Dans ce court métrage documentaire filmé à Pangnirtung, au Nunavut, deux aînés se remémorent les danses qui avaient lieu dans leur communauté il y a 50 ans. L’un d’eux, le maître de l’accordéon Simeonie Keenainak, ne tarde pas à faire retentir une musique entraînante. Keenainak célèbre les plaisirs de la musique et de la danse, pour le plus grand bonheur de la famille, des amis et de la communauté entière.
Ce court métrage documentaire rend hommage au savoir-faire qu’exige la fabrication traditionnelle des traîneaux et saisit dans la foulée le plaisir vivifiant de la glisse.
Court métrage documentaire dans lequel on observe le chasseur Joshua Atagooyuk guetter en silence, penché au-dessus du trou d’air d’un phoque. Pendant que le soleil poursuit sa trajectoire et que les heures s’écoulent, Atagooyuk patiente en attendant le moment propice pour frapper.
Fidèle à l’esprit du classique de l’ONF, Comment construire votre iglou, paru en 1949, ce court métrage documentaire nous présente Dean Ittuksarjuat, occupé à bâtir la traditionnelle habitation inuk. De la première entaille du couteau à neige, à la sculpture de l’entrée une fois posé le dernier bloc sur le toit, nous observons ce fascinant processus de l’intérieur et de l’extérieur.
Ce magnifique court métrage documentaire capte la majesté des glaces sculptées par le vent et l’eau. Des images filmées en accéléré révèlent la dynamique danse « intertidale » de l’eau et des glaces de l’Arctique.
Ce court métrage documentaire suit le chauffeur Abdoul Aziz Sakho. Celui-ci fixe l’enseigne lumineuse numéro 148 sur son taxi et se prépare à une soirée de routine. Il conduira les passagers habituels vers leur destination à l’intérieur ou aux environs d’Iqaluit. Comment se douterait-il de ce qui l’attend?
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au cœur de ses origines.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Le retour de la cinéaste inuk Nyla Innuksuk dans sa ville natale d’Igloolik est un parcours rempli d'émotion qui aboutit à l'allumage d'une lampe à huile inuite.
« Le Grand Nord est le lieu où je me sens parfaitement moi-même. » Dans ce court métrage documentaire évocateur, l’Inuk Susan Aglukark, auteure-compositrice-interprète et humanitaire, entremêle des histoires d’artiste, de famille et d’appartenance en explorant les changements culturels complexes qui se sont produits dans la vie inuk depuis une cinquantaine d’années. Braquant sa lentille sur les turbulences causées par la transition coloniale, la réalisatrice Nyla Innuksuk examine les forces qui ont modulé la voix de la chanteuse et comment cette voix se traduit maintenant dans la nouvelle génération d’artistes inuit.
Ce film est produit par l’ONF, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2016.
Chanson de l’Arctique, de l’artiste, conteuse et réalisatrice inuite Germaine Arnattaujuq (Arnaktauyok), est un court métrage d’animation qui présente des histoires orales sur la création provenant de la région d’Iglulik, au Nunavut : le corbeau qui apporte la lumière du jour au monde, les géants qui se transforment en montagnes, et les animaux qui créent des constellations chatoyantes et des aurores boréales. Le film rend les connaissances traditionnelles accessibles aux jeunes générations en combinant certaines œuvres de Germaine Arnattaujuq avec des animations et une narration en inuktitut. Ces légendes sont chantées de manière envoûtante, insufflant au film une impression de beauté méditative. Chanson de l’Arctique ne se contente pas de transmettre le savoir inuit, mais met aussi en lumière l’univers foisonnant de l’art inuit qui s’est épanoui dans l’Arctique canadien et continue de ravir le public à travers le monde.
La nuit du Nalujuk nous invite à examiner de près une réjouissante — et parfois terrifiante — tradition de la population inuite du Labrador. Chaque année, le 6 janvier, de la nuit noire du Nunatsiavut émergent soudain des Nalujuit se profilant sur la glace de mer. Bien qu’ils se déplacent sur deux jambes, leurs visages évoquent ceux d’animaux, de squelettes ou de créatures d’outre-tombe. La neige crisse sous leurs pas alors qu’ils s’approchent de leur destination : la communauté inuite de Nain.
Malgré les frayeurs qu’elle suscite, la nuit du Nalujuk est une tradition très prisée qui, l’espace d’un soir, réconcilie plaisir et peur. Rarement observée à l’extérieur du Nunatsiavut, cette manifestation annuelle offre à la population inuite, tous âges confondus, une formidable occasion d’illustrer son courage et de se rassembler, en tant que communauté, pour célébrer sa culture et ses traditions.
La cinéaste inuite Jennie Williams entraîne le public directement au cœur de l’action dans cet effrayant court métrage documentaire en noir et blanc qui nous révèle une soirée d’hiver unique en son genre.
Âge 9 à 17 ans
Études autochtones - Les arts
Échanger sur la musique inuite et les instruments utilisés pour en jouer. Pendant le visionnage, demander aux élèves de trouver à quel endroit a été tourné le documentaire, puis de déterminer l’origine de « la chose qui chante ». En petites équipes, les élèves effectuent une recherche sur l’inuktitut et l’écriture syllabique qu’elle utilise. Puis, ils rédigent de courtes phrases sur Pangnirtung dans cette langue.