Quelle voix ont les jeunes Québécois dans le concert des militants pour la paix et le désarmement nucléaire? Écoutons-les nous dire ce qu'ils pensent de la situation. Ce film permet de confronter l'information officielle du gouvernement sur le sujet à celle, beaucoup plus scientifique, de l'astrophysicien Hubert Reeves. Deux sons de cloche fort différents... et une jeunesse qui ne sait plus où donner de la tête, empêtrée qu'elle est déjà dans une foule de problèmes.
Les «Hibakusha», ce sont les survivants d'Hiroshima et de Nagasaki, cette nouvelle classe d'êtres marginaux marqués par l'explosion nucléaire, livrés à toutes les maladies, empoisonnés jusque dans leurs gènes, traqués par l'oeil froid de la science. Quelques-uns acceptent de revivre leur douleur et de témoigner pour avertir l'humanité. Ce film nous mène à leur rencontre au Japon, sur les lieux ravagés par la bombe atomique, puis à New York, lors de la grande manifestation du Mouvement pour la paix, à l'occasion de la 2e Session de l'ONU pour le désarmement.
Ce long métrage documentaire dresse le portrait du physicien Joseph Rotblat. Considéré comme un traître et un espion parce qu’il est le seul scientifique à s’être retiré du projet Manhattan – conçu pour mettre au point la première bombe atomique –, Rotblat a créé, avec Bertrand Russell, les Conférences Pugwash sur la science et les affaires mondiales, un mouvement pacifiste moderne, et a été décoré en 1995 du prix Nobel de la paix.
Ce court métrage documentaire est un compte-rendu filmé d'une conférence donnée en 1982 par la Dr Helen Caldicott, critique en matière de questions nucléaires et présidente de Physicians for Social Responsability aux États-Unis. Ce film donne un sérieux avertissement sur la menace des armes nucléaires et il est plus actuel que jamais alors que se multiplient les armes de destruction massive et les cellules terroristes. Gagnant de l'Oscar® du meilleure court métrage documentaire en 1982.
Version abrégée du documentaire Les Hibakusha, les survivants d'Hiroshima et de Nagasaki. Ils incarnent cette nouvelle classe d'êtres marginaux marqués par l'explosion nucléaire, livrés à toutes les maladies, empoisonnés jusque dans leurs gènes, traqués par l'œil froid de la science. Quelques-uns ont accepté de revivre leur douleur et de témoigner pour avertir l'humanité.
Documentaire sur l’exploitation de l’uranium au Canada. Ce pays est le plus important producteur et exportateur d'uranium au monde. Or, les résidus des mines d'où est extrait ce métal se transforment à l'air libre en une douzaine d'autres substances radioactives dont certaines sont extrêmement dangereuses... et dont les effets sont incontrôlables.
Documentaire explorant la tradition pacifiste mennonite, vieille de 400 ans, à travers le déchirement moral d’une population du sud du Manitoba, lorsque le Canada prend part à la Seconde Guerre mondiale. L’auteur mennonite Rudy Wiebe nous livre des témoignages des objecteurs de conscience, des anciens combattants et d’une nouvelle génération de mennonites canadiens.
Le 53e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Ce film d'animation nous fait partager l'existence d'un couple en proie à une querelle familiale tandis qu'à l'extérieur, éclate un conflit nucléaire. Présenté de façon charmante et humoristique, ce film ouvre la voie à une multitude d’interprétations.
Nous sommes en janvier 1954. La guerre de Corée est terminée. Les soldats onusiens détenus dans les camps de prisonniers sont maintenant libres de retourner dans leur patrie. Ceux qui refusent d'être rapatriés sont transférés en zone neutre où on leur donne quatre-vingt-dix jours pour reconsidérer leur décision. Parmi eux, vingt et un soldats américains décident de demeurer en Chine.
Aux États-Unis, le maccarthysme est à son apogée. De nombreux Américains croient que ces jeunes hommes ont subi un nouveau type de lavage de cerveau aux mains des communistes chinois. Mais que s'est-il réellement passé?
Alors que la guerre froide n'est plus qu'un souvenir, le cinéaste Shui-Bo Wang, dont le film Sunrise Over Tiananmen Square a été en nomination aux Oscars, a filmé l'aventure extraordinaire de ces Américains. À l'aide d'images inédites des camps chinois et d'interviews avec d'anciens prisonniers de guerre et des membres de leurs familles, Des G.I.'s qui ont choisi la Chine raconte l'histoire fascinante et méconnue de ces dissidents américains qui ont combattu pour leur pays et ont ensuite coupé tous les liens avec lui.
Documentaire chargé d'émotions sur la guerre. D'une part, les scènes admirables de l'opéra Le Franc-tireur de Carl Maria von Weber; d'autre part, les images abominables des centaines d'obus déversés sur une ville sans défense, enflammant la nuit du 13 février 1945. Entre les deux, un vétéran canadien ayant participé aux bombardements, revenu à Dresde, ce 13 février 1985, pour rencontrer ses ennemis d'hier.
Un film «fraternel» qui décrit en images et en dialogues saisissants la pauvreté matérielle et morale d'un petit village de la Gaspésie. Ce document recueilli d'après la méthode de l'animation sociale est inséré dans le contexte de certains milieux privilégiés de Montréal, faisant ressortir le mur d'indifférence et d'ignorance qui sépare, au Québec même, les bien-nantis des populations déshéritées.
Deux jeunes gens farfelus et idéalistes se cherchent du travail. Ils découvrent la société dans laquelle ils vivent. Pour eux qui croient à la liberté, aux êtres qui s’aiment, qui se parlent et s’entendent, le monde qu’ils explorent n’a rien qui corresponde à leurs valeurs. Ils errent dans cet univers matérialiste dans lequel ils se sentent parfaitement étrangers. Ty-Peupe, avec des images d’une grande éloquence, exprime le sens profond de la liberté et de l’idéal de la jeunesse, dans un contexte de contre-culture du début des années 1970.