Après avoir écumé les salles obscures de son Abitibi natale, suivant l'étoile de Fellini, André Melançon dérive doucement vers l'ONF à l'époque où tout peut arriver par accident. Le réalisateur Clément Perron lui propose un rôle dans Taureau (1973). Puis, on lui offre de réaliser un film pour enfants ; il n'y connait rien. Son talent inné avec les jeunes s'impose avec force – n'est-il pas d'abord psycho-éducateur ! Mémorable année 1978 : le documentaire Les vrais perdants fait grand bruit et les critiques proclament Comme les six doigts de la main Meilleur long métrage québécois. La guerre des tuques consacre la renommée de Mélançon dans le genre florissant des films pour enfants. Après plusieurs longs métrages, séries télévisuelles et mises en scène théâtrales, le cinéaste revient aux sources avec l'émouvant documentaire Printemps fragiles (2005), mettant l'enfance au centre de ses préoccupations.
Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.
Documentaire suivant un jeune garçon de 7 ans, l'espace d'une semaine au camp Ectus. Les activités sont peu ordinaires dans cette colonie de vacances, située sur la Baie des Chaleurs, au nord du Nouveau-Brunswick.
Court métrage de fiction dans lequel de jeunes garçons s’amusent à jouer à « Branch et Branch », à cheval, dans le bois et dans un village abandonné. Dans ce jeu de grandeur réelle, deux bandes rivales s’affrontent. Sylvain, le chef des brigands, a caché ses hommes; il donne aux cow-boys une idée générale de la région à explorer. Ceux-ci partent à la recherche des brigands. Sylvain les suit. Le chef des brigands signale, par des cris, l’approche des cow-boys. Une lutte s’engage entre les deux bandes. Au cri de « Branch et Branch », le premier qui efface le plan fait gagner son équipe.
Court métrage qui nous fait vivre le printemps dans les rues de Montréal. Les petites filles sortent bolos, cordes à danser, élastiques, ballons, et s'ébattent joyeusement au son de ces comptines délicieuses : fraîcheur, spontanéité, naïveté, joies et peines, tout est dans ces petites chansons. Un monde que les adultes retrouveront avec un plaisir certain.
Dans ce court métrage pour enfants, Adeline, une conteuse peu ordinaire, nous raconte l’histoire de la famille Marquez. Dans cette famille, les parents ne sont pas à l'aise de lire des histoires à leur fils Miquel. Ils ne se croient pas assez compétents. C’est alors qu’Adeline intervient et aide les parents à vaincre leurs peurs, ce qui changera leur vie pour toujours.
Dans ce court métrage d’animation de la cinéaste Michèle Cournoyer, une fillette aime la musique à un point tel qu'elle néglige ses responsabilités domestiques. Son père la réprimande. En cachette, elle transporte alors ses « instruments » au jardin. Son père reconnaîtra finalement ses dons. Inspiré par l'article 29 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, cette œuvre illustre le droit de l'enfant à développer pleinement ses dons et ses aptitudes. Film sans paroles.
Court métrage de fiction de Robert Poirier sur de jeunes garçons qui s’amusent à jouer aux cowboys et aux Indiens. Dans les rues de Montréal, ils imitent les grands westerns et revivent à leur façon les mille péripéties de la vie mouvementée de leurs héros avec beaucoup de spontanéité et de justesse. Du fond aux gestes et attitudes, tout, dans ce film, recoupe le modèle original.
Lisez aussi, sur le blogue, le texte de Marc St-Pierre, analyste de collection ONF, sur ce film de la série Toulmonde parle français : Le bon, la brute et le truand.
Documentaire qui saisit sur le vif des jeunes sur leurs planches à roulettes. Aussi populaire en 1965 qu’en 2009, ce sport sur une jambe ou deux offre un beau spectacle mais une loi l’interdit dans la rue. Le cinéaste a capté leur soif de liberté.
Ce court métrage de fiction raconte la journée heureuse d'une petite citadine qui découvre la campagne, à dix ans. Elle écoute, regarde, s'émerveille et, au retour, elle s'attire les confidences de son père. Réalisé par Fernand Dansereau, le film est tiré d'un conte d'Anne Hébert. Bien que datant de 1959, la poésie du langage de même que la qualité du jeu des interprètes en font, encore aujourd'hui, un document d'une grande valeur.
Court métrage de fiction, à mi-chemin entre la réalité et l'invraisemblance, suivant les aventures de Ti-Jean, héros de notre folklore national. Las des paysages familiers, le jeune garçon prend de nouveau la route et aboutit à Schefferville. C'est là qu'il sauve de la faillite une mine où la production a baissé.
Court métrage de fiction dans lequel Ti-Jean, de nouveau incapable de résister à l'attrait de l'aventure, part pour les provinces de l'Ouest et assume sans sourciller les commandes d'une locomotive diesel. Le jeune protagoniste moissonne tout un champ à la vitesse de l'éclair...
Fiction pour enfants. Gaston est un jeune joueur de hockey qui doit un jour participer à un récital de violon en même temps que son équipe joue une importante partie. Coup de chance ! Il réussira à faire les deux, grâce à la complicité d'amis et celle de son grand-père.