Par la force de la parole de femmes reprenant le pouvoir sur leur vie après avoir subi de la violence conjugale, Sortir de l’ombre braque la lumière sur les récits de vie émancipateurs de Québécoises inspirantes originaires de l’Afrique. Loin des préjugés, le film brise les tabous en donnant accès à un univers intime méconnu et témoigne du formidable sentiment de puissance que provoquent la fin de l’isolement et l’acceptation de soi. Une plongée lumineuse au cœur d’une quête de guérison personnelle, d’une humanité universelle. Il s’agit du troisième documentaire de la réalisatrice d’origine togolaise Gentille M. Assih.
Écoutez la discussion autour du documentaire organisée pour les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes: Sortir de l’ombre | Discussion sur la violence conjugale
Consultez la mini-leçon pour trouver des activités conçues pour aider le personnel enseignant à mener des discussions en salle de classe.
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Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Il est de ces personnes dont les rêves inspirent, rassemblent et font fleurir un peu plus d’humanité en chacun de nous. Haïtien établi au Québec, l’artiste et militant Alain Philoctète retourne dans son pays d’origine pour y développer un projet de permaculture en collaboration avec les locaux. Il y retrouve avec émotion sa famille et ses anciens compagnons de lutte, dont les idéaux restent intacts malgré le séisme de 2010 et l’instabilité politique. Atteint d’un cancer, Alain doit cependant suivre des traitements à Montréal, où il trouve auprès de ses proches autant de tendresse et de solidarité qu’en Haïti. Fort d’une amitié de longue date avec son protagoniste, le réalisateur Will Prosper a suivi le parcours plein d’espoir de cet inspirant rêveur, saisissant dans un geste intime et complice les enjeux de l’exil, de la maladie et du partage. Enrichi par une trame musicale signée Jenny Salgado, Kenbe la, jusqu'à la victoire est un voyage qui nous interroge sur l’importance des idéaux et de leur transmission.
Ce film contient des propos vulgaires. Pour public averti.
Dans Sur les traces de John Ware, Cheryl Foggo poursuit sa quête afin de revoir la mythologie entourant John Ware, le cowboy noir qui s’est établi en Alberta, au Canada, à la fin du 19e siècle. Ses recherches mettent au jour le profil possible de cette personnalité emblématique et le sens que revêt son héritage au regard du racisme qui s’exerçait — et s’exerce toujours — contre les Noirs.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Ce court métrage documentaire suit plusieurs familles de réfugiés pendant les 19 premiers jours de leur aventure en sol canadien, alors qu’elles tentent de trouver leurs repères sur un terrain inconnu qui devient désormais leur patrie. Situé dans le paisible quartier Bridgeland de Calgary, le centre de réinstallation Margaret Chisholm offre un nouveau départ aux réfugiés parrainés par le gouvernement qui arrivent en ville. Durant la période de 19 jours établie par le gouvernement fédéral, on procède à une première évaluation des réfugiés et on leur vient en aide en les accueillant dès l’aéroport, puis en leur offrant divers services d’orientation, notamment en ce qui touche l’obtention de documents officiels et le soutien psychologique.
19 jours montre l’aspect humain du processus de réinstallation des réfugiés. Posant un regard unique sur la crise mondiale des migrants et sur une étape particulière de l’arrivée en terre d’asile, le documentaire révèle sans détour les réalités auxquelles se heurtent les exilés dans leur difficile parcours vers l’intégration.
Pourquoi ? C’est la question que pose courageusement la réalisatrice Danielle Sturk pour mieux comprendre le sujet difficile de la violence sexuelle chez les jeunes, en allant à la rencontre d’hommes, observateurs de leur entourage et de leur société, et de femmes survivantes d’agressions sous diverses formes. En résulte un film profondément subjectif, riche de réflexions personnelles diversifiées, qui veut stimuler un dialogue nécessaire afin de contribuer à ce que cesse cette violence genrée. Car les choses ne changent que si les gens en parlent et passent à l’action.
Une famille conformiste indo-canadienne d’une petite ville de la Colombie-Britannique porte un épouvantable secret : trois sœurs ont subi dès l’enfance les agressions sexuelles d’un proche plus âgé. Après avoir gardé le silence durant près de 25 ans, elles choisissent de révéler la vérité, non seulement pour protéger d’autres jeunes parentes, mais surtout pour donner l’exemple à leurs propres filles.
Un homme meilleur ouvre une perspective novatrice en matière de prévention de la violence familiale. Il nous présente une vision inédite et nuancée non seulement du processus de guérison, mais aussi de la révélation que peut provoquer chez tous les intervenants la responsabilisation des hommes à l’égard de leur comportement violent.
Voici l’histoire profondément personnelle que relate en ses mots Namrata Gill, l’une des nombreuses inspiratrices issues de « la vraie vie » du film Heaven on Earth de Deepa Mehta. Après avoir courageusement mis fin à une relation de violence qui persistait depuis six ans, Namrata Gill entreprend une étonnante carrière.
Renee Thompson essaie de se tailler une place dans l’univers des grands mannequins à New York. Elle est belle, ambitieuse et possède la démarche des mannequins. Or, elle est noire et dans cet univers, la femme blanche représente le canon de la beauté. Les agences recrutent rarement des mannequins de race noire. Et lorsqu’elles le font, elles veulent des filles qui ressemblent à « des blanches saucées dans le chocolat ».
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l’emploi par l’Office national du film du Canada, avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Âge 14 à 18 ans
Mini-Leçon - Sortir de l'ombre
Santé/Formation personnelle - Identité
Santé/Formation personnelle - Image corporelle
Santé/Formation personnelle - Relations saines
Santé/Formation personnelle - Sexualité