Accompanied by a song in the Lil̓wat7úl language, we follow a woman as she makes gwùshum, a Stl’atl’imx (Líl̓wat) dessert and a very special treat. From the harvesting of the xúsum (soapberries or salmonberries) to the construction of the corn-husk whisk, a dish is created that is equal measures mouthwatering and awe-inspiring.
This short is part of the L’il’wata series. In the early 1970s, at the outset of her documentary career, Alanis Obomsawin visited the Stl’atl’imx (Líl̓wat) Nation, an Interior Salish First Nation in British Columbia, and created a series of shorts that provide personal narratives about their culture, histories and knowledge.
Sur l’air d’un chant en langue lil’wate, une femme confectionne le gwùshum, un dessert de sa nation qui constitue une gâterie toute spéciale. De la récolte des xúsum (les baies de la ronce élégante ou de la shepherdie du Canada) à la fabrication d’un fouet en feuilles de maïs, on assiste à la préparation d’une spécialité aussi alléchante qu’impressionnante. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Le riz sauvage est une importante source d’alimentation et de revenus pour nombre d’Anichinabés qui parcourent parfois des centaines de kilomètres pour en faire la récolte aux environs de Kenora, en Ontario. Une réalisation d’Alanis Obomsawin dans le cadre de la série Canada Vignettes.
Experts en pêche toute leur vie, les aînés líl̓’wats Cora et Daniel Wells nous transmettent tout leur savoir sur la pêche au saumon, le nettoyage du poisson et les différentes manières de le fumer. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Les femmes de Shoal Lake 40 parlent des combats qu’elles-mêmes, ainsi que leurs parents et leurs grands-parents, ont menés pour essayer d’élever leur famille malgré cette situation risquée d’isolement forcé. Dans la communauté, chacun a une histoire déchirante à raconter au sujet d’un proche qui a vu la glace se rompre sous ses pas alors qu’il essayait de traverser le lac, de femmes enceintes et de jeunes mères craignant pour leur bébé, mais n’ayant d’autre choix que de braver ces dangereuses conditions. Le film nous apprend le rôle essentiel qu’ont joué les femmes de la communauté en sollicitant du financement pour la route auprès des trois ordres de gouvernement. Il nous montre que le fait d’avoir renoué avec leur culture et leurs rituels leur a insufflé la force d’aller de l’avant.
La série documentaire en cinq épisodes La route de la liberté relate la passionnante histoire du combat livré par une Première Nation pour mettre fin à l’impitoyable héritage colonial qui a provoqué le déracinement d’une communauté autonome et l’a transformée en une île isolée, pourtant toute proche de la Transcanadienne.
Sébastien Aubin vit dans un loft à Winnipeg et occupe un emploi de graphiste. C'est aussi un Cri francophone de la nation d'Opaskwayak, au Manitoba. Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit une quête spirituelle et identitaire. Son désir de transcender le concret l'a amené à apprendre la médecine traditionnelle autochtone.
Mark Thompson est guérisseur. Il a choisi de transmettre ses connaissances à Sébastien. Dans cette transmission du savoir d'une génération à l'autre, on sent le poids du temps qui s'est accéléré, phénomène incarné par Sébastien, qui appartient à la fois à la modernité et à la tradition. Ce parcours de 360 degrés, des valeurs du passé à celles d'aujourd'hui, prend tout son sens dans un contexte de crise environnementale.
Ce film a été produit dans le cadre du concours Tremplin, en collaboration avec Radio-Canada.
Paru en 1968 et souvent considéré comme le premier vidéoclip créé au Canada, The Ballad of Crowfoot a été réalisé par Willie Dunn, un chanteur folk et militant d’origine mi’kmaq-écossaise membre de la première équipe de production entièrement autochtone de l’ONF, la mémorable Indian Film Crew. Le film jette un regard acéré sur les trahisons coloniales, qu’illustrent un montage saisissant d’images d’archives et une ballade composée par le cinéaste lui-même sur le légendaire chef siksika (pied-noir) qui, au 19e siècle, a négocié le Traité no 7 au nom de la Confédération des Pieds-Noirs. Cette production qui marque les débuts de l’Indian Film Crew est aussi la première à avoir été réalisée par des Autochtones à l’ONF.
Dans ce long métrage documentaire signé par le réalisateur autochtone Brian J. Francis, des participants à la cérémonie de la danse sacrée du soleil passent quatre jours sans boire ni manger, puis transpercent la chair de leur poitrine dans une offrande au Créateur. Un point de vue privilégié sur la spiritualité des Premières Nations d’Amérique du Nord et la transmission unique d’une tradition culturelle de la nation Elsipogtog à la nation Mi’gmaqs.
Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
Dans son premier long métrage documentaire, sorti en 1977, Alanis Obomsawin rend hommage à la place centrale des femmes et des mères dans les cultures amérindiennes. Album de témoignages féminins autochtones, le film dépeint ces cultures matriarcales fortes, auxquelles on a tenté d'imposer pendant des siècles des habitudes et coutumes étrangères. Suivant le cycle de la vie des femmes autochtones de la naissance à la vieillesse en passant par l'enfance, la puberté, l'âge adulte et la maturité, il montre comment ces femmes se sont battues pour retrouver un sentiment d'égalité, inculquer la fierté de leur culture à leurs enfants et transmettre leurs histoires aux nouvelles générations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Le 52e film d’Alanis Obomsawin raconte comment la vie de Jordan River Anderson a déclenché un combat pour que les enfants inuits et des Premières Nations bénéficient de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public égaux à ceux du reste de la population canadienne.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
François Néwashish est le seul de sa famille, dans la communauté attikamek de Manawan, à ne pas avoir fréquenté le pensionnat indien. Il nous raconte le souvenir d’une chasse avec son père et nous apprend que l’esprit de la perdrix protège les enfants. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.