Deuxième partie de l'ensemble, ce document comprend des extraits de 11 films tournés entre 1953 (Monsieur le maire de Raymond Garceau) et 1961 (Golden Gloves de Gilles Groulx). Thèmes abordés : l'immigration, la coopération, la syndicalisation, la politique municipale, le sport amateur et la sauvegarde des traditions.
Ce long métrage documentaire propose la mémoire en remède à l'oubli. Car le temps presse. Une génération de jeunes Chiliens a grandi dans l'ignorance des faits entourant le coup d'État du 11 septembre 1973. Ce jour-là, le gouvernement socialiste démocratiquement élu de Salvador Allende est renversé par le général Pinochet. Ce jour-là, Juan devait se marier. Il a failli mourir en combattant les troupes du dictateur. En sa compagnie, Patricio Guzman retourne pour la première fois au Chili, 23 ans plus tard. Dans ses bagages, il apporte La bataille du Chili. À l'époque, le film avait fait le tour du monde, mais il reste interdit au Chili. Discrètement, le cinéaste le montre aux siens, le fait découvrir aux jeunes. Après la projection, une petite assemblée d'étudiants est en état de choc. Leur soif de vérité est inextinguible. Ils se sentent investis d'un devoir historique. Ce sont eux qui feront le Chili de demain.
Documentaire sur l’identité acadienne dont Édith Butler signe la musique. Ce film nous fait voyager au cœur de la famille acadienne dispersée pour nous faire saisir de l’extérieur les perspectives d'avenir toutes nouvelles sur la vie sociale, économique, culturelle, religieuse, traditionnelle et même politique de l'Acadie. Tourné au Canada, en France et en Louisiane.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Justin Simms examine les changements culturels et les relations modernes à travers le prisme du recueil éponyme de Michael Crummey, ouvrage marquant de la littérature terre-neuvienne. Mêlant dramatisations, séquences contemporaines d’interprétation et entretiens avec cet écrivain attachant, le film explore sur un ton intimiste l’évolution de chacun en fonction de l’environnement présent et du passé.
Court métrage avec William Shatner. Le célèbre comédien a de quoi microbloguer : le gouverneur général du Canada lui décerne un Prix de la réalisation artistique. Pour souligner cet honneur, il prend les commandes de notre patrimoine et nous offre une interprétation mémorable de l’hymne national du Canada. En artiste accompli – comédien, écrivain et vedette du disque – le capitaine Kirk vise de nouveaux espaces en jouant la comédie et en menant le patriotisme vers des contrées jamais atteintes jusqu’ici… et qui ne devraient plus jamais l’être!
Produit par l’Office national du film du Canada, en collaboration avec le Centre National des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur Général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur Général pour les Arts du spectacle 2011.
Ce court métrage d'animation de Martine Chartrand (Âme noire) raconte le lien d'amitié tissé au Québec, vers 1933, entre Félix Leclerc et Frank Randolph Macpherson, un ingénieur-chimiste jamaïcain qui inspira au célèbre poète une chanson sur la drave. Entre fiction et documentaire, à travers des séquences porteuses d’Histoire et autour de la mise en images de la chanson, la cinéaste réalise une animation de peinture sur verre, évoquant avec délicatesse les sentiments qui auraient lié l’ingénieur et l’une des sœurs du poète.
Long métrage documentaire sur les débuts de l'Office national du film du Canada et sur l'effort de propagande le plus important de notre histoire. Aux yeux de certains, le documentaire constitue la forme d'art national du Canada. Si tel est le cas, nous devons à l'ONF d'avoir établi les fondements de cet art au cours des six premières années de son existence, soit entre 1939 et 1945, grâce à la vision inspirée et à la vigilance de John Grierson. Le cinéaste Robert Lower ne fait appel qu'aux films et aux photos de l'ONF datant de cette époque pour recréer l'image du Canada qui s'en dégage, et cherche dans celle-ci le pays que nous connaissons aujourd'hui.
Portrait documentaire sur Léonard Forest. Il nous parle de ses films, de poésie, de ses aspirations, de ses rêves. Acadien au parcours important pour les francophones, cet artiste a façonné le Programme français de l'ONF. Donnant la parole à ses compatriotes acadiens, sa pratique l'a amené vers un cinéma de questionnement. Inspiré par l'œuvre de Léonard Forest, le cinéaste acadien Rodolphe Caron lui donne la parole.
Crisis, Lonely Boy, Chronique d'un été. Ces films vous sont peut-être inconnus, mais leur influence s'exerce partout chaque jour, tant au journal télévisé que dans les vidéoclips, ou sur Internet. Née au tournant des années 50 et 60, la révolution du cinéma vérité (ou cinéma direct) fut lancée par une bande de cinéastes passionnés, exaspérés par les documentaires guindés qu'on présentait alors. Leur manière de travailler et leur désir inébranlable de filmer le réel comme ils le voyaient ont bouleversé non seulement le style documentaire mais tout le champ cinématographique. Ce long métrage présente de nombreux extraits des classiques du cinéma vérité et relate, pour la première fois, les péripéties d'une révolution qui a transformé pour toujours notre manière de faire du cinéma. Cinéma vérité : le moment décisif est signé par Peter Wintonick, qui a aussi réalisé Manufacturing Consent : Noam Chomsky and the Media, documentaire acclamé partout dans le monde; il est produit par Éric Michel dont le film, 50 ans, réalisé par Gilles Carle a remporté une Palme d'or à Cannes, et par Adam Symansky, gagnant d'un Oscarmd à Hollywood.
Documentaire réalisé par Hubert Aquin en 1962 portant sur une tournée de 24 heures dans le quartier populaire Saint-Henri à Montréal. On y découvre la simplicité de cette population sans complexes, ni très riche, ni absolument pauvre, qui a commencé à décroître alors que Saint-Henri n'est plus le royaume des tanneries qu'il était jadis. Le film a été inspiré par le roman Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy.
Animation mêlant habilement fiction et réalité, le film nous livre un récit fantaisiste, dénonçant le pouvoir de la publicité télévisuelle. Gagnant d’une dizaine de prix internationaux.
Ce long métrage documentaire fouille les complexités de la notion de propriété intellectuelle à l’ère du partage de fichiers pair-à-pair. Le cinéaste militant du Web Brett Gaylor interroge des acteurs importants du débat, dont le roi des collages musicaux de Pittsburgh, Girl Talk. Création de « remixage » en soi, RiP fracasse les barrières entre utilisateurs et producteurs et conteste les limites de « l’utilisation équitable ».
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