Conviction envisions alternatives to prison through the eyes of women behind bars and those fighting on the front lines of the decarceration movement.
Ce long métrage documentaire explore la question de la prostitution au Canada et dans le reste du monde en faisant entendre les points de vue souvent contradictoires des travailleuses du sexe, des décideurs, des juristes et des consommateurs masculins. À la lumière du jugement historique de la Cour suprême du Canada, ce documentaire très à propos examine le cas de la Suède et de la Nouvelle-Zélande et nous propose un compte rendu percutant de ce qui est vraiment en jeu.
Avertissement: Ce film traite d'un sujet controversé. Pour un public averti.
Suite à la sortie du film Sexe à vendre, le professeur Alan Young, avocat des demanderesses dans la cause Bedford c. Canada et participant du film, a communiqué avec l’ONF pour se plaindre du fait que le film rend compte de l’affaire de manière incomplète et inexacte. L’ONF reconnaît que la question constitutionnelle ne constitue pas l’objet du film. L’objectif du film est plutôt d’examiner la controverse actuelle au Canada touchant la décriminalisation de la prostitution, dont l’affaire Bedford constitue une des facettes. L’objectif est de créer un film encourageant les Canadiens à prendre part à un débat éclairé sur la prostitution dans une perspective nationale et internationale. L’ONF croit que le film atteint cet objectif. Dans l’esprit d’approfondir un débat en toute connaissance de cause sur ces questions, y compris le volet constitutionnel de la question, et en réponse aux préoccupations du professeur Young, l’ONF fournit les liens ci-dessous vers les mémoires soumis par les parties à la Cour suprême du Canada ainsi que les liens des jugements devant les trois cours canadiennes qui ont entendu l’affaire. Le troisième jugement, celui de la Cour suprême du Canada, a été rendu en décembre 2013, après l’achèvement du film. La Cour suprême a déclaré inconstitutionnelles les trois lois relatives à la prostitution contestées par le professeur Young, mais a suspendu l’effet de son jugement pour une année pour permettre au Parlement de décider s’il convient d’adopter de nouvelles lois, assurant ainsi que le débat sur la décriminalisation de la prostitution se poursuivra au Canada pendant un certain temps.
Mémoires déposés par les parties devant la Cour suprême du Canada
Jugements de la Cour supérieure de l’Ontario (tribunal de première instance), de la Cour d’appel et de la Cour suprême du Canada :
Canada (Procureur général) c. Bedford, 2013 CSC 72 (Cour suprême du Canada)
Canada (Procureur général) c. Bedford, 2012 ONCA 186 (Cour d’appel de l’Ontario)
Bedford c. Canada, 2010 ONSC 4264 (CanLII) (Cour supérieure de l’Ontario)
Ce court métrage d'animation d'Eugene Fedorenko raconte l'histoire d'un enfant rejeté et recueilli par deux clochards. Ce film, qui a remporté l'Oscar® du meilleur court métrage d'animation en 1979, a été réalisé pour commémorer la déclaration de l’UNICEF sur les droits de l’Enfant. Il illustre le principe suivant : «L'enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité. » Un court métrage sans parole avec la participation des Mimes électriques au bruitage.
Un grand-père conduit son petit-fils à la gare. Tout au long de son voyage, celui-ci découvre, de la fenêtre du train, les problèmes qui bouleversent le monde et imagine des solutions pour rendre heureux tous les enfants de la planète. Synthèse du premier volet de la collection Droits au coeur/Rights from the Heart, Voir le monde/To See the World internationalise pour les 5 à 8 ans la question des droits de l'enfant.
Investigation sur la transformation du langage issue de la COVID-19. Les interrelations sociales qui sont complètement bouleversées aujourd’hui laissent place à une réinterprétation de certains termes qui portent tout à coup une valeur mortifère. Le film est une messe funèbre en l’honneur du mot «contact».
Qu’advient-il des personnes atteintes de maladie mentale qui commettent des crimes violents? Où sont-elles gardées? Comment sont-elles traitées? Pendant 18 mois, le cinéaste gagnant de quatre prix Emmy John Kastner a obtenu un accès sans précédent à l’une de ces institutions médicolégales (autrefois appelées asiles pour criminels aliénés) : le Centre de santé mentale de Brockville. À travers ce long métrage documentaire, Kastner brosse le portrait de quatre patients — deux hommes et deux femmes — qui luttent pour prendre leur vie en main afin de réintégrer une société dans laquelle ils sont généralement craints et diabolisés.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Documentaire sous tension tourné par une équipe qui n'a pas eu froid aux yeux pour explorer la route de la drogue. Tourné en Colombie, au Québec, en Europe et aux États-Unis, le film met en lumière des personnages hors du commun - avocat, trafiquant, politicien, agent double, tueur à gage, des témoins aux premières loges du crime, qui font le procès d'un système de répression dépassé par les événements.
John Kastner, couronné à 4 reprises aux Emmy, et réalisateur de Life with Murder, signe ce long métrage documentaire sur la maladie mentale, la violence et le droit des victimes. Bénéficiant d’un accès extraordinaire à un établissement psychiatrique judiciaire, le cinéaste et son équipe nous montrent comment les psychiatres traitent les criminels qui présentent des troubles mentaux importants. Ces patients qu’on aurait, il n’y a pas si longtemps, considérés comme incurables et si dangereux qu’il aurait fallu les incarcérer à vie peuvent aujourd’hui être relâchés et réintégrés au sein de la communauté.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
AVERTISSEMENT: Ce film traite d'abus sexuels sur des enfants. Certains propos peuvent choquer.
Pourquoi taire les choses les plus graves ? Le silence ne contribue-t-il pas à perpétuer la souffrance ? Des années 1950 aux années 1980, des prêtres catholiques ont commis de nombreux abus sexuels sur de jeunes garçons dans plusieurs villages francophones du Nouveau-Brunswick. Mis au grand jour alors que les victimes avaient atteint la cinquantaine, ces scandales ont provoqué effarement et indignation dans les médias et l’opinion publique. Pourquoi les communautés affectées ont-elles si longtemps préféré le secret à la justice et à la vérité ? Profitant de leur influence pour imposer un « silence pieux » à leurs paroissiens, plusieurs figures d’autorité ont construit une véritable structure d’abus qui témoigne tout autant des oppressions propres aux populations acadiennes que du déni systémique de l’Église catholique. Interpellée par la puissance du silence collectif, la cinéaste chevronnée Renée Blanchar cherche à en démêler les causes profondes en allant à la rencontre des survivants. Avec le film Le silence, elle nous amène au plus près de l’humanité de ces hommes brisés, et révèle ce qui unit et désunit, hier comme aujourd’hui, les communautés acadiennes.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Fiction juxtaposant les valeurs d'hier à celles d'aujourd'hui autour du thème du Souvenir. Un vétéran de la Seconde Guerre mondiale se fait attaquer par de jeunes voyous quelques jours avant le jour du Souvenir, et dépouillé de ses médailles et de son argent.
À Saskatoon, en janvier 2000, sous une température glaciale de -20 ºC, le jeune autochtone Darrell Night est abandonné sur le bord de la route par deux policiers. Il parvient à échapper à une mort certaine en s'abritant dans une centrale électrique située aux abords de la ville.
Plus tard, à sa grande stupeur, Darrell apprend que le corps gelé d'un Autochtone est découvert dans les mêmes environs. Quelques jours plus tard, le scénario se répète quelques centaines de mètres plus loin.
Le choc de deux mondes (Two worlds Colliding) nous fait un récit des événements bouleversants entourant la mort tragique de ces deux jeunes autochtones. De plus, le film expose la dissidence d'une communauté méfiante face à une force policière qui doit maintenant affronter la vérité.
M. Night décide de partager sa mésaventure publiquement. Son action déclenche une série d'événements, dont l'ouverture d'une enquête majeure de la GRC sur plusieurs de ces morts suspectes, la condamnation des deux officiers qui ont abandonné Darrell, et la reprise d'une autre enquête sur le cas de Neil Stonechild trouvé mort dans les mêmes circonstances en 1990.
Dans une entrevue unique, Night nous raconte son cauchemar, et les parents de Lawrence Wegner, l'une des victimes, nous font part avec une grande émotion de leur impatience face à l'incapacité des autorités à trouver des réponses.
Un sergent sympathisant à la cause de Night et l'enquêteur spécial qui l'aide dans cette affaire partagent des sentiments de honte vis-à-vis de leur profession. Est-ce que la venue d'un nouveau chef de la GRC à Saskatoon réussira à rapprocher ces deux mondes?
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