« Je me suis souvent demandé ce qui fait la beauté... » Ainsi parle Monique Miller qui personnifie dans ce court métrage documentaire la femme universelle, soucieuse de plaire depuis son enfance, vulnérable, selon les heures, aux regards des autres, à la torture de l'attente, à l'obsession des rides de demain. Ce film, qui essaie de cerner ce qu'est pour la femme cette beauté que tout un monde publicitaire lui propose comme but ultime, a été réalisé dans les années 1960. Il s'agit là d'un des premiers films à avoir été réalisé par une femme sur les femmes.
Documentaire explorant les métiers féminins au Québec. Le film situe des personnages tels que l'Indienne, la fille du Roy, la religieuse, la Corriveau, la femme de colon et de soldat, tandis qu'il montre chez la femme actuelle, travailleuse et mère de famille, l'exploitation de ses qualités traditionnelles et sa dégradation jusqu'à la femme-objet.
Long métrage documentaire qui explore le concept des « hôtesses » en sol nippon. Au Japon, des jolies femmes occidentales sont invitées à y déménager pour devenir des hôtesses professionnelles. Situées socialement entre des geishas abordables et des escortes de luxe, elles font partie d’un réseau officieux censé faciliter les échanges entre hommes d’affaires stressés par leur travail et leur vie de famille, cherchant une fréquentation féminine raffinée le temps d’une soirée. Entre l’alcool, les restaurants et les danseuses, ces belles étrangères font partie d’un réseau illégal de marchandisation de la compagnie féminine.
Quelle place occupent les seins dans l'identité des femmes? Entrecroisant plusieurs voix--adolescentes, mères de famille, lesbienne, danseuse, culturiste...--ce film trace un portrait mosaïque du sein, de l'enfance à la maturité, de la séduction à la maladie, de la maternité à la chirurgie, de la tyrannie de l'image à l'acceptation de soi. Un documentaire impressionniste, drôle et touchant, sur fond de plage et de vacances.
Stiletto, le seul mot fascine. Objet sensuel par excellence, piédestal du désir, ultime symbole de féminité, cette chaussure à talon haut est bien ancrée dans nos imaginaires. Et dans nos vies. Mais à qui et à quoi sert le talon haut? Pourquoi tant de femmes s'infligent-elles encore le port de ce soulier au détriment de leur confort et de leur liberté de mouvement? Pour en avoir le coeur net, la réalisatrice Louise Leroux a mené son enquête. De Montréal à New York en passant par Toronto, nous la suivons dans son parcours, d'un pas parfois assuré, parfois hésitant. Construit autour de la quête d'une femme, Stiletto nous la présente arpentant les rues de la cité, chaussée de talon hauts, de Doc Martens, de sandales ou d'escarpins. Des spécialistes sont interpellés pour répondre à ses questions. L'historien, la designer de mode, le manufacturier, le podiatre nous livrent tour à tour leur vision du stiletto. Les réponses sont aussi diversifiées et colorées que les personnages croisés sur sa route. A l'heure où l'on continue de s'interroger sur les rapports entre les sexes, Stiletto bouscule quelques idées reçues et nous offre une réflexion ouverte sur notre mode de vie et notre rapport à la liberté.
Renee Thompson essaie de se tailler une place dans l’univers des grands mannequins à New York. Elle est belle, ambitieuse et possède la démarche des mannequins. Or, elle est noire et dans cet univers, la femme blanche représente le canon de la beauté. Les agences recrutent rarement des mannequins de race noire. Et lorsqu’elles le font, elles veulent des filles qui ressemblent à « des blanches saucées dans le chocolat ».
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l’emploi par l’Office national du film du Canada, avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Partie de moi aborde un sujet méconnu : la perte de cheveux chez les femmes. Le documentaire s’intéresse à Karène, la femme du réalisateur, qui est atteinte d’alopécie et qui est prête à tout pour retrouver sa confiance en elle-même. Avec les témoignages de Madeleine, 17 ans, Jenny, 30 ans et Marie-Claire, 60 ans, le film questionne la beauté en plongeant dans le quotidien de femmes de générations différentes. Produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Ici Radio-Canada Télé.
Découpé est un court métrage documentaire nous introduisant au sein d'un groupe d'adolescents qui désirent façonner leurs corps pour en faire des montagnes de muscles comme ceux de leurs héros. Le film dévoile les risques qu'ils sont prêts à courir (en ingérant des suppléments alimentaires ou en usant de stéroïdes) pour se forger une silhouette masculine idéale. Ils tentent à tout prix de gagner le respect de leurs camarades à travers l’entraînement et l’atteinte de la « perfection ». Avec une totale franchise, les garçons racontent leurs expériences, leurs désirs et leurs motivations.
Long métrage documentaire sur le fameux concours de beauté du Carnaval de Québec, en 1975. Chaque année, sept beautés sont soigneusement sélectionnées : une reine et six duchesses. Un rêve que plus d'une jeune fille a caressé et vécu... ou traversé. Elles se seront présentées à un concours marqué de plusieurs étapes. On aura exigé d'elles un comportement fait sur mesure et qu'on aura mis de nombreuses heures à façonner. Le coup d’œil que le spectateur tire de l'ensemble est captivant : les coulisses du Carnaval se sont ouvertes à une caméra honnête, mais merveilleusement partisane.
Le masque dévoile plus qu'il ne dissimule. Quel est le vrai visage, quel est le faux? Derrière les masques, masque-objet, art du maquillage ou masque éphémère et inconscient qu'une émotion saura créer, se cachent des hommes. Veuillez noter que ce film est un document d’archives. Il a été produit en 1968. Il s’agit d’un témoignage d’une époque révolue. Aux yeux du public actuel, certaines images pourront sembler offensantes, en particulier celles qui présentent des personnes au visage maquillé de noir. Bien que ces pratiques ne soient plus admises aujourd’hui, elles étaient tolérées autrefois et faisaient partie des mœurs du temps.
Imparfaite, l’animation d’Andrea Dorfman, illustre avec élégance le rapport du personnel à l’universel. Portant moins sur la compatibilité entre une fille et un garçon, que sur la capacité de cette fille de s’accepter avec ses imperfections, Imparfaite célèbre à la fois la naissance de l’amour et celle du film lui-même.
Documentaire explorant l'hypersexualisation de notre environnement ainsi que ses effets nocifs sur les jeunes. Nos enfants sont-ils poussés à devenir de petits adultes avant l'heure? La réalisatrice dénonce la culture malsaine dans laquelle baignent les enfants et les adolescents. Proposant plusieurs pistes d'action afin de lutter contre l'hypersexualisation et l'érotisation de l'enfance, le film nous invite à nous mobiliser pour mettre un terme à ce phénomène inquiétant.