Documentaire qui saisit sur le vif des jeunes sur leurs planches à roulettes. Aussi populaire en 1965 qu’en 2009, ce sport sur une jambe ou deux offre un beau spectacle mais une loi l’interdit dans la rue. Le cinéaste a capté leur soif de liberté.
Un classique signé Claude Jutra. Ce long métrage documentaire raconte les rêves et les préoccupations de la jeunesse québécoise de la fin des années 1960. Trois filles et six garçons. Ils donnent d'une certaine jeunesse une image vraie et différente de celle qu'on pourrait imaginer. La drogue, l'amour, le sexe, la liberté, l'autorité, les conflits sociaux alimentent leur conversation. Où ces jeunes contestataires trouveront-ils refuge? Persisteront-ils dans leur refus de s'engager et de lutter? Arriveront-ils à assumer leur liberté?
Documentaire suivant un jeune garçon de 7 ans, l'espace d'une semaine au camp Ectus. Les activités sont peu ordinaires dans cette colonie de vacances, située sur la Baie des Chaleurs, au nord du Nouveau-Brunswick.
Fiction pour enfants. Gaston est un jeune joueur de hockey qui doit un jour participer à un récital de violon en même temps que son équipe joue une importante partie. Coup de chance ! Il réussira à faire les deux, grâce à la complicité d'amis et celle de son grand-père.
Film de fiction pour enfants qui met en scène une bande de garçons qui refusent de partager un secret avec des filles. Celles-ci auront vite fait de découvrir le pot aux roses et mèneront le bal à leur façon.
Le 13e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Court métrage d'animation à la manière éblouissante de Norman McLaren. Le cinéaste illustre le phénomène insolite de la révolte de la matière. Mais pourquoi l'homme et l'objet ne se mettraient-ils pas d'accord en toute amitié?
Ce documentaire propose une incursion dans le monde de la lutte professionnelle à Montréal. Les combats, simulés et spectaculaires, se déroulent au Forum de Montréal, mais aussi à l'arrière-scène, lieux où se pratique cet art guerrier. Les caméras attentives aux moindres détails captent les bons et les méchants lutteurs qui s'empoignent, se frappent, rugissent et grimacent, rivalisant d'ingéniosité pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Ce court métrage d'animation ressuscite l'époque des années 1940, où tous les jeunes étaient subjugués par leur idole, Maurice Richard. L'écrivain Roch Carrier n'y échappa point et il nous livre ici, avec humour et nostalgie, les impressions et les sentiments d'une enfance empreinte des modèles du temps.
Court métrage de fiction racontant les aventures d’une bande de jeunes garçons ayant plus d’un tour dans leur sac. Ensemble, ils manigancent des mauvais coups afin de ramasser assez d’argent pour s’acheter la radio émettrice de leur rêve. Comble du malheur, ils se font voler une partie de leur magot, pourtant bien caché dans une cabane. S’en suivra une enquête pour retrouver le coupable du « crime ». Retrouveront-ils leur argent?
Sur le blogue, Marc St-Pierre, analyste de la collection ONF, nous parle de ce film et de la série culte des années 1970 Toulmonde parle français.
Le plus grand film canadien de tous les temps. L'atmosphère d'une petite ville minière du Québec des années 1940, la veille de Noël. Insouciante pour quelques heures, la population, rassemblée au magasin général, oublie sa pauvreté. Aux aguets, Benoît, un garçon de quinze ans : il découvre le monde des adultes, celui des sensations, de la souffrance et des petites folies, qui, pour un instant, prennent un air de bonheur. Avec Jean Duceppe, Jacques Gagnon, Olivette Thibault, Monique Mercure, Lionel Villeneuve.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Documentaire sur la traditionnelle chasse à l'orignal, prétexte à fouiller l'âme québécoise. Dans une cabane de Maniwaki, des citadins opèrent leur annuel retour à la nature. Plaisir de se mesurer aux éléments, et de connaître ses limites! Expérience de la mort pour exorciser sa propre mort et renouer avec la chaîne entière de la vie! Mais aussi, esprit de panache, de bravache et de vantardise, et transposition de moeurs sauvages de la meute au sein du groupe d'amis, où on a tôt fait de repérer un souffre-douleur. Une magistrale partie de chasse, une mythologie bien de chez-nous.
Âge 11 à 17 ans
Diversité - Identité
Histoire et éducation à la citoyenneté - Modernisation de la société québécoise (1929-1980)
Santé/Formation personnelle - Condition physique et activités physiques
Éducation civique/À la citoyenneté - Responsabilité citoyenne
Ce court documentaire porte sur l’émergence de la culture de la planche à roulettes à Montréal. Il se prête parfaitement aux discussions, aux travaux de recherche et aux rédactions sur la naissance d’une culture et d’une contre-culture des jeunes après la Deuxième Guerre mondiale au Québec. Comment les attitudes actuelles à l’égard de la planche à roulettes et de la culture qu’elle a engendrée se comparent-elles aux attitudes qu’illustre le film? Quels objets jouent le même rôle symbolique que la planche à roulettes, aujourd’hui ? À votre avis, pourquoi la planche à roulettes et les objets de même nature peuvent-ils être perçus comme des menaces à l’ordre social ? Le film est dédié « à toutes les victimes de l’intolérance ». Qu’est-ce que cela signifie dans le contexte du film ? Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?