En Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, des milliers de travailleurs montent au Nord, comme Jos Montferrand ou François Paradis. Ces bûcherons du XXIe siècle s’initient à la forêt boréale québécoise en exerçant le métier de débroussailleur.
Loin de leur famille, ils vivent cinq à six mois par an dans des camps de travail à l’image d’un Québec nouveau. S’y côtoient Québécois d’origine canadienne-française et Néo-Québécois issus d’Afrique, d’Europe de l’Est ou d’Asie, tous venus gagner leur vie dans le bois. C’est dans cette microsociété du Nord que la cinéaste Stéphanie Lanthier nous invite à pénétrer durant une saison entière.
Pratiquant le cinéma direct à la manière de Pierre Perrault, elle documente la vie des débroussailleurs, ces « exilés » de tous âges et de toutes nationalités qui partagent avec elle leur nostalgie, leur fierté ou leur fascination pour la forêt qui les entoure. Celle qui, de juin à octobre, se montrera tantôt menaçante, tantôt bénéfique pour ceux qui y habitent et tentent l’aventure.
Ce long métrage documentaire démontre que l'avenir du monde se joue peut-être dans une école primaire du Québec. Alors qu'un enseignant met à l'épreuve une nouvelle méthode pédagogique (Recherche-Action), qui vise à préparer les enfants à relever les défis environnementaux, des élèves d’une classe de 6e année apprennent à cerner, analyser et régler un problème se posant dans leur milieu. En nous rendant témoin de leur démarche, le réalisateur Fernand Dansereau nous rappelle que c'est encore dans l'humain qu'il faut chercher des raisons d'espérer.
Documentaire sur le phénomène du dépérissement des forêts. Alors que sur toute la partie est de l'Amérique du Nord, les arbres meurent et les sols sont empoisonnés par les pluies acides, le réalisateur s'interroge et propose certaines solutions. L'éminent scientifique et communicateur David Suzuki assure la narration du film, diffusé en anglais avec sous-titres français.
Avec ce long métrage documentaire, Richard Desjardins et Robert Monderie renouent avec la veine pamphlétaire de L’erreur boréale. À coups d’images chocs, à l’aide d’archives rares et avec l’humour social qui a fait leur marque, les réalisateurs exposent avec clarté le dossier des mines au Canada. Dans un pays aux richesses minières exceptionnelles, les compagnies minières ont historiquement payé peu d’impôts sur leurs activités, tandis que les municipalités continuent d'avoir la responsabilité de construire et d’entretenir les routes sur lesquelles roulent les camions qui emportent ces richesses à l’étranger. Certains films sont pertinents, d’autres sont nécessaires. Trou Story est de ceux-là!
Documentaire sur la situation forestière au Canada. Ce film qui rend accessibles toutes les informations nécessaires à la connaissance et à la compréhension du travail de forestiers. On y souligne le rôle des gouvernements et des milieux industriels et scientifiques. On y aborde enfin toutes les grandes questions inhérentes à la forêt et à son renouvellement.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Claude Demers revisite le quartier populaire où il a grandi pour y interroger le mystère de ses origines. Dans cette chronique intime, son parcours se mêle à celui de deux jeunes garçons en âge de découvrir le monde. La ville de Verdun et le fleuve Saint-Laurent constituent la toile de fond de ce récit d’apprentissage et de ce voyage introspectif. Alliant réalisme à lyrisme, ce film est une œuvre libre, aussi humaine que poétique.
Ce documentaire dévoile les conséquences des incendies de forêt sur l'environnement. Contrairement à la croyance générale, ceux-ci jouent, dans certains cas, un rôle nécessaire pour le renouvellement et l'enrichissement du sol, ce qui entraîne un équilibre écologique bénéfique pour la vie animale. Filmé dans certains parcs nationaux les mieux connus du Canada.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Serge Giguère filme avec tendresse le processus de création exceptionnel du film d'animation MacPherson de Martine Chartrand. Le mystère Macpherson, c’est d’abord une histoire d’amitié improbable entre le grand Félix Leclerc et l’intrigant Frank Randolph Macpherson, ingénieur-chimiste jamaïcain arrivé au Québec en 1917, qui inspira la chanson « MacPherson » au poète.
Long métrage documentaire sur les Habitations Jeanne-Mance. La réalisatrice Isabelle Longtin s’est introduite dans le plus grand HLM du Québec et elle en est revenue avec Le Plan, un film qui dévoile une réalité multiethnique complexe, faite de destins individuels touchants et de mouvements de solidarité. Aux prises avec les tensions de l’immigration et avec les questions de l’intégration culturelle, les habitants du Plan semblent fiers de la bonne entente qui règne entre eux.
Long métrage de fiction inspiré du roman Nuages sur les brûlés de Hervé Biron sur la colonisation du nord du Québec dans les années 1930. Mettant en vedette Félix Leclerc, ce film évoque le dur labeur des colons de l'Abitibi aux prises avec une terre inhospitalière et la peur constante de manquer de l'essentiel pour vivre.
Avec de la débrouillardise, on peut faire face aux plus grands défis. Et quand il s’agit d’environnement, une résistance pacifique se manifeste.
Après Un royaume vous attend et Le retour à la terre, le cinéaste Pierre Perrault conclut, avec ce long métrage documentaire, son plaidoyer en faveur de la région de l'Abitibi. Le film donne la parole à Hauris Lalancette, agriculteur, personnage haut en couleur, qui se bat depuis près d'un demi-siècle pour sauver son royaume abitibien.
Âge 16 à 17 ans
Géographie - Ressources naturelles
Éducation civique/À la citoyenneté - Gouvernements provincial et fédéral
Moyen de discuter de la motivation et de la détermination de personnes qui viennent s'établir dans un nouveau pays. L'enseignant ou l’enseignante pourrait poser certaines questions aux élèves. D'où ces travailleurs immigrants puisent-ils leur ardeur au travail? Y a-t-il un lien entre cette ardeur et le fait de venir d’un autre pays? Même déterminés, ces débrousailleurs sont-ils toujours satisfaits des conditions de travail? Que réclament-ils du gouvernement et des responsables du secteur forestier plus spécifiquement?