Au Kenya, une fille sur trois est victime de violence sexuelle avant d’avoir 18 ans. Les plaintes déposées font rarement l’objet d’enquêtes policières. Mais 160 filles, dont Alicia, se sont regroupées et, avec l’aide d’une équipe multinationale de juristes dirigée par l’avocate canadienne Fiona Sampson et la travailleuse sociale kényane Mercy Chidi Baidoo, elles ont écrit une page d’histoire.
Long métrage documentaire sur Grace, Milly et Lucy, d’anciennes enfants soldats qui ont été enlevées et embrigadées de force par des troupes rebelles ougandaises. Aujourd’hui, ces trois jeunes femmes qui ont connu l’horreur doivent réapprendre à vivre et à réinventer l’avenir. Sensible à leur destin, la documentariste Raymonde Provencher explore une réalité méconnue de l’actualité internationale.
Dans Tuer un tigre, Ranjit, un fermier du Jharkhand, entreprend le combat de sa vie lorsqu’il demande justice pour sa fille de 13 ans, survivante d’une agression sexuelle. En Inde, où un viol est signalé toutes les 20 minutes et où le taux de condamnation est inférieur à 30 %, la décision de Ranjit de soutenir sa fille est pratiquement inédite et son parcours, sans précédent.
Une famille conformiste indo-canadienne d’une petite ville de la Colombie-Britannique porte un épouvantable secret : trois sœurs ont subi dès l’enfance les agressions sexuelles d’un proche plus âgé. Après avoir gardé le silence durant près de 25 ans, elles choisissent de révéler la vérité, non seulement pour protéger d’autres jeunes parentes, mais surtout pour donner l’exemple à leurs propres filles.
Dans ce long métrage documentaire, la réalisatrice Rosie Dransfeld examine l’univers impitoyable et dangereux des travailleuses du sexe d’Edmonton. En cette ère post-Pickton, où l’impensable s’incarne dans une macabre réalité, des femmes fournissent volontairement à la police des échantillons d’ADN en vue d’une éventuelle identification.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Par la force de la parole de femmes reprenant le pouvoir sur leur vie après avoir subi de la violence conjugale, Sortir de l’ombre braque la lumière sur les récits de vie émancipateurs de Québécoises inspirantes originaires de l’Afrique. Loin des préjugés, le film brise les tabous en donnant accès à un univers intime méconnu et témoigne du formidable sentiment de puissance que provoquent la fin de l’isolement et l’acceptation de soi. Une plongée lumineuse au cœur d’une quête de guérison personnelle, d’une humanité universelle. Il s’agit du troisième documentaire de la réalisatrice d’origine togolaise Gentille M. Assih.
Écoutez la discussion autour du documentaire organisée pour les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes: Sortir de l’ombre | Discussion sur la violence conjugale
Consultez la mini-leçon pour trouver des activités conçues pour aider le personnel enseignant à mener des discussions en salle de classe.
Si vous êtes à risque, voici comment visionner le film de façon plus discrète. Fermez d’abord cette page et effacez votre historique de navigation. Ouvrez ensuite une nouvelle fenêtre privée (plutôt que d’ouvrir simplement une nouvelle fenêtre), puis collez l’adresse suivante dans la fenêtre privée : https://www.onf.ca/film/sortir-de-lombre/. Ceci évitera que la page du film s’affiche dans votre historique de navigation.
Avec sincérité, humour et courage, un groupe de Canadiennes d’origine africaine brisent les tabous culturels sur la sexualité féminine et revendiquent le droit de se réapproprier leurs corps. Mêlant son parcours personnel aux récits intimes de plusieurs de ses amies aussi lumineuses qu’attachantes, la coréalisatrice explore le phénomène de l’excision et le chemin vers la guérison individuelle et collective, en Afrique comme au Canada.
Long métrage documentaire de la réputée réalisatrice métisse Christine Welsh, levant le voile sur la triste expérience des femmes autochtones au Canada et mettant des visages sur cette tragédie nationale. Dawn Crey, Ramona Wilson et Daleen Kay Bosse ne sont que 3 des quelque 500 femmes autochtones portées disparues ou assassinées au Canada au cours des 30 dernières années.
La vie de Rajani Thiranagama, enseignante et médecin, féministe visionnaire et défenseur des droits humains, assassinée à l'âge de 35 ans, révèle, de façon saisissante, différentes facettes de la montée du nationalisme ethnique au Sri Lanka et ses conséquences sur la vie des femmes. Avec en toile de fond les tensions politiques passées et présentes, les soeurs, les filles et le mari de Rajani évoqueront leurs souvenirs personnels en retournant dans leur pays mis à feu et à sang par trente ans de conflit ethnique, de répression et de militantisme. À travers des évocations poétiques, des archives, des lettres et des rencontres tournées sur le vif avec des militants et des membres de la famille de Rajani, ce documentaire explorera, tant du point de vue personnel que politique, l'accès à l'égalité pour les femmes et la recherche de la vérité dans une société militarisée. Cette hisoire, à caractère épique, d'amour, de révolution, d'intrigue politique et de conflit entre le bien et le mal, retentit bien au-delà des frontières du Sri Lanka.
Pourquoi ? C’est la question que pose courageusement la réalisatrice Danielle Sturk pour mieux comprendre le sujet difficile de la violence sexuelle chez les jeunes, en allant à la rencontre d’hommes, observateurs de leur entourage et de leur société, et de femmes survivantes d’agressions sous diverses formes. En résulte un film profondément subjectif, riche de réflexions personnelles diversifiées, qui veut stimuler un dialogue nécessaire afin de contribuer à ce que cesse cette violence genrée. Car les choses ne changent que si les gens en parlent et passent à l’action.
Ce long métrage de fiction s'attaque à un sujet que les mentalités collectives s'acharnent à considérer comme tabou : le viol de la femme, de l'individuel (le cas de Suzanne) au rituel (la clitoridectomie), en passant par celui de masse (les Vietnamiennes). Le film va cependant plus loin en forçant le spectateur à se poser les questions fondamentales. Pourquoi le viol existe-t-il? Est-ce le sort naturel des femmes d'être violées? Qu'est-ce que le viol abîme chez la femme? Et où se situe la justice des hommes?