Over five years, acclaimed filmmaker Andrea Dorfman follows the heartbreaking yet uplifting story of the girls of Meru and their brave steps toward meaningful equality for girls worldwide.
In Kenya, one in three girls will experience sexual violence before age 18, yet police investigations are the exception. In The Girls of Meru, a multinational team led by Canadian lawyer Fiona Sampson and Tumaini Shelter head Mercy Chidi Baidoo builds the case of 11 girls to pursue an unheard of legal tactic. Together they created legal history.
Au Kenya, une fille sur trois est victime de violence sexuelle avant d’avoir 18 ans. Les plaintes déposées font rarement l’objet d’enquêtes policières. Mais 160 filles, dont Alicia, se sont regroupées et, avec l’aide d’une équipe multinationale de juristes dirigée par l’avocate canadienne Fiona Sampson et la travailleuse sociale kényane Mercy Chidi Baidoo, elles ont écrit une page d’histoire.
Dans Tuer un tigre, Ranjit, un fermier du Jharkhand, entreprend le combat de sa vie lorsqu’il demande justice pour sa fille de 13 ans, survivante d’une agression sexuelle. En Inde, où un viol est signalé toutes les 20 minutes et où le taux de condamnation est inférieur à 30 %, la décision de Ranjit de soutenir sa fille est pratiquement inédite et son parcours, sans précédent.
Pourquoi ? C’est la question que pose courageusement la réalisatrice Danielle Sturk pour mieux comprendre le sujet difficile de la violence sexuelle chez les jeunes, en allant à la rencontre d’hommes, observateurs de leur entourage et de leur société, et de femmes survivantes d’agressions sous diverses formes. En résulte un film profondément subjectif, riche de réflexions personnelles diversifiées, qui veut stimuler un dialogue nécessaire afin de contribuer à ce que cesse cette violence genrée. Car les choses ne changent que si les gens en parlent et passent à l’action.
Ce long métrage de fiction s'attaque à un sujet que les mentalités collectives s'acharnent à considérer comme tabou : le viol de la femme, de l'individuel (le cas de Suzanne) au rituel (la clitoridectomie), en passant par celui de masse (les Vietnamiennes). Le film va cependant plus loin en forçant le spectateur à se poser les questions fondamentales. Pourquoi le viol existe-t-il? Est-ce le sort naturel des femmes d'être violées? Qu'est-ce que le viol abîme chez la femme? Et où se situe la justice des hommes?
Le féminisme a façonné notre société. Mais jusqu’où nous a-t-il conduits et quelle en est la pertinence aujourd’hui? Status Quo? examine des enjeux majeurs tels la violence faite aux femmes, l’accès à l’avortement, les services de garde universels, et s’interroge sur les progrès réalisés quant à ces questions. Il propose des réponses provocantes et parfois choquantes. Mine de documents d’archives dynamiques et de saisissantes histoires contemporaines, Status Quo? est un film essentiel pour tous les Canadiens et Canadiennes.
Une enquête sur les réalités culturelles et historiques de la pratique de l'avortement à travers le monde. Tourné en Irlande, en Thaïlande, au Pérou, en Colombie et au Canada, le film révèle comment cet acte transcende la race, la religion et les classes sociales et donne aux femmes, d'où qu'elles soient, l'occasion de faire entendre leur voix. Un film qui revendique pour les femmes le droit à des soins médicaux sûrs.
Dans ce long métrage documentaire, la réalisatrice Rosie Dransfeld examine l’univers impitoyable et dangereux des travailleuses du sexe d’Edmonton. En cette ère post-Pickton, où l’impensable s’incarne dans une macabre réalité, des femmes fournissent volontairement à la police des échantillons d’ADN en vue d’une éventuelle identification.
Ce long métrage documentaire utilise des scènes de reconstitutions d’événements pour faire revivre une cause célèbre qui a ébranlé le Dr Henry Morgentaler entre 1970 et 1976. Le film n'est pas un débat sur l'avortement; il n'absout ni ne condamne le moyen utilisé par le Dr Morgentaler pour défier la loi. Il permet cependant au spectateur de mieux comprendre les répercussions juridiques de l'affaire et de mieux connaître le médecin qui a mis en jeu sa carrière et sa liberté pour un principe qu’il défendait, à savoir le droit des femmes à disposer de leur corps.
Ce long métrage documentaire explore la question de la prostitution au Canada et dans le reste du monde en faisant entendre les points de vue souvent contradictoires des travailleuses du sexe, des décideurs, des juristes et des consommateurs masculins. À la lumière du jugement historique de la Cour suprême du Canada, ce documentaire très à propos examine le cas de la Suède et de la Nouvelle-Zélande et nous propose un compte rendu percutant de ce qui est vraiment en jeu.
Avertissement: Ce film traite d'un sujet controversé. Pour un public averti.
Suite à la sortie du film Sexe à vendre, le professeur Alan Young, avocat des demanderesses dans la cause Bedford c. Canada et participant du film, a communiqué avec l’ONF pour se plaindre du fait que le film rend compte de l’affaire de manière incomplète et inexacte. L’ONF reconnaît que la question constitutionnelle ne constitue pas l’objet du film. L’objectif du film est plutôt d’examiner la controverse actuelle au Canada touchant la décriminalisation de la prostitution, dont l’affaire Bedford constitue une des facettes. L’objectif est de créer un film encourageant les Canadiens à prendre part à un débat éclairé sur la prostitution dans une perspective nationale et internationale. L’ONF croit que le film atteint cet objectif. Dans l’esprit d’approfondir un débat en toute connaissance de cause sur ces questions, y compris le volet constitutionnel de la question, et en réponse aux préoccupations du professeur Young, l’ONF fournit les liens ci-dessous vers les mémoires soumis par les parties à la Cour suprême du Canada ainsi que les liens des jugements devant les trois cours canadiennes qui ont entendu l’affaire. Le troisième jugement, celui de la Cour suprême du Canada, a été rendu en décembre 2013, après l’achèvement du film. La Cour suprême a déclaré inconstitutionnelles les trois lois relatives à la prostitution contestées par le professeur Young, mais a suspendu l’effet de son jugement pour une année pour permettre au Parlement de décider s’il convient d’adopter de nouvelles lois, assurant ainsi que le débat sur la décriminalisation de la prostitution se poursuivra au Canada pendant un certain temps.
Mémoires déposés par les parties devant la Cour suprême du Canada
Jugements de la Cour supérieure de l’Ontario (tribunal de première instance), de la Cour d’appel et de la Cour suprême du Canada :
Canada (Procureur général) c. Bedford, 2013 CSC 72 (Cour suprême du Canada)
Canada (Procureur général) c. Bedford, 2012 ONCA 186 (Cour d’appel de l’Ontario)
Bedford c. Canada, 2010 ONSC 4264 (CanLII) (Cour supérieure de l’Ontario)
La vie de Rajani Thiranagama, enseignante et médecin, féministe visionnaire et défenseur des droits humains, assassinée à l'âge de 35 ans, révèle, de façon saisissante, différentes facettes de la montée du nationalisme ethnique au Sri Lanka et ses conséquences sur la vie des femmes. Avec en toile de fond les tensions politiques passées et présentes, les soeurs, les filles et le mari de Rajani évoqueront leurs souvenirs personnels en retournant dans leur pays mis à feu et à sang par trente ans de conflit ethnique, de répression et de militantisme. À travers des évocations poétiques, des archives, des lettres et des rencontres tournées sur le vif avec des militants et des membres de la famille de Rajani, ce documentaire explorera, tant du point de vue personnel que politique, l'accès à l'égalité pour les femmes et la recherche de la vérité dans une société militarisée. Cette hisoire, à caractère épique, d'amour, de révolution, d'intrigue politique et de conflit entre le bien et le mal, retentit bien au-delà des frontières du Sri Lanka.
Court métrage d’animation sur les réflexions d’une femme enceinte. Elle porte sur le monde un regard particulier, propre à son état, chargé d'interrogation sur la qualité et l'avenir du monde dans lequel va s’épanouir cette nouvelle vie. Film sans paroles.