Manicouagan : un million de tonnes de ciment, trois ans de dur labeur et des perspectives immenses. Comme ils ont maté la rivière, dominé la forêt, les Canadiens iront au bout de leur force pour mettre sur pied un rêve devenu réalité et leçon pour l’avenir.
Ce film est d'abord un documentaire sur l'exploitation des tourbières du Bas-Saint-Laurent qui exportent aux États-Unis la très grande partie de leur production d'humus : mais le film est aussi l'histoire de l'exploitation de la nature par l'homme et de l'homme par l'homme.
Ce court métrage documentaire est un fascinant portrait du Québec urbain et rural à la fin des années 1960, alors que la province fait son entrée dans la modernité. L’œuvre collective réalisée pour le ministère de l’Industrie et du Commerce du Québec fait appel à plusieurs figures québécoises majeures, dont Michel Brault, Gilles Groulx et Gérald Godin.
Documentaire sur l'immigration massive de Chinois venus de Hong Kong à Vancouver. Le film dévoile leur mode de vie et leur rôle capital dans l'économie canadienne et mondiale. Au-delà de l'économie, la diaspora chinoise est soudée par la puissance des liens du sang.
Documentaire sur les conséquences sociales et environnementales de la multiplication rapide des mégaporcheries. Abandonnés par l'état, des groupes de citoyens élèvent la voix et se réapproprient la démocratie. Grains de sable inattendus dans une machine bien huilée par le dogme néolibéral, ils revendiquent une société à échelle humaine.
Court métrage documentaire, classique du cinéma direct, témoignant de la vie de 165 bûcherons isolés dans les forêts enneigées du Haut-Saint-Maurice.
Dans ce long métrage de fiction d’Arthur Lamothe, qui met en vedette Monique Miller, une jeune femme rêve du Mexique au milieu des ouvriers de la Manicouagan. Mariée à un diplômé de l'École polytechnique qui travaille au célèbre barrage, elle échoue dans sa tentative de le seconder et décide de partir pour la chaude vallée de Mexico. Mais, au moment de concrétiser son rêve, elle flanche et rentre dans sa roulotte.
C’est pour ce film que Gilles Vigneault a écrit la célèbre chanson « Mon pays », intronisée depuis au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens.
« Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver. » ─ Gilles Vigneault
Pamphlet cinématographique réalisé par Gilles Groulx à un moment de fièvre populaire exceptionnelle au Québec, quelques mois après le front commun des trois syndicats québécois les plus importants (CSN, FTQ, CEQ) face au gouvernement québécois. Œuvre personnelle et militante d'un cinéaste québécois engagé, sa philosophie s’oppose à la « société de consommation » perçue comme la suprême incarnation du mal.
Aux efforts de l'homme, l'immense région qu'arrose le fleuve Mackenzie oppose toujours son immensité, sa froidure, ses cimes. Mais tous les jours, elle cède un peu plus aux avances de la civilisation. Hay River, Yellowknife, Port Radium et Aklavik sont en plein essor.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
À travers la confrontation à l'âge adulte d'un jeune homme de vingt ans et de sa compagne, dont la difficulté d'être, en toile de fond, symbolise virtuellement le destin de tout un peuple, ce film pose la grande question de l'accession à la maturité politique du peuple québécois telle que perçue par un cinéaste épris d'idéal et d'absolu.
L'album Blue World, de John Coltrane, musique du film Le chat dans le sac, est vendu par Impulse! / Universal Music Enterprise.
En 1838, la Société des Vingt-et-un, formée à La Malbaie, entreprend le développement de la vaste région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, jusque-là sous le contrôle de la Compagnie de la baie d'Hudson. L'exploitation forestière est l'objectif premier. Mais la colonisation, soutenue par le clergé, accélère l'occupation du territoire. Très bien documenté, le film rappelle les grands moments d'une histoire régionale faite de luttes acharnées et de réussites exemplaires.
Documentaire racontant un chapitre significatif de l'histoire du Québec : le développement des régions. Le cinéaste revisite l'héritage du cinéma québécois tourné en Abitibi, marchant dans les traces de Pierre Perrault. Au coeur de la crise économique des années 1930, le gouvernement organise le transport de plus de 80 000 colons pour fonder un pays neuf sur les territoires vierges de l'Abitibi. Toutefois, plusieurs quitteront ces terres durement défrichées, cherchant un meilleur sort à la ville. Mais de génération en génération, la famille Lalancette persiste à construire l'avenir sur sa terre. Denys Desjardins les suit dans leur quotidien.