1979, a été réalisé pour commémorer la déclaration de l’UNICEF sur les droits de l’Enfant. Il illustre le principe suivant : «L'enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité. » Un court métrage sans parole avec la participation des Mimes électriques au bruitage.
Ce long métrage documentaire jette un regard inédit sur le monde de la toxicomanie. Avec une équipe de six policiers, surnommée La Brigade Insolite, l'agent de police Al Arsenault consacre ses rondes de quartier à filmer et à recueillir les témoignages de toxicomanes du centre de Vancouver. Le but est à la fois de créer un outil éducatif visant à prévenir la consommation de drogues chez les jeunes, mais aussi d'aider les toxicomanes à sortir de leur enfer.
Une famille conformiste indo-canadienne d’une petite ville de la Colombie-Britannique porte un épouvantable secret : trois sœurs ont subi dès l’enfance les agressions sexuelles d’un proche plus âgé. Après avoir gardé le silence durant près de 25 ans, elles choisissent de révéler la vérité, non seulement pour protéger d’autres jeunes parentes, mais surtout pour donner l’exemple à leurs propres filles.
Ce long métrage documentaire explore la question de la prostitution au Canada et dans le reste du monde en faisant entendre les points de vue souvent contradictoires des travailleuses du sexe, des décideurs, des juristes et des consommateurs masculins. À la lumière du jugement historique de la Cour suprême du Canada, ce documentaire très à propos examine le cas de la Suède et de la Nouvelle-Zélande et nous propose un compte rendu percutant de ce qui est vraiment en jeu.
Avertissement: Ce film traite d'un sujet controversé. Pour un public averti.
Suite à la sortie du film Sexe à vendre, le professeur Alan Young, avocat des demanderesses dans la cause Bedford c. Canada et participant du film, a communiqué avec l’ONF pour se plaindre du fait que le film rend compte de l’affaire de manière incomplète et inexacte. L’ONF reconnaît que la question constitutionnelle ne constitue pas l’objet du film. L’objectif du film est plutôt d’examiner la controverse actuelle au Canada touchant la décriminalisation de la prostitution, dont l’affaire Bedford constitue une des facettes. L’objectif est de créer un film encourageant les Canadiens à prendre part à un débat éclairé sur la prostitution dans une perspective nationale et internationale. L’ONF croit que le film atteint cet objectif. Dans l’esprit d’approfondir un débat en toute connaissance de cause sur ces questions, y compris le volet constitutionnel de la question, et en réponse aux préoccupations du professeur Young, l’ONF fournit les liens ci-dessous vers les mémoires soumis par les parties à la Cour suprême du Canada ainsi que les liens des jugements devant les trois cours canadiennes qui ont entendu l’affaire. Le troisième jugement, celui de la Cour suprême du Canada, a été rendu en décembre 2013, après l’achèvement du film. La Cour suprême a déclaré inconstitutionnelles les trois lois relatives à la prostitution contestées par le professeur Young, mais a suspendu l’effet de son jugement pour une année pour permettre au Parlement de décider s’il convient d’adopter de nouvelles lois, assurant ainsi que le débat sur la décriminalisation de la prostitution se poursuivra au Canada pendant un certain temps.
Mémoires déposés par les parties devant la Cour suprême du Canada
Jugements de la Cour supérieure de l’Ontario (tribunal de première instance), de la Cour d’appel et de la Cour suprême du Canada :
Canada (Procureur général) c. Bedford, 2013 CSC 72 (Cour suprême du Canada)
Canada (Procureur général) c. Bedford, 2012 ONCA 186 (Cour d’appel de l’Ontario)
Bedford c. Canada, 2010 ONSC 4264 (CanLII) (Cour supérieure de l’Ontario)
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Ce long métrage documentaire accompagne le procureur général pendant les premiers procès de la Cour pénale internationale récemment instaurée. Luis Moreno-Ocampo enquête et poursuit les responsables des crimes atroces perpétrés contre l'humanité. Si les survivants des génocides voient en lui un héros, il a néanmoins des adversaires acharnés de droite et de gauche. Ce film de Barry Stevens offre un point de vue exceptionnel sur des événements historiques qui se révéleront déterminants.
Inspiré en partie du livre The Sun Climbs Slow: The International Criminal Court and the Struggle for Justice, d'Erna Paris.
Ce long métrage documentaire utilise des scènes de reconstitutions d’événements pour faire revivre une cause célèbre qui a ébranlé le Dr Henry Morgentaler entre 1970 et 1976. Le film n'est pas un débat sur l'avortement; il n'absout ni ne condamne le moyen utilisé par le Dr Morgentaler pour défier la loi. Il permet cependant au spectateur de mieux comprendre les répercussions juridiques de l'affaire et de mieux connaître le médecin qui a mis en jeu sa carrière et sa liberté pour un principe qu’il défendait, à savoir le droit des femmes à disposer de leur corps.
Qu’advient-il des personnes atteintes de maladie mentale qui commettent des crimes violents? Où sont-elles gardées? Comment sont-elles traitées? Pendant 18 mois, le cinéaste gagnant de quatre prix Emmy John Kastner a obtenu un accès sans précédent à l’une de ces institutions médicolégales (autrefois appelées asiles pour criminels aliénés) : le Centre de santé mentale de Brockville. À travers ce long métrage documentaire, Kastner brosse le portrait de quatre patients — deux hommes et deux femmes — qui luttent pour prendre leur vie en main afin de réintégrer une société dans laquelle ils sont généralement craints et diabolisés.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Dans une région rurale isolée de la Nouvelle-Écosse, les forgerons à la retraite John et Nancy Little mènent une vie paisible, partageant leur temps entre la culture potagère et la transformation de morceaux de ferraille en étonnantes sculptures sonores. Occasionnellement, la police locale a recours à leur savoir-faire particulier dans le cadre d’une démarche visant à protéger les vies des Canadiens. Baignant dans une atmosphère de roman d’espionnage, Forge fatale dépeint deux citoyens ordinaires comme des héros nationaux.
Ce documentaire de Gil Cardinal et Wil Campbell examine les programmes de spiritualité autochtone mis sur pied dans les établissements pénitentiaires fédéraux de l’Ouest canadien. Dirigés par des aînés autochtones, avec l’assistance d’agents de liaison, ces programmes comprennent des ateliers et des cérémonies qui contribuent à remettre les détenus en contact avec eux-mêmes, leur culture et leur spiritualité.
Documentaire faisant la lumière sur la Loi sur les terres destinées aux anciens combattants, instituée par le Canada en 1942. Par cette législation, les vétérans peuvent devenir propriétaires de terres, s'y installer et devenir agriculteurs à plein temps ou en tirer un revenu d'appoint, à des conditions avantageuses.
Les évaluations professionnelles et les guides pédagogiques pour cette œuvre sont réservés aux abonnés CAMPUS.
Des fonctionnalités conçues simplement pour les profs.En savoir plus
Déjà abonné? Connectez-vous