AVERTISSEMENT: Ce film traite d'abus sexuels sur des enfants. Certains propos peuvent choquer.
Pourquoi taire les choses les plus graves ? Le silence ne contribue-t-il pas à perpétuer la souffrance ? Des années 1950 aux années 1980, des prêtres catholiques ont commis de nombreux abus sexuels sur de jeunes garçons dans plusieurs villages francophones du Nouveau-Brunswick. Mis au grand jour alors que les victimes avaient atteint la cinquantaine, ces scandales ont provoqué effarement et indignation dans les médias et l’opinion publique. Pourquoi les communautés affectées ont-elles si longtemps préféré le secret à la justice et à la vérité ? Profitant de leur influence pour imposer un « silence pieux » à leurs paroissiens, plusieurs figures d’autorité ont construit une véritable structure d’abus qui témoigne tout autant des oppressions propres aux populations acadiennes que du déni systémique de l’Église catholique. Interpellée par la puissance du silence collectif, la cinéaste chevronnée Renée Blanchar cherche à en démêler les causes profondes en allant à la rencontre des survivants. Avec le film Le silence, elle nous amène au plus près de l’humanité de ces hommes brisés, et révèle ce qui unit et désunit, hier comme aujourd’hui, les communautés acadiennes.
Pour mieux saisir l’essence du bonheur, la réalisatrice Nathalie Hébert donne la parole à Lucien Comeau, « philosophe du quotidien » et musicien de Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick. Un portrait en toute simplicité, qui suscite pourtant une réflexion profonde sur le sens de la vie et la réussite, au-delà des idées préconçues.
Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Le deuil périnatal reste encore aujourd’hui un sujet méconnu, et les parents qui le vivent se retrouvent bien souvent isolés et sans ressources. Coréalisé par Samuel-A. Caron et France Gallant, L’instant d’une vie pose un regard éclairant sur cet enjeu délicat. Nous y suivons un groupe de parents endeuillés qui s’organisent pour offrir du soutien dans leur région, poussés par leur détermination à briser l’isolement. Vecteur de conversation, ce film est porteur d’espoir et source d’inspiration.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Documentaire sur la lutte citoyenne ayant mené à la réouverture de l'hôpital l'Enfant-Jésus. Le 2 mars 2004, le gouvernement conservateur de M. Bernard Lord annonce que l'hôpital de Caraquet sera transformé en un Centre de santé communautaire. La population de la région se mobilise et pendant un an et demi, les citoyens lutteront pour garder chez eux les services de soins de santé. Un film sur la solidarité humaine.
Documentaire sur la congrégation Notre-Dame-du-Sacré-Cœur (NDSC), qui a grandement contribué à la sauvegarde de la langue et de la culture acadienne. Convaincue de l’importance de l’éducation pour les femmes, cette communauté religieuse assure un enseignement supérieur en français aux jeunes Acadiennes, offert pour la première fois au Nouveau-Brunswick. Les religieuses NDSC militent aujourd’hui avec la même conviction pour les droits des plus démunis de la société et pour une plus grande place des femmes dans l’Église catholique.
Une poignante réflexion sur la responsabilité de prendre soin des enfants, fondamentale pour le salut de l’humanité, qui porte à l’écran l’entièreté du poème Plus haut que les flammes de Louise Dupré.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Les femmes musulmanes dérangent, intriguent, polarisent, prises au piège dans un carcan forgé par un amalgame d’histoires à la une. Si les médias aiment à les dépeindre comme étant soumises et réduites au silence, la réalisatrice Saïda Ouchaou-Ozarowski a préféré s’éloigner de cette image caricaturale à laquelle elle ne s’identifie pas. Elle est allée à la rencontre de six Canadiennes de confession musulmane prêtes à discuter de ce qui a façonné leur identité. Le documentaire À pleine voix pose un regard intimiste sur le parcours de ces femmes, ayant comme point commun l’envie de partager leur vision de l’islam.
Plus le film avance, plus on constate que les protagonistes remettent non seulement en question nos perceptions envers ces communautés trop souvent stigmatisées, mais démontrent qu’au-delà de nos différences, nous sommes tous à la recherche de liberté et d’équité.
Quarante ans après le documentaire Éloge du chiac du grand Michel Brault, ce long métrage de Marie Cadieux reprend la discussion linguistique et socioculturelle où il l’avait laissée en 1968. De simples citoyens, des artistes et même des spécialistes français déclarent à leur façon leur amour pour le chiac, cette langue intimement liée à l’identité acadienne qui est parlée au sud-est du Nouveau-Brunswick. Une réflexion passionnante sur l’avenir de la francophonie au Canada et dans le monde.
Court métrage documentaire qui dresse le portrait de l'industrie de la pêche de coques au Nouveau-Brunswick. Des touristes curieux qui font la queue devant un casse-croûte pour déguster les fameuses coques frites ou fried clams. Des familles entières qui pêchent le coquillage blanc sur la batture, pantalons relevés et nez au vent. Ces tableaux de la vie quotidienne des Acadiens des Maritimes se raréfient en même temps que la ressource. Les pêcheurs de coques du parc national Kouchibouguac en savent quelque chose. Ils n'échappent pas à la triste réalité des pêcheries du monde entier et la viabilité de leur métier est en péril. La dernière batture raconte le déclin de ce mollusque qui engendre l'effritement d'une coutume et d'un mode de vie.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Jean-Paul Melanson et Victor Cormier, survivants du prêtre Camille Léger à Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick.
Âge 18 à 18 ans
Mini-Leçon - Le silence : La réparation communautaire Mini-Leçon - Le silence : Les agresseurs au sein des organisations Mini-Leçon - Le silence : Les victimes du silence
Santé/Formation personnelle - Identité
Santé/Formation personnelle - Sexualité
Éducation civique/À la citoyenneté - Droits humains
Âge recommandé : 18 ans et plus