Inspiré de l’ouvrage à succès de Margaret Atwood Comptes et légendes, la dette et la face cachée de la richesse, ce long métrage documentaire de Jennifer Baichwal présente la dette sous une perspective fascinante en la décrivant comme une construction de l’imaginaire, et observe son influence sur les relations, les sociétés, les structures dirigeantes et le sort de la planète.
L'emploi pour tout le monde, pour la vie, c'est fini! Aux confins d'une époque qui s'achève, le monde du travail est en pleine mutation. Aux portes de l'an 2000, de gré ou de force, une personne sur trois sera pigiste, une sur quatre ne trouvera plus du tout de travail. Pourtant, malgré ce véritable état de crise, des individus réinventent leur vie; de nouvelles solidarités jaillissent.
Ce film, véritable porteur d'espoir et de renouveau, nous plonge en plein coeur de la vie de ceux et celles qui subissent cette crise, et qui, au fil des défis, redécouvrent la nécessité de donner vie à leurs rêves pour continuer d'exister.
Documentaire sur six jeunes militants qui s’en prennent à la chaîne de magasins Wal-Mart. Durant deux étés consécutifs, des universitaires armés de documentation imprimée visitent 36 des quelques 200 magasins Wal-Mart du pays. Le groupe, qui se fait appeler Wal-Town, s'est donné la formidable mission de sensibiliser la population aux pratiques commerciales de la chaîne américaine et aux effets des politiques de ce géant sur les villes et municipalités du Canada.
Ce long métrage documentaire s'intéresse aux profondes répercussions socio-économiques engendrées par l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Tourné sur une période de trois ans au Canada, aux États-Unis et au Mexique, ce film donne la parole à différents groupes de travailleurs, amers d'avoir été trompés par leurs patrons et leurs élus.
Conserver un emploi, préparer l'avenir... est-ce encore possible à l'ère de la mondialisation? La question est brûlante pour les travailleurs d'une usine de Shawinigan, filiale du géant Alcan. La restructuration en cours bouleverse les relations de travail. Essai cinématographique sur la toute-puissante logique économique, le film confronte les points de vue et progresse comme une enquête. Les travailleurs ne se font guère d'illusions, et leurs représentants syndicaux se buteront vite aux limites du partenariat, moyen qu'ont trouvé les patrons pour dorer la pilule.
Le 47e film de l’ONF à être nommé aux Oscars®
Ce long métrage de fiction brosse un dur portrait du monde des affaires des années 1980. Dans cette jungle de l’emploi, seul l'instinct de survie permet aux plus forts de supporter les pressions de la compétition. Chaque année en Amérique du Nord, 250 000 cadres étaient congédiés par leur entreprise et remplacés par d'autres, soi-disant plus jeunes ou plus compétents.
Documentaire controversé réalisé en 1970 par Denys Arcand dans le milieu de l'industrie textile québécoise. Le film met en lumière le phénomène de la fermeture de ces usines, la vie quotidienne des ouvriers, frappés par la maladie (surdité industrielle, pneumochonyose), et enfin, les grèves et les luttes pour se sortir de cette pénible situation.
Plus d’une décennie après la crise financière mondiale de 2007-2008, qu’en est-il de la mondialisation ? Le cinéaste-philosophe Jean-Daniel Lafond nous ouvre les portes du Forum économique international des Amériques, un gigantesque rassemblement annuel où économistes, financiers et politiciens s’expriment sur les grands enjeux de l’heure. Grâce aux témoignages privilégiés d’une vingtaine d’hommes et de femmes d’influence, La fin des certitudes se présente comme une méditation, à plusieurs voix, sur l’état du monde. Un documentaire d’observation qui tisse un bilan lucide de la mondialisation — avec les idéaux, les désillusions, les craintes et les espoirs qu’elle suscite — et plaide pour la naissance d’un nouvel humanisme, plus inclusif et équitable.
Avec ce long métrage documentaire, Richard Desjardins et Robert Monderie renouent avec la veine pamphlétaire de L’erreur boréale. À coups d’images chocs, à l’aide d’archives rares et avec l’humour social qui a fait leur marque, les réalisateurs exposent avec clarté le dossier des mines au Canada. Dans un pays aux richesses minières exceptionnelles, les compagnies minières ont historiquement payé peu d’impôts sur leurs activités, tandis que les municipalités continuent d'avoir la responsabilité de construire et d’entretenir les routes sur lesquelles roulent les camions qui emportent ces richesses à l’étranger. Certains films sont pertinents, d’autres sont nécessaires. Trou Story est de ceux-là!
En 1978, Pierre Hébert utilise le court métrage documentaire et l’animation pour s’inscrire en faux dresser une charge contre un système capitaliste qui exclut systématiquement une main d’œuvre vouée au chômage. Grâce à l’animation, aux compositions originales et à des moments audios et vidéos captés sur le vif, Entre chiens et loup donne nous permet d’avoir un aperçu d’une vie qui reste bien monotone malgré les bouleversements sociaux qui marquent le pays.
Ce long métrage documentaire raconte un événement qualifié aujourd'hui d'historique dans les milieux syndicaux. Au début du mois de décembre 1984, les membres canadiens des Travailleurs unis de l'automobile (TUA) ont voté une résolution visant à rompre tout lien formel les unissant à leurs homologues américains. Filmé dans les couloirs enfumés de l'hôtel Royal York à Toronto, ce film dévoile les dessous de l'affrontement entre le chef du syndicat canadien Bob White et la General Motors du Canada.
Esclave de la vitesse absolue, l'homme pressé «zappe» sa vie. À l'utopie de la civilisation des loisirs semble avoir succédé le temps de la performance et du tout-communication. De nos jours, la technologie s'emballe, le temps s'accélère et paradoxalement, l'homme contemporain n'a jamais été aussi coupé de lui-même. Mais au-delà du constat alarmiste, la réconciliation avec soi et un temps plus personnel reste néanmoins envisageable. Documentaire et fiction, le film s'attache au parcours de plusieurs individus pris dans la tourmente du monde moderne.
Inspiré de l’ouvrage à succès de Margaret Atwood Comptes et légendes, la dette et la face cachée de la richesse, ce long métrage documentaire de Jennifer Baichwal présente la dette sous une perspective fascinante en la décrivant comme une construction de l’imaginaire, et observe son influence sur les relations, les sociétés, les structures dirigeantes et le sort de la planète.
Âge 14 à 17 ans
Sciences humaines - Enjeux contemporains
Sciences humaines - Économie
Éthique et culture religieuse - Valeurs morales
Après avoir visionné le film, les élèves discutent de son principal thème : la dette due et la dette remboursée. En équipes, les élèves mettent à profit l’expérience acquise dans des activités théâtrales comme l’improvisation, pour écrire et présenter des sketches sur le même thème. Ils peuvent aussi approfondir la question à l’aide d’autres textes ou vidéos sur des thèmes semblables soumis par l’enseignant.