Reposant sur un habile assemblage d’archives et de séquences animées, ce court métrage d'animation est un portrait ingénieux du grand cinéaste québécois Claude Jutra, réalisateur de Mon oncle Antoine ainsi qu’interprète et coréalisateur, avec Norman McLaren, d’Il était une chaise.
Réalisé à partir de chutes inédites – des tests qui ont été faits pour la réalisation du film Il était une chaise (1957) de Norman McLaren, Flocons est un court métrage d'animation en noir et blanc qui met en scène, sur une musique de Tchaïkovski, nul autre que Claude Jutra. Le cinéaste canadien y incarne un personnage prisonnier de la pellicule sur laquelle le maître de l’animation peint directement. Flocons veut souligner le centenaire de la naissance de Norman McLaren en 2014.
En utilisant les archives sonores du légendaire animateur canadien, Norman McLaren, ce court métrage d’animation recrée un portrait unique de l'artiste. Plongé dans l'univers intime du processus de création filmique, cet essai visuel nous entraîne dans les confidences inédites de McLaren et de sa vision bien personnelle du cinéma, image par image. Ce film a été produit avec l'aide du programme ACIC de l'ONF.
Le 13e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Court métrage d'animation à la manière éblouissante de Norman McLaren. Le cinéaste illustre le phénomène insolite de la révolte de la matière. Mais pourquoi l'homme et l'objet ne se mettraient-ils pas d'accord en toute amitié?
Long métrage documentaire sur le processus de création artistique de Norman McLaren – un des plus grands cinéastes d’animation canadien – et de ses techniques d’animation particulières. Célébré dans le monde entier, ce grand artiste réussit à faire des films sans caméra et de la musique sans instrument. Les sources de son œuvre nous sont ici révélées par du métrage inédit.
Dans ce long métrage documentaire, la scénariste et réalisatrice sélectionnée aux Oscars, Sarah Polley, découvre que la vérité est bien subjective. Jouant les détectives, Polley explore les secrets d'une famille de conteurs. Sur un ton mi-sérieux, elle interroge une série de personnages plus ou moins dignes de foi, obtenant des réponses étonnamment candides, mais combien contradictoires aux mêmes questions. Pendant que chacun relate sa version de la légende familiale, les souvenirs récents se muent en retours nostalgiques ou en questions qui demeurent sans réponse quant à la mère disparue. Film éminemment personnel, Les histoires qu’on raconte brosse un portrait tendre, drôle et émouvant de la grande famille humaine.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Serge Giguère filme avec tendresse le processus de création exceptionnel du film d'animation MacPherson de Martine Chartrand. Le mystère Macpherson, c’est d’abord une histoire d’amitié improbable entre le grand Félix Leclerc et l’intrigant Frank Randolph Macpherson, ingénieur-chimiste jamaïcain arrivé au Québec en 1917, qui inspira la chanson « MacPherson » au poète.
Ce court métrage d'animation raconte l'histoire d'un Japonais au crépuscule de sa vie, qui embarque sur un traversier à destination d’une île inconnue. La pluie qui tombe sur l’eau éveille un souvenir de son enfance à Fukuoka et celui d’une rencontre fugace, bien des années plus tard, à bord d’un train enfumé longeant le littoral. Seules constantes : la pluie, une femme et le mont Fuji. Lorsque l’homme foule l’île, il est accueilli par une mystérieuse motocycliste…
La lumière émerge du noir. Ainsi débute ce court métrage d'animation autobiographique d'Elise Simard, qui raconte le voyage de retour à la maison d'une jeune fille. Errant entre le réel et l'imaginaire, celle-ci recherche à la fois vérité et renouveau. Utilisant la chronophotographie de dessins à l’encre et aux pastels, ce film explore les thèmes de la dépendance et de l’existence avec profondeur et compassion.
Film d'animation montrant McLaren qui tente de souhaiter la bienvenue à l'auditoire lors d'un festival de films. Un microphone qui possède sa vie et sa volonté l'en empêche. McLaren finira par animera les objets de façon magique.
Explication des procédés employés dans le dessin du son synthétique. Les vibrations sonores sont reproduites sur la pellicule en motifs de formes et de largeurs variables, qui se transforment à leur tour en sons sous la cellule photoélectrique. Cette technique est utilisée dans les courts métrages Points et Boucles.
Pouvait-il savoir qu'il faisait l'histoire, film après film? Cela, dès ses premiers tournages amateurs avec Claude Jutra, en 1947, amitié déterminante pour notre cinématographie. Brault arrive à l'ONF en 1956 et bouscule les habitudes, entre gestes de défiance et désir d'expérimenter. Les raquetteurs (1958) lance un mouvement irréversible. Le Québécois prend la tête de cette révolution du cinéma direct, avec l'Américain Leacock et le Français Rouch lequel découvre en Brault « la caméra qui marche ». Brault amorce avec Pierre Perrault et les habitants de l'Île-aux-Coudres un projet qui les dépassera : Pour la suite du monde (1963). Du cinéma vécu, dans l'action, au plus près des gens – un moment décisif. Mais Brault ne s'assied jamais, explorant toutes les pistes du réel à la fiction. Jusqu'au tout puissant Les ordres (1974) – primé à Cannes –, gravé dans la mémoire collective. Il signe les images des plus grands films d'ici – Mon oncle Antoine, Les bons débarras, Mourir à tue-tête. Que serait le cinéma québécois sans Brault?
Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.