Ce long métrage documentaire raconte l'état de panique général ressenti dans une communauté des Maritimes suite à l’arrivée d'une nouvelle menace. Il est intrépide et très réel : un coyote hybride que l’on dit issu d’un croisement avec le loup a migré dans l’Est du Canada. Lorsque l’animal déchiquète une victime au Cap-Breton, toute la Nouvelle-Écosse se trouve sur un pied d’alerte. Il s’agirait de la première attaque mortelle du genre contre un humain adulte. Des trappeurs, des scientifiques, des éleveurs de moutons, ainsi que la mère de la victime de 19 ans, interviennent. Les médias s’intéressent de plus près au dossier, et les signalements d’attaques ou les déclarations de gens ayant aperçu des coyotes poussent le gouvernement provincial à offrir des primes aux chasseurs, une mesure qui ne fait pas l’unanimité.
Avec ce long métrage documentaire, Richard Desjardins et Robert Monderie renouent avec la veine pamphlétaire de L’erreur boréale. À coups d’images chocs, à l’aide d’archives rares et avec l’humour social qui a fait leur marque, les réalisateurs exposent avec clarté le dossier des mines au Canada. Dans un pays aux richesses minières exceptionnelles, les compagnies minières ont historiquement payé peu d’impôts sur leurs activités, tandis que les municipalités continuent d'avoir la responsabilité de construire et d’entretenir les routes sur lesquelles roulent les camions qui emportent ces richesses à l’étranger. Certains films sont pertinents, d’autres sont nécessaires. Trou Story est de ceux-là!
Long métrage documentaire réalisé à l’occasion du 100e anniversaire du Royal 22e Régiment. C’est en 1914, dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, que le gouvernement canadien autorise la formation du seul bataillon francophone qui participera aux combats de la Grande Guerre. Celui-ci s’illustrera non seulement en Europe et en Corée, mais aussi en ex-Yougoslavie et en Afghanistan. Alliant témoignages, lettres de combattants et images d’archives, le cinéaste Claude Guilmain fait revivre à l’écran une page méconnue de notre histoire. Je me souviens : 100 ans du Royal 22e Régiment est une vibrante élégie à la mémoire de ceux et celles qui nous ont quittés.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Claude Demers revisite le quartier populaire où il a grandi pour y interroger le mystère de ses origines. Dans cette chronique intime, son parcours se mêle à celui de deux jeunes garçons en âge de découvrir le monde. La ville de Verdun et le fleuve Saint-Laurent constituent la toile de fond de ce récit d’apprentissage et de ce voyage introspectif. Alliant réalisme à lyrisme, ce film est une œuvre libre, aussi humaine que poétique.
Ce documentaire donne directement la parole aux militaires du Royal 22e Régiment – tous francophones. Surnommés Van Doos par les anglophones, ils ont été filmés alors qu’ils étaient en Afghanistan, en mars 2011. Avec une sincérité et un franc-parler peu communs, ils se confient simplement, et parlent d’eux et de leur travail, entre une mission de patrouille et les activités sur la base militaire. Les images et les propos recueillis transmettent toute l’importance et la complexité des enjeux sur le terrain, et témoignent d’une réalité méconnue.
Dans ce long métrage documentaire, la réalisatrice Rosie Dransfeld examine l’univers impitoyable et dangereux des travailleuses du sexe d’Edmonton. En cette ère post-Pickton, où l’impensable s’incarne dans une macabre réalité, des femmes fournissent volontairement à la police des échantillons d’ADN en vue d’une éventuelle identification.
Thriller documentaire du cinéaste Julien Fréchette, Le prix des mots relate l’escalade de procédures juridiques entourant les procès qui opposent les compagnies minières canadiennes Barrick Gold et Banro à l’auteur Alain Deneault, ses collaborateurs et les Éditions Écosociété, après la sortie du livre Noir Canada en 2008.
Long métrage documentaire sur l'expert en arts martiaux Corey Lee. Force de la nature au coup de pied impressionnant, il a su atteindre les plus hautes sphères de la profession grâce à un style de combat plein contact absolument unique. Frank est heureux de jouer le rôle qu’il a cultivé, mais il existe au moins une personne qui aimerait soulever le masque du superhéros : son fils Corey. La réputation de Frank en tant qu’illustre combattant de rue et entraîneur de renommée mondiale a creusé un fossé affectif (et physique) entre lui et Corey. Mais aujourd’hui, le jeune Lee, maintenant lui-même père de famille, aimerait renouer avec son célèbre père.
Dans ce long métrage documentaire, le réputé réalisateur et directeur photo Vic Sarin nous plonge au coeur d'une enquête fascinante sur l'histoire du colorisme – la discrimination intra-ethnique fondée sur les nuances de peau. De l'Asie à l'Amérique du Sud, Sarin va à la rencontre d'individus directement touchés par cette problématique, à commencer par une entrepreneure philippine qui fait des affaires d’or dans l’industrie milliardaire du blanchiment de la peau. Vie pigmentée entraîne le spectateur dans un étonnant tour du monde où l’on remonte aux sources mêmes d’un dysfonctionnement social d’autant plus sournois qu’il est tout en nuances.
Qu’advient-il des personnes atteintes de maladie mentale qui commettent des crimes violents? Où sont-elles gardées? Comment sont-elles traitées? Pendant 18 mois, le cinéaste gagnant de quatre prix Emmy John Kastner a obtenu un accès sans précédent à l’une de ces institutions médicolégales (autrefois appelées asiles pour criminels aliénés) : le Centre de santé mentale de Brockville. À travers ce long métrage documentaire, Kastner brosse le portrait de quatre patients — deux hommes et deux femmes — qui luttent pour prendre leur vie en main afin de réintégrer une société dans laquelle ils sont généralement craints et diabolisés.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
En Abitibi, à des centaines de kilomètres de la ville, des milliers de travailleurs montent au Nord, comme Jos Montferrand ou François Paradis. Ces bûcherons du XXIe siècle s’initient à la forêt boréale québécoise en exerçant le métier de débroussailleur.
Loin de leur famille, ils vivent cinq à six mois par an dans des camps de travail à l’image d’un Québec nouveau. S’y côtoient Québécois d’origine canadienne-française et Néo-Québécois issus d’Afrique, d’Europe de l’Est ou d’Asie, tous venus gagner leur vie dans le bois. C’est dans cette microsociété du Nord que la cinéaste Stéphanie Lanthier nous invite à pénétrer durant une saison entière.
Pratiquant le cinéma direct à la manière de Pierre Perrault, elle documente la vie des débroussailleurs, ces « exilés » de tous âges et de toutes nationalités qui partagent avec elle leur nostalgie, leur fierté ou leur fascination pour la forêt qui les entoure. Celle qui, de juin à octobre, se montrera tantôt menaçante, tantôt bénéfique pour ceux qui y habitent et tentent l’aventure.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin : un héritage
Âge 14 à 18 ans
Géographie - Sujets environnementaux
Médias - Journalisme et nouvelles
Sciences humaines - Défis environnementaux
Éducation civique/À la citoyenneté - Responsabilité citoyenne
Analysez les réactions des protagonistes à la peur que suscite la mort de Taylor Mitchell. Observe-t-on des réactions similaires lorsque se produisent d’autres types d’événements qui provoquent la peur (une attaque terroriste, par exemple)? Effectuez une recherche sur les effets physiques et cognitifs connus de la peur chez l’humain, et discutez des résultats de votre recherche. Ces informations changent-elles la manière dont les élèves perçoivent les protagonistes du film? Examinez les façons dont s’y prennent les communautés pour éviter les interactions entre les humains et les animaux — par exemple, le grizzli — et débattez de ces méthodes.