This documentary short is an introduction to the Bella Bella (Heiltsuk) of Campbell Island, 500 km North of Vancouver on the Pacific Coast. Since the coming of settlers, these fishing people have watched their ancient Heiltsuk culture and their independence all but disappear. Today, in an energetic attempt to become self-sufficient, they are regaining both - successfully combining economic development with cultural revival.
We hear the Heiltsuk language spoken in the film (Haíɫzaqvḷa).
Les pêcheurs de Campbell Island, située à 500 km au nord de Vancouver, dévoilent leur plan d'action pour recouvrer l'autosuffisance. Ils visent à stimuler le développement économique, et à maintenir vivante la culture heiltsuk ancestrale. En anglais avec sous-titres français.
Nous entendons la langue Heiltsuk (Haíɫzaqvḷa) parlée dans le film.
Les membres de la Première Nation d'Attawapiskat, une communauté crie du nord de l'Ontario, ont été poussés sous les feux des projecteurs en 2012 lorsque le dénuement de la vie dans leur réserve est devenu un sujet de débat national. Dans ce documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin capte discrètement les histoires de cette communauté, mettant en lumière un passé de dépossession et d'indifférence de la part des pouvoirs officiels. « L'objectif principal d'Alanis Obomsawin est de nous faire voir les gens d'Attawapiskat différemment, a écrit Robert Everett-Green dans The Globe & Mail. En fin de compte, l'accent n'est pas tant sur les images que sur l'écoute – la première étape pour changer la conversation ou la rendre possible. » Gagnant du prix Donald-Brittain 2013 du meilleur documentaire social/politique, il fait partie d'un cycle de films que la cinéaste a réalisés sur le bien-être et les droits des enfants.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
Ce documentaire suit un groupe d'Amérindiens dans la reconquête juridique de leurs rivières à saumon face aux clubs privés et pourvoiries. Nous les suivons, de portage en portage, sur la magnifique rivière Natashquan, jusqu'à un endroit sacré au pied d'une chute, où il reconstituent des moments importants de la vie d'antan à l'intérieur des terres.
Ce documentaire raconte le pillage des ressources tel que vécu par les Amérindiens Montagnais de la Côte-Nord. Ils réclament la reconnaissance de leur droit inhérent à l'autonomie politique et administrative, soutenus par l'anthropologue Rémi Savard, qui expose ses thèses historiques et juridiques.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
Documentaire sur l’exploitation de l’uranium au Canada. Ce pays est le plus important producteur et exportateur d'uranium au monde. Or, les résidus des mines d'où est extrait ce métal se transforment à l'air libre en une douzaine d'autres substances radioactives dont certaines sont extrêmement dangereuses... et dont les effets sont incontrôlables.
Comment la population de la forêt pluviale de Great Bear, au Canada, compose-t-elle avec l’arrivée de l’industrie gazière? Et quel poids les baleines ont-elles dans ce débat, alors que le seul bruit des navires-citernes peut suffire à les éloigner? La baleine et le corbeau relate l’histoire d’humains et de non-humains unis par un rapport profond à l’océan, mais séparés par des perspectives divergentes quant à son avenir.
Âge 12 à 15 ans
Géographie - Territoire: autochtone
Études autochtones - Histoire/Politique
Études autochtones - Identité/Société
Garder la culture vivante, tout en combinant le confort des temps modernes est un défi auquel se sont attelés les jeunes de la nation Heiltsuk dans les années 1970. Ont-ils réussi? Suivre l'évolution de cette communauté et dresser un portrait actuel à l'aide de recherches sur Internet constitue un point de départ pour mieux comprendre la diversité du Canada. Actuellement, quelles communautés vivent les mêmes défis au pays?