Dans une région rurale isolée de la Nouvelle-Écosse, les forgerons à la retraite John et Nancy Little mènent une vie paisible, partageant leur temps entre la culture potagère et la transformation de morceaux de ferraille en étonnantes sculptures sonores. Occasionnellement, la police locale a recours à leur savoir-faire particulier dans le cadre d’une démarche visant à protéger les vies des Canadiens. Baignant dans une atmosphère de roman d’espionnage, Forge fatale dépeint deux citoyens ordinaires comme des héros nationaux.
AVERTISSEMENT: Ce film traite d'abus sexuels sur des enfants. Certains propos peuvent choquer.
Pourquoi taire les choses les plus graves ? Le silence ne contribue-t-il pas à perpétuer la souffrance ? Des années 1950 aux années 1980, des prêtres catholiques ont commis de nombreux abus sexuels sur de jeunes garçons dans plusieurs villages francophones du Nouveau-Brunswick. Mis au grand jour alors que les victimes avaient atteint la cinquantaine, ces scandales ont provoqué effarement et indignation dans les médias et l’opinion publique. Pourquoi les communautés affectées ont-elles si longtemps préféré le secret à la justice et à la vérité ? Profitant de leur influence pour imposer un « silence pieux » à leurs paroissiens, plusieurs figures d’autorité ont construit une véritable structure d’abus qui témoigne tout autant des oppressions propres aux populations acadiennes que du déni systémique de l’Église catholique. Interpellée par la puissance du silence collectif, la cinéaste chevronnée Renée Blanchar cherche à en démêler les causes profondes en allant à la rencontre des survivants. Avec le film Le silence, elle nous amène au plus près de l’humanité de ces hommes brisés, et révèle ce qui unit et désunit, hier comme aujourd’hui, les communautés acadiennes.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Fille du célèbre auteur-compositeur-interprète canadien Gene MacLellan, la musicienne Catherine MacLellan a grandi au rythme de la musique de son père. Elle avait 14 ans quand il est mort par suicide. Deux décennies après cette perte, la voilà enfin prête à affronter le douloureux mystère entourant l’absence paternelle et à faire sien l’héritage musical qu’il a laissé.
Les chansons de mon père accompagne Catherine alors qu’elle cherche à comprendre son père tout en menant son propre combat contre la maladie mentale. Les images d’archives et les entrevues intimes avec les amis, les membres de la famille et les musiciens qui connaissaient Gene et jouaient avec lui — dont Anne Murray, Lennie Gallant et le regretté Ron Hynes — révèlent un homme perturbé et aimant qui ne s’est jamais senti à l’aise avec la célébrité ou l’argent.
Déterminée à rompre le silence qui pèse sur la maladie mentale, Catherine espère que d’autres puiseront dans son histoire force et réconfort.
Pourquoi ? C’est la question que pose courageusement la réalisatrice Danielle Sturk pour mieux comprendre le sujet difficile de la violence sexuelle chez les jeunes, en allant à la rencontre d’hommes, observateurs de leur entourage et de leur société, et de femmes survivantes d’agressions sous diverses formes. En résulte un film profondément subjectif, riche de réflexions personnelles diversifiées, qui veut stimuler un dialogue nécessaire afin de contribuer à ce que cesse cette violence genrée. Car les choses ne changent que si les gens en parlent et passent à l’action.
En 1967, un résident hors du commun s’installe dans la petite ville d’East River, en Nouvelle-Écosse : Balakrishna, un éléphant originaire de l’Inde. Cet animal étant considéré comme un symbole de prospérité dans les cultures hindoue et bouddhiste, un homme d’affaires indien fait venir Balakrishna afin que l’animal soit présent à l’ouverture de sa nouvelle usine. Personne ne voue une aussi grande admiration à l’animal que le jeune Winton Cook, et une magnifique affection naît entre le garçon et ce gigantesque nouvel ami. Soutenu par une animation pittoresque, des photographies et de formidables séquences de vieux films amateurs, Balakrishna nous communique la nostalgie sincère des souvenirs d’enfance précieusement conservés. Si le film aborde les thèmes de l’amour, de l’amitié et de la perte, il porte également sur les enjeux touchant l’immigration et la préservation des éléphants.
Ce long métrage documentaire raconte l'état de panique général ressenti dans une communauté des Maritimes suite à l’arrivée d'une nouvelle menace. Il est intrépide et très réel : un coyote hybride que l’on dit issu d’un croisement avec le loup a migré dans l’Est du Canada. Lorsque l’animal déchiquète une victime au Cap-Breton, toute la Nouvelle-Écosse se trouve sur un pied d’alerte. Il s’agirait de la première attaque mortelle du genre contre un humain adulte. Des trappeurs, des scientifiques, des éleveurs de moutons, ainsi que la mère de la victime de 19 ans, interviennent. Les médias s’intéressent de plus près au dossier, et les signalements d’attaques ou les déclarations de gens ayant aperçu des coyotes poussent le gouvernement provincial à offrir des primes aux chasseurs, une mesure qui ne fait pas l’unanimité.
Dans ce long métrage documentaire, la réalisatrice Rosie Dransfeld examine l’univers impitoyable et dangereux des travailleuses du sexe d’Edmonton. En cette ère post-Pickton, où l’impensable s’incarne dans une macabre réalité, des femmes fournissent volontairement à la police des échantillons d’ADN en vue d’une éventuelle identification.
Un soir, alors qu’il marche dans la rue dans une petite ville du Canada, Scott Jones, un jeune musicien gai, subit une violente agression qui le laisse paraplégique. S’amorce ensuite un périple courageux et empreint de vulnérabilité sur la route de la guérison, jusqu’à la transformation de la vie du jeune homme. Du choc brutal des premiers moments à l’hôpital au troublant retour à l’endroit même où il a été attaqué, Scott se trouve constamment face à un choix : s’abîmer dans la douleur ou s’ouvrir à l’amour plutôt qu’à la peur. Filmé sur une période de trois ans par la grande amie du protagoniste, Avec amour, Scott est un portrait intime et visuellement évocateur de l’expérience queer porté par une envoûtante musique de Sigur Rós.
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Thriller documentaire du cinéaste Julien Fréchette, Le prix des mots relate l’escalade de procédures juridiques entourant les procès qui opposent les compagnies minières canadiennes Barrick Gold et Banro à l’auteur Alain Deneault, ses collaborateurs et les Éditions Écosociété, après la sortie du livre Noir Canada en 2008.
Un voyage philosophique issu de la quête de la réalisatrice pour mieux comprendre les paradoxes, les joies et les problèmes de la démocratie. Entremêlant les exemples contemporains de lutte pour la démocratie et des conversations avec les grands politicologues de l’heure, le film met à jour et fouille des thèmes intemporels, fait le lien entre le passé et le présent, suscite la réflexion et inspire.
Âge 15 à 18 ans
Médias - Films documentaires
Sciences humaines - Loi
Éducation civique/À la citoyenneté - Responsabilité citoyenne
Avertissement : Langage grossier
À partir d’enregistrements d’appels passés au 911, ce court métrage raconte l’histoire de deux personnes qui ont joué un rôle significatif dans l’élimination des armes à feu illégales en Nouvelle-Écosse. Il peut servir de point de départ pour une recherche, un débat ou un essai sur le contrôle des armes à feu. Étudiez les techniques cinématographiques. Comment le cinéaste raconte-t-il une histoire sans dialogue écrit? Quels éléments visuels ont été choisis pour raconter l’histoire? Quelles techniques visuelles et quelles conventions du film documentaire sont utilisées pour donner forme à l’histoire?