Partie de moi aborde un sujet méconnu : la perte de cheveux chez les femmes. Le documentaire s’intéresse à Karène, la femme du réalisateur, qui est atteinte d’alopécie et qui est prête à tout pour retrouver sa confiance en elle-même. Avec les témoignages de Madeleine, 17 ans, Jenny, 30 ans et Marie-Claire, 60 ans, le film questionne la beauté en plongeant dans le quotidien de femmes de générations différentes. Produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Ici Radio-Canada Télé.
« Je me suis souvent demandé ce qui fait la beauté... » Ainsi parle Monique Miller qui personnifie dans ce court métrage documentaire la femme universelle, soucieuse de plaire depuis son enfance, vulnérable, selon les heures, aux regards des autres, à la torture de l'attente, à l'obsession des rides de demain. Ce film, qui essaie de cerner ce qu'est pour la femme cette beauté que tout un monde publicitaire lui propose comme but ultime, a été réalisé dans les années 1960. Il s'agit là d'un des premiers films à avoir été réalisé par une femme sur les femmes.
Quelle place occupent les seins dans l'identité des femmes? Entrecroisant plusieurs voix--adolescentes, mères de famille, lesbienne, danseuse, culturiste...--ce film trace un portrait mosaïque du sein, de l'enfance à la maturité, de la séduction à la maladie, de la maternité à la chirurgie, de la tyrannie de l'image à l'acceptation de soi. Un documentaire impressionniste, drôle et touchant, sur fond de plage et de vacances.
Court métrage documentaire qui dresse le portrait de l'industrie de la pêche de coques au Nouveau-Brunswick. Des touristes curieux qui font la queue devant un casse-croûte pour déguster les fameuses coques frites ou fried clams. Des familles entières qui pêchent le coquillage blanc sur la batture, pantalons relevés et nez au vent. Ces tableaux de la vie quotidienne des Acadiens des Maritimes se raréfient en même temps que la ressource. Les pêcheurs de coques du parc national Kouchibouguac en savent quelque chose. Ils n'échappent pas à la triste réalité des pêcheries du monde entier et la viabilité de leur métier est en péril. La dernière batture raconte le déclin de ce mollusque qui engendre l'effritement d'une coutume et d'un mode de vie.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Renee Thompson essaie de se tailler une place dans l’univers des grands mannequins à New York. Elle est belle, ambitieuse et possède la démarche des mannequins. Or, elle est noire et dans cet univers, la femme blanche représente le canon de la beauté. Les agences recrutent rarement des mannequins de race noire. Et lorsqu’elles le font, elles veulent des filles qui ressemblent à « des blanches saucées dans le chocolat ».
Ce film a été produit dans le cadre du projet La tête de l’emploi par l’Office national du film du Canada, avec la participation de Ressources humaines et développement des compétences Canada.
Imparfaite, l’animation d’Andrea Dorfman, illustre avec élégance le rapport du personnel à l’universel. Portant moins sur la compatibilité entre une fille et un garçon, que sur la capacité de cette fille de s’accepter avec ses imperfections, Imparfaite célèbre à la fois la naissance de l’amour et celle du film lui-même.
Documentaire hommage d'un arrière-petit-fils à son arrière-grand-mère. L'espace d'un dimanche, l'Acadienne centenaire se prête au jeu du cinéma. Filmée dans son quotidien, Aldéa aborde à sa façon des sujets universels. De la toilette du matin jusqu'au «petit coup» avalé d'un trait avant de se mettre au lit, chaque moment est ponctué d'une boutade inattendue ou d'une réflexion existentielle.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Stiletto, le seul mot fascine. Objet sensuel par excellence, piédestal du désir, ultime symbole de féminité, cette chaussure à talon haut est bien ancrée dans nos imaginaires. Et dans nos vies. Mais à qui et à quoi sert le talon haut? Pourquoi tant de femmes s'infligent-elles encore le port de ce soulier au détriment de leur confort et de leur liberté de mouvement? Pour en avoir le coeur net, la réalisatrice Louise Leroux a mené son enquête. De Montréal à New York en passant par Toronto, nous la suivons dans son parcours, d'un pas parfois assuré, parfois hésitant. Construit autour de la quête d'une femme, Stiletto nous la présente arpentant les rues de la cité, chaussée de talon hauts, de Doc Martens, de sandales ou d'escarpins. Des spécialistes sont interpellés pour répondre à ses questions. L'historien, la designer de mode, le manufacturier, le podiatre nous livrent tour à tour leur vision du stiletto. Les réponses sont aussi diversifiées et colorées que les personnages croisés sur sa route. A l'heure où l'on continue de s'interroger sur les rapports entre les sexes, Stiletto bouscule quelques idées reçues et nous offre une réflexion ouverte sur notre mode de vie et notre rapport à la liberté.
Le masque dévoile plus qu'il ne dissimule. Quel est le vrai visage, quel est le faux? Derrière les masques, masque-objet, art du maquillage ou masque éphémère et inconscient qu'une émotion saura créer, se cachent des hommes. Veuillez noter que ce film est un document d’archives. Il a été produit en 1968. Il s’agit d’un témoignage d’une époque révolue. Aux yeux du public actuel, certaines images pourront sembler offensantes, en particulier celles qui présentent des personnes au visage maquillé de noir. Bien que ces pratiques ne soient plus admises aujourd’hui, elles étaient tolérées autrefois et faisaient partie des mœurs du temps.
Pour mieux saisir l’essence du bonheur, la réalisatrice Nathalie Hébert donne la parole à Lucien Comeau, « philosophe du quotidien » et musicien de Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick. Un portrait en toute simplicité, qui suscite pourtant une réflexion profonde sur le sens de la vie et la réussite, au-delà des idées préconçues.
Empruntant la fluidité d'une chorégraphie, ce court métrage documentaire nous présente Sylvie Mazerolle, une jeune femme pour qui danser est un besoin essentiel. La sensibilité du personnage crève l'écran. À travers sa démarche, le film dresse aussi un état des lieux de la danse en Acadie. Actuellement établie à Vancouver, la jeune danseuse éprouve la nostalgie de son Acadie natale et cherche un projet qui l'en rapprocherait. Mais où qu'elle soit, elle continue de vivre sa passion, car son pays est la danse.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Le « vrai » thé, en Acadie, c’est le King Cole. Il est mélangé au Nouveau-Brunswick depuis plus de 100 ans. Typiquement additionné d’un nuage de lait Carnation, il rappelle à chacun le goût d’une époque où l’on savait s’arrêter et savourer le moment présent.
Ce court métrage documentaire porte un regard ludique sur la tradition du thé en Acadie et ses multiples symboles. Certains disent que le thé favorise le dialogue et dissipe les malentendus; d’autres prétendent lire l’avenir dans les feuilles laissées au fond des tasses. Y aurait-il véritablement une magie du thé?
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.