L’un des films abstraits dont l’image et le son ont été peints directement sur la pellicule et que Norman McLaren a réalisés, à New York, avec l’objectif de les vendre au musée Guggenheim.
Ce film ne traite pas du mouvement (si par mouvement on entend déplacement dans un espace bi ou tridimensionnel), mais de changement: le changement dans la quantité et la couleur de la lumière sur un écran où tout le reste est statique. Normalement, l'animateur combine changement et action; ici le changement est étudié séparément.
Film d'animation montrant McLaren qui tente de souhaiter la bienvenue à l'auditoire lors d'un festival de films. Un microphone qui possède sa vie et sa volonté l'en empêche. McLaren finira par animera les objets de façon magique.
Un des deux films tridimensionnels réalisés par McLaren. Animation image par image de découpages de papier photographiés et d'éléments tracés directement sur la pellicule. Son tracé à la main composé et enregistré sur deux bandes distinctes pour écoute stéréophonique.
Explication des procédés employés dans le dessin du son synthétique. Les vibrations sonores sont reproduites sur la pellicule en motifs de formes et de largeurs variables, qui se transforment à leur tour en sons sous la cellule photoélectrique. Cette technique est utilisée dans les courts métrages Points et Boucles.
Le titre et l'avant-propos de ce film, donnés en huit langues, annoncent une oeuvre expérimentale de Norman McLaren, réalisée à l'aide de motifs dessinés directement sur la pellicule avec une plume ordinaire et de l'encre. Étoiles et bandes exécutent des acrobaties au son d'une musique martiale.
Un film d'animation, dans lequel le «boogie» exécuté par Albert Ammons et le «doodle», ou griffonnage, dessiné par Norman McLaren, s'unissent pour constituer un tourbillon de rythmes et de couleurs.
Dans ce court métrage documentaire, Norman McLaren met en abyme son propre film New York Lightboard en captant les réactions des New-Yorkais à Times Square lorsqu’ils aperçoivent un panneau-réclame animé présentant le Canada d’une amusante façon. Film sans paroles.
Réalisé pour la série Chants populaires, une série de films sur des chansons folkloriques canadiennes-françaises. Dessins à la gouache, sur fond noir, photographiés au zoom et superposés pour donner l'effet du mouvement d'un canot sur des lacs et des rivières. Diffusé dans le cadre de Chants populaires nº 5 et de Chants populaires nº 6. En combinant la technique du travelling avant à des paysages peints à la tempéra, Norman McLaren a réussi à insuffler une étonnante fluidité à ce court métrage d’animation, mettant en images la chanson folklorique M’en revenant de la jolie Rochelle. Produit pour la série Chants populaires, l’animation C’est l’aviron déploie toute la magie de McLaren, qui crée l’illusion d’une longue descente de rivière en canot.
Court métrage expérimental explorant les possibilités de l'animation par intermittence et des images spasmodiques. Norman McLaren joue avec les lois de la persistance rétinienne dans une œuvre de pure imagination faisant penser tantôt à un feu d'artifice très nourri, puis ensuite à un dessin lent à se former et dont on ne perçoit que des touches rapides et éphémères. Film sans paroles.
Étude et illustration du mouvement composé (lorsque deux catégories de mouvements apparaissent simultanément dans une seule action); explication des mouvements d'éléments articulés (comme chez les animaux et les humains); démonstration d'un geste humain où l'émotion va croissant; la stroboscopie en animation.
Démonstration de l'écran d'épingles faite par son créateur, Alexandre Alexeïeff et Claire Parker à un groupe de techniciens et d'artistes de l'Office national du film dépositaire de cet instrument de création artistique unique au monde. Tous les principes de base concernant l'utilisation de l'écran sont énoncés dans ce film.