Stiletto, le seul mot fascine. Objet sensuel par excellence, piédestal du désir, ultime symbole de féminité, cette chaussure à talon haut est bien ancrée dans nos imaginaires. Et dans nos vies. Mais à qui et à quoi sert le talon haut? Pourquoi tant de femmes s'infligent-elles encore le port de ce soulier au détriment de leur confort et de leur liberté de mouvement? Pour en avoir le coeur net, la réalisatrice Louise Leroux a mené son enquête. De Montréal à New York en passant par Toronto, nous la suivons dans son parcours, d'un pas parfois assuré, parfois hésitant. Construit autour de la quête d'une femme, Stiletto nous la présente arpentant les rues de la cité, chaussée de talon hauts, de Doc Martens, de sandales ou d'escarpins. Des spécialistes sont interpellés pour répondre à ses questions. L'historien, la designer de mode, le manufacturier, le podiatre nous livrent tour à tour leur vision du stiletto. Les réponses sont aussi diversifiées et colorées que les personnages croisés sur sa route. A l'heure où l'on continue de s'interroger sur les rapports entre les sexes, Stiletto bouscule quelques idées reçues et nous offre une réflexion ouverte sur notre mode de vie et notre rapport à la liberté.
« Je me suis souvent demandé ce qui fait la beauté... » Ainsi parle Monique Miller qui personnifie dans ce court métrage documentaire la femme universelle, soucieuse de plaire depuis son enfance, vulnérable, selon les heures, aux regards des autres, à la torture de l'attente, à l'obsession des rides de demain. Ce film, qui essaie de cerner ce qu'est pour la femme cette beauté que tout un monde publicitaire lui propose comme but ultime, a été réalisé dans les années 1960. Il s'agit là d'un des premiers films à avoir été réalisé par une femme sur les femmes.
Quelle place occupent les seins dans l'identité des femmes? Entrecroisant plusieurs voix--adolescentes, mères de famille, lesbienne, danseuse, culturiste...--ce film trace un portrait mosaïque du sein, de l'enfance à la maturité, de la séduction à la maladie, de la maternité à la chirurgie, de la tyrannie de l'image à l'acceptation de soi. Un documentaire impressionniste, drôle et touchant, sur fond de plage et de vacances.
Partie de moi aborde un sujet méconnu : la perte de cheveux chez les femmes. Le documentaire s’intéresse à Karène, la femme du réalisateur, qui est atteinte d’alopécie et qui est prête à tout pour retrouver sa confiance en elle-même. Avec les témoignages de Madeleine, 17 ans, Jenny, 30 ans et Marie-Claire, 60 ans, le film questionne la beauté en plongeant dans le quotidien de femmes de générations différentes. Produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Ici Radio-Canada Télé.
Le masque dévoile plus qu'il ne dissimule. Quel est le vrai visage, quel est le faux? Derrière les masques, masque-objet, art du maquillage ou masque éphémère et inconscient qu'une émotion saura créer, se cachent des hommes. Veuillez noter que ce film est un document d’archives. Il a été produit en 1968. Il s’agit d’un témoignage d’une époque révolue. Aux yeux du public actuel, certaines images pourront sembler offensantes, en particulier celles qui présentent des personnes au visage maquillé de noir. Bien que ces pratiques ne soient plus admises aujourd’hui, elles étaient tolérées autrefois et faisaient partie des mœurs du temps.
Renee Thompson essaie de se tailler une place dans l’univers des grands mannequins à New York. Elle est belle, ambitieuse et possède la démarche des mannequins. Or, elle est noire et dans cet univers, la femme blanche représente le canon de la beauté. Les agences recrutent rarement des mannequins de race noire. Et lorsqu’elles le font, elles veulent des filles qui ressemblent à « des blanches saucées dans le chocolat ».
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l’emploi par l’Office national du film du Canada, avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Imparfaite, l’animation d’Andrea Dorfman, illustre avec élégance le rapport du personnel à l’universel. Portant moins sur la compatibilité entre une fille et un garçon, que sur la capacité de cette fille de s’accepter avec ses imperfections, Imparfaite célèbre à la fois la naissance de l’amour et celle du film lui-même.
Documentaire explorant les métiers féminins au Québec. Le film situe des personnages tels que l'Indienne, la fille du Roy, la religieuse, la Corriveau, la femme de colon et de soldat, tandis qu'il montre chez la femme actuelle, travailleuse et mère de famille, l'exploitation de ses qualités traditionnelles et sa dégradation jusqu'à la femme-objet.
Qu’est-ce que la grossophobie et comment faire pour la surmonter ? Porté par des illustrations et de multiples témoignages douloureux et percutants, Contes d’une grossophobie ordinaire illustre l’effet psychologique chez les adolescentes de la discrimination et de l’intimidation basées sur le poids.
Long métrage documentaire qui explore le concept des « hôtesses » en sol nippon. Au Japon, des jolies femmes occidentales sont invitées à y déménager pour devenir des hôtesses professionnelles. Situées socialement entre des geishas abordables et des escortes de luxe, elles font partie d’un réseau officieux censé faciliter les échanges entre hommes d’affaires stressés par leur travail et leur vie de famille, cherchant une fréquentation féminine raffinée le temps d’une soirée. Entre l’alcool, les restaurants et les danseuses, ces belles étrangères font partie d’un réseau illégal de marchandisation de la compagnie féminine.
La vie de Rajani Thiranagama, enseignante et médecin, féministe visionnaire et défenseur des droits humains, assassinée à l'âge de 35 ans, révèle, de façon saisissante, différentes facettes de la montée du nationalisme ethnique au Sri Lanka et ses conséquences sur la vie des femmes. Avec en toile de fond les tensions politiques passées et présentes, les soeurs, les filles et le mari de Rajani évoqueront leurs souvenirs personnels en retournant dans leur pays mis à feu et à sang par trente ans de conflit ethnique, de répression et de militantisme. À travers des évocations poétiques, des archives, des lettres et des rencontres tournées sur le vif avec des militants et des membres de la famille de Rajani, ce documentaire explorera, tant du point de vue personnel que politique, l'accès à l'égalité pour les femmes et la recherche de la vérité dans une société militarisée. Cette hisoire, à caractère épique, d'amour, de révolution, d'intrigue politique et de conflit entre le bien et le mal, retentit bien au-delà des frontières du Sri Lanka.
Ce court métrage sensible raconte l’histoire d’un couple, Roy et Judy, et les réactions auxquelles ils doivent faire face lorsqu’ils annoncent leur intention de se marier, réactions compliquées par le fait que Roy est noir et que Judy est blanche.