Un film «fraternel» qui décrit en images et en dialogues saisissants la pauvreté matérielle et morale d'un petit village de la Gaspésie. Ce document recueilli d'après la méthode de l'animation sociale est inséré dans le contexte de certains milieux privilégiés de Montréal, faisant ressortir le mur d'indifférence et d'ignorance qui sépare, au Québec même, les bien-nantis des populations déshéritées.
Court métrage d'animation réalisé par le Groupe Kiwistiti, un collectif actif dans la réalisation de films d'animation à Québec. Ce film raconte l'histoire de touriste envahissant la capitale, tandis qu'un homme est retrouvé gisant sur le sol. Immédiatement, un attroupement se forme autour de lui. Que lui est-il arrivé? Chacun fait valoir son point de vue. Mais pendant que leur babillage alimente la rumeur, aucun de ces personnages ne songe une seconde à secourir le pauvre homme. Ni la scientifique, ni le policier, ni l'homme d'affaires, ni la punkette, ni la vieille dame... Film sans paroles.
Deux jeunes gens farfelus et idéalistes se cherchent du travail. Ils découvrent la société dans laquelle ils vivent. Pour eux qui croient à la liberté, aux êtres qui s’aiment, qui se parlent et s’entendent, le monde qu’ils explorent n’a rien qui corresponde à leurs valeurs. Ils errent dans cet univers matérialiste dans lequel ils se sentent parfaitement étrangers. Ty-Peupe, avec des images d’une grande éloquence, exprime le sens profond de la liberté et de l’idéal de la jeunesse, dans un contexte de contre-culture du début des années 1970.
Le monde rural doit s'adapter aux exigences de l'évolution qui caractérise l'ensemble de notre société. Réforme des méthodes de culture, réorganisation des marchés, orientation des jeunes, tels sont quelques-uns de ces problèmes. Vécus par une famille, ils prennent ici tout leur sens et leur véritable dimension humaine.
Quelle voix ont les jeunes Québécois dans le concert des militants pour la paix et le désarmement nucléaire? Écoutons-les nous dire ce qu'ils pensent de la situation. Ce film permet de confronter l'information officielle du gouvernement sur le sujet à celle, beaucoup plus scientifique, de l'astrophysicien Hubert Reeves. Deux sons de cloche fort différents... et une jeunesse qui ne sait plus où donner de la tête, empêtrée qu'elle est déjà dans une foule de problèmes.
La caméra nous montre Henri Gagnon, organiste à la cathédrale de Québec, à son domicile, aux orgues de la cathédrale, dans les salles de cours au milieu de ses élèves. Vues nombreuses de Québec sous la neige.
Reportages sur quatre familles rurales de quatre pays : Inde, France, Japon, Canada. Le réalisateur a voulu simplement «photographier» la journée d'un bébé dans quatre milieux de culture et de civilisation différentes : celle au Canada a été tournée chez Louis-André Letourneaut habitant dans la paroisse Sainte-Famille de l'île d'Orléans.
Miroir et satire de la société moderne, ce film sans commentaire, fait de symboles et de sons, d'images suggestives et de signes indicateurs, invite le spectateur à réfléchir sur les diverses formes d'oppression - argent, autorité, interdictions, incitations - qui briment l'homme contemporain, volent son temps, avilissent sa conscience et ses valeurs morales.
Six personnes, en trois endroits différents, regardent une émission qui porte sur la drogue et multiplient les observations que leur dictent les principes et critères qui sont les leurs. Grâce à sa structure originale et aux personnages typiques qu'il présente, ce film réussit à montrer les méfaits de la drogue et les craintes qu'elle inspire aux indrogables, envers des jeunes dont ils sont responsables.
L’histoire, en trois étapes, d’une amitié entre trois gars. Ils ont suivi des voies différentes, mais se retrouvent de façon égale devant l’échec de leur vie. La parodie n’est pas exempte de ce qui demeure une fine analyse de comportement et de milieu. Car ces trois Québécois, c’est un peu nous, tels que nous a rendus une société à la recherche d’elle-même.
Stiletto, le seul mot fascine. Objet sensuel par excellence, piédestal du désir, ultime symbole de féminité, cette chaussure à talon haut est bien ancrée dans nos imaginaires. Et dans nos vies. Mais à qui et à quoi sert le talon haut? Pourquoi tant de femmes s'infligent-elles encore le port de ce soulier au détriment de leur confort et de leur liberté de mouvement? Pour en avoir le coeur net, la réalisatrice Louise Leroux a mené son enquête. De Montréal à New York en passant par Toronto, nous la suivons dans son parcours, d'un pas parfois assuré, parfois hésitant. Construit autour de la quête d'une femme, Stiletto nous la présente arpentant les rues de la cité, chaussée de talon hauts, de Doc Martens, de sandales ou d'escarpins. Des spécialistes sont interpellés pour répondre à ses questions. L'historien, la designer de mode, le manufacturier, le podiatre nous livrent tour à tour leur vision du stiletto. Les réponses sont aussi diversifiées et colorées que les personnages croisés sur sa route. A l'heure où l'on continue de s'interroger sur les rapports entre les sexes, Stiletto bouscule quelques idées reçues et nous offre une réflexion ouverte sur notre mode de vie et notre rapport à la liberté.
Quand on était debout et qu'on se retrouve en fauteuil roulant, ou quand on a survécu à un écrasement d'avion alors que d'autres sont morts à notre place, comment fait-on le deuil de ce qu'on a perdu? Comment donne-t-on un sens à sa nouvelle vie? Comment trouve-t-on le chemin d'une autre liberté? Ce film témoigne de la force de l'espoir et de la faculté qu'a l'être humain de s'adapter aux situations les plus difficiles. À la condition de vouloir relever le défi.