Dans ce long métrage documentaire, la scénariste et réalisatrice sélectionnée aux Oscars, Sarah Polley, découvre que la vérité est bien subjective. Jouant les détectives, Polley explore les secrets d'une famille de conteurs. Sur un ton mi-sérieux, elle interroge une série de personnages plus ou moins dignes de foi, obtenant des réponses étonnamment candides, mais combien contradictoires aux mêmes questions. Pendant que chacun relate sa version de la légende familiale, les souvenirs récents se muent en retours nostalgiques ou en questions qui demeurent sans réponse quant à la mère disparue. Film éminemment personnel, Les histoires qu’on raconte brosse un portrait tendre, drôle et émouvant de la grande famille humaine.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Serge Giguère filme avec tendresse le processus de création exceptionnel du film d'animation MacPherson de Martine Chartrand. Le mystère Macpherson, c’est d’abord une histoire d’amitié improbable entre le grand Félix Leclerc et l’intrigant Frank Randolph Macpherson, ingénieur-chimiste jamaïcain arrivé au Québec en 1917, qui inspira la chanson « MacPherson » au poète.
Ce court métrage documentaire dresse le portrait unique en son genre de Lorne Collie, un machiniste à la retraite qui fabrique d'étranges instruments à cordes à partir d'objets inusités : les râteaux, les pelles, panneaux d'arrêt et les fourches se transforment en banjos ou en violons parfaitement utilisables. En assemblant les images de documentaires surannées et les plans d'animation réalisés à la main, le cinéaste Mike Maryniuk nous partage la passion de cet homme qui se sent heureux et plus vivant que jamais en créant.
Le long métrage documentaire musical de Chelsea McMullan nous invite à une odyssée poétique à travers champs. Ce portrait intimiste du chanteur transgenre Rae Spoon est aussi poignant et introspectif que les chansons du célèbre artiste. S’exécutant tantôt dans des mises en scène recherchées, tantôt dans de simples haltes routières, le chansonnier se raconte devant les paysages grandioses des Prairies. Le tout compose un portrait indélébile d’un artiste canadien inimitable. Sélection officielle à Sundance 2014
Le 10e film de l’ONF à remporter un Oscar®
Ce film s'inspire de la vie de Ryan Larkin, un animateur canadien qui, il y a trente ans, a réalisé à l'Office national du film certaines des œuvres d'animation les plus marquantes de son époque.
Ryan fait entendre la voix de ce dernier et celles de gens qui l'ont connu par l'entremise d'étranges personnages en 3D, tordus, brisés et désarticulés... des personnages dont les allures bizarres, humoristiques ou simplement troublantes reflètent l'univers psycho-réaliste de Chris Landreth.
Ce long métrage documentaire de Jean-Claude Labrecque retrace l’entreprise cinématographique audacieuse et étonnante du réalisateur français Julien Duvivier, venu tourner une adaptation du célèbre roman de Louis Hémon dans la région du Saguenay ̶ Lac-Saint-Jean en 1934. Quel a été l’impact de la production du film sur la vie de la communauté ? Quels souvenirs restent attachés à cet événement ? Quels secrets de village couvent dans les mémoires ?
Bâtisseurs de mémoire, le cinéaste et son équipe nous proposent une aventure documentaire à la frontière de l’imaginaire du cinéma et de la réalité, qui vient questionner notre identité et notre rapport au passé.
Ce long métrage documentaire met en scène de jeunes artistes sourds qui, après avoir passé une enfance inconfortable dans la zone grise entre les cultures orale et sourde, sont entrés dans l’âge adulte en proclamant leur identité sourde. Ce film démontre comment ils contribuent à bâtir et à faire rayonner la culture sourde, par la voie des arts.
Court métrage documentaire à propos de la DJ Rhiannon, une DJ de la scène EDM (Electronic Dance Music) qui connaît un succès important après avoir posé pour Playboy. Le film de Katherine Monk se demande : faut-il exhiber une image hypersexualisée dans ce milieu pour réussir quand on est une femme?
Ce long métrage documentaire entraîne le spectateur au cœur de la démarche créatrice de 40 maîtres du documentaire issus de 14 pays, entremêlant les interviews, les images tournées en coulisses et certains des meilleurs moments passés et présent, du cinéma. Ouvrage de référence hors du commun pour les férus de cinéma et de documentaire, L’art du réel : le cinéma documentaire explore la démarche créatrice, la passion qui guide ces cinéastes et la façon dont ils fabriquent des récits convaincants à même la réalité crue du quotidien.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Pierre Goupil, atteint de troubles bipolaires, raconte son rapport difficile à la maladie et revient sur son cheminement d’artiste au sein d’une société qui accepte mal les marginaux. Le film célèbre la création, les liens sociaux et la liberté de l’individu face à tous les pouvoirs qui asservissent.
Ce court métrage d'animation d'Eugene Fedorenko raconte l'histoire d'un enfant rejeté et recueilli par deux clochards. Ce film, qui a remporté l'Oscar® du meilleur court métrage d'animation en 1979, a été réalisé pour commémorer la déclaration de l’UNICEF sur les droits de l’Enfant. Il illustre le principe suivant : «L'enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité. » Un court métrage sans parole avec la participation des Mimes électriques au bruitage.
Ce long métrage documentaire est une invitation à découvrir l’étonnante et méconnue Nollywood, soit l’industrie cinématographique du Nigeria, la troisième en importance au monde. Tourné à Lagos, ce film constitue une excellente introduction à la culture et au cinéma nigérian et dresse le portrait d’une influence économique et sociale qui va bien au-delà des frontières de l’Afrique.
Âge 15 à 18 ans
Médias - Films documentaires
Santé/Formation personnelle - Relations saines
Économie domestique/Étude de la famille - Diversité des familles et défis
Par son approche documentaire unique, Les histoires qu’on raconte met en relief les défaillances de la mémoire. Le film nous amène aussi à nous demander si on raconte des histoires pour les autres ou pour soi-même ou si nos histoires demeurent authentiques lorsqu’on sait qu’on est filmé. Dans quelle mesure Sarah Polley connaît-elle l’histoire que son entourage va lui raconter lorsqu’elle entreprend le tournage? Diane, la mère de Sarah, est le seul personnage du film qui n’a pas de voix. En quoi cette situation influe-t-elle sur le récit? Avis relatif au contenu : langage, thèmes pour adultes.