The Peace-Athabasca River Delta is a stunning habitat. Rivers converge in a rich, marshy wetland before draining into the Slave River. But the Delta is in trouble. Since the building of the WAC Bennett Dam in 1967, annual floodwaters--once the ecosystem's lifeblood--have become a thing of the past. The Delta is drying up, and lakes and wetlands are being replaced by brush. Species like the muskrat are disappearing. Footprints in the Delta explores the changes that have buffeted the region for several decades. Scientists, activists and Indigenous Peoples describe how lives have been fundamentally altered by the changes. And satellite images show the dramatic pace of degradation. Footprints in the Delta is essential viewing for anyone who cares about wetlands. It is a revealing account of the rapid change and environmental havoc humans can bring to a delicate ecosystem.
Comment la population de la forêt pluviale de Great Bear, au Canada, compose-t-elle avec l’arrivée de l’industrie gazière? Et quel poids les baleines ont-elles dans ce débat, alors que le seul bruit des navires-citernes peut suffire à les éloigner? La baleine et le corbeau relate l’histoire d’humains et de non-humains unis par un rapport profond à l’océan, mais séparés par des perspectives divergentes quant à son avenir.
Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.
Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
Ce documentaire raconte le pillage des ressources tel que vécu par les Amérindiens Montagnais de la Côte-Nord. Ils réclament la reconnaissance de leur droit inhérent à l'autonomie politique et administrative, soutenus par l'anthropologue Rémi Savard, qui expose ses thèses historiques et juridiques.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Ce long métrage documentaire raconte l'état de panique général ressenti dans une communauté des Maritimes suite à l’arrivée d'une nouvelle menace. Il est intrépide et très réel : un coyote hybride que l’on dit issu d’un croisement avec le loup a migré dans l’Est du Canada. Lorsque l’animal déchiquète une victime au Cap-Breton, toute la Nouvelle-Écosse se trouve sur un pied d’alerte. Il s’agirait de la première attaque mortelle du genre contre un humain adulte. Des trappeurs, des scientifiques, des éleveurs de moutons, ainsi que la mère de la victime de 19 ans, interviennent. Les médias s’intéressent de plus près au dossier, et les signalements d’attaques ou les déclarations de gens ayant aperçu des coyotes poussent le gouvernement provincial à offrir des primes aux chasseurs, une mesure qui ne fait pas l’unanimité.
En Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, des milliers de travailleurs montent au Nord, comme Jos Montferrand ou François Paradis. Ces bûcherons du XXIe siècle s’initient à la forêt boréale québécoise en exerçant le métier de débroussailleur.
Loin de leur famille, ils vivent cinq à six mois par an dans des camps de travail à l’image d’un Québec nouveau. S’y côtoient Québécois d’origine canadienne-française et Néo-Québécois issus d’Afrique, d’Europe de l’Est ou d’Asie, tous venus gagner leur vie dans le bois. C’est dans cette microsociété du Nord que la cinéaste Stéphanie Lanthier nous invite à pénétrer durant une saison entière.
Pratiquant le cinéma direct à la manière de Pierre Perrault, elle documente la vie des débroussailleurs, ces « exilés » de tous âges et de toutes nationalités qui partagent avec elle leur nostalgie, leur fierté ou leur fascination pour la forêt qui les entoure. Celle qui, de juin à octobre, se montrera tantôt menaçante, tantôt bénéfique pour ceux qui y habitent et tentent l’aventure.
Le choix d'un groupe d'hommes et de femmes ayant opté pour une vie en accord avec la nature nous est ici raconté avec brio.
Le généticien et environnementaliste David Suzuki célèbre le bonheur de savoir que nous, les humains, sommes de la matière organique spongieuse dans le vaste réseau interrelié de la vie et que nous avons tout intérêt à ne pas l’oublier ! Une invitation à sortir jouer dehors et à apprendre du monde réel.
Ce film fait partie de la collection La courbe : des histoires de distanciation sociale qui nous rapprochent. Cliquez ici pour en voir plus.
Plus d’une décennie après la crise financière mondiale de 2007-2008, qu’en est-il de la mondialisation ? Le cinéaste-philosophe Jean-Daniel Lafond nous ouvre les portes du Forum économique international des Amériques, un gigantesque rassemblement annuel où économistes, financiers et politiciens s’expriment sur les grands enjeux de l’heure. Grâce aux témoignages privilégiés d’une vingtaine d’hommes et de femmes d’influence, La fin des certitudes se présente comme une méditation, à plusieurs voix, sur l’état du monde. Un documentaire d’observation qui tisse un bilan lucide de la mondialisation — avec les idéaux, les désillusions, les craintes et les espoirs qu’elle suscite — et plaide pour la naissance d’un nouvel humanisme, plus inclusif et équitable.
Pendant les préparatifs de leur pow-wow annuel, les hommes de Shoal Lake 40 racontent l’histoire de la vie dans la communauté selon leur perspective. Lorne Redsky s’emploie à faire fonctionner la station de pompage désuète : l’argent manque pour réparer les systèmes de base et il faut se servir quotidiennement de l’eau embouteillée. Alors que Lorne concentre son énergie sur la tâche monumentale qui consiste à acheminer de l’eau propre jusqu’au lieu du pow-wow, un membre de la communauté du nom de Kavin Redsky prépare sa tenue cérémonielle en vue de la danse, une démarche très personnelle liée à son parcours de guérison. Les deux hommes incarnent ces inestimables richesses que sont la communauté, la culture traditionnelle et la médecine, des cadeaux grâce auxquels la population de Shoal Lake 40 a pu trouver la résilience nécessaire pour continuer le combat pour la « route de la liberté ».
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
Les jeunes de Shoal Lake 40 racontent ce que signifie pour eux le fait d’être forcés de quitter une famille et une communauté très unies pour faire leurs études secondaires à Kenora, en Ontario. Comme l’école de la communauté n’assure la scolarité que jusqu’à la huitième année, aucune autre solution ne s’offre aux adolescents qui souhaitent poursuivre leurs études. Certains jeunes hommes peuvent travailler à la construction de la route, une rare occasion d’occuper un bon emploi au sein de la communauté : leur fierté est palpable, et ils expriment la satisfaction que leur procure cette possibilité d’assurer la sécurité de leurs aînés et d’offrir des débouchés aux générations futures. La construction de la « route de la liberté » suscite chez les jeunes beaucoup d’optimisme, malgré le racisme systémique et personnel dont ils ont déjà été victimes. Ce projet leur donne de l’espoir quant à l’avenir de leur communauté et à leur propre capacité d’y contribuer.
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
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