D'après le livre écrit par Donald Smith, ce film raconte la légende vivante que fut le chef Buffalo Child Long Lance. Au début des années 1900, il fut tour à tour soldat, journaliste, écrivain, photographe et vedette de cinéma. Malgré le caractère public de sa vie, ses origines demeurent entourées de mystère. En anglais, avec sous-titres français.
Ce court métrage documentaire relate les événements entourant le retour définitif du totem G'psgolox chez lui, à Kitamaat. Dans Le totem d'origine de G'psgolox, tourné pour l'ONF en 2003, le cinéaste Gil Cardinal documentait le long combat de la nation Haisla de la Colombie-Britannique pour récupérer un totem mortuaire retrouvé dans un musée à Stockholm, en Suède. Malgré d'intenses efforts, les Haisla n'avaient pas réussi à rapatrier leur totem. Or, en 2007, le musée suédois décide de rendre le précieux objet à ses propriétaires légitimes.
En 1929, un totem mortuaire appartenant au peuple Haisla, le G'psgolox, est coupé et emmené en Europe. Il est retrouvé en 1991 dans un musée de Suède. Ce long métrage documentaire relate les efforts des Haisla du village de Kitamaat pour récupérer le précieux objet.
Version originale anglaise avec sous-titres français.
Ce court métrage documentaire suit le sculpteur sur bois d'origine haida, Bill Reid, alors qu'il s'installe aux îles de la Reine-Charlotte et travaille à la confection d'un mât totémique pour les gens de la communauté de Skidegate. Le film suit les étapes de fabrication jusqu'à l'érection du majestueux totem. En anglais avec sous-titres français.
Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
Ce documentaire suit un groupe d'Amérindiens dans la reconquête juridique de leurs rivières à saumon face aux clubs privés et pourvoiries. Nous les suivons, de portage en portage, sur la magnifique rivière Natashquan, jusqu'à un endroit sacré au pied d'une chute, où il reconstituent des moments importants de la vie d'antan à l'intérieur des terres.
Ce documentaire raconte le pillage des ressources tel que vécu par les Amérindiens Montagnais de la Côte-Nord. Ils réclament la reconnaissance de leur droit inhérent à l'autonomie politique et administrative, soutenus par l'anthropologue Rémi Savard, qui expose ses thèses historiques et juridiques.
Court métrage documentaire sans paroles montrant des enfants micmacs de la baie des Chaleurs. Ils fabriquent des poupées qu’ils hésitent à montrer, disant : « Le monde va nous prendre pour des sauvages. » Tel un poème, le film transpose la réalité qu'offre aux passants le spectacle de cette tribu dispersée de la réserve Gesgapegiag (anciennement la réserve de Maria), en une réalité peuplée de visions et de symboles.
À l’âge de 22 ans, le sculpteur d’origine haïda Robert Davidson a grandement contribué à changer l’histoire des gens de sa communauté. Grâce au soutien de sa famille, il a pu sculpter le tout premier totem du village de Old Masset en près d’un siècle. Avec des animations spectaculaires, des entrevues touchantes et des images d’archives, Maintenant plus que jamais dépeint le portrait de trois générations des clans de l’Aigle et du Corbeau qui ont travaillé ensemble à ériger le totem à la manière de leurs ancêtres jusqu’à ce qu’il trône, fort et fier.
C'est à cet artiste qui n'avait pas froid aux yeux que nous devons de fort beaux portraits des Autochtones et de leur mode de vie. Il s'est rendu jusque chez eux pour tirer de son pinceau les images les plus fidèles à la réalité. Il nous a encore laissé un journal. C'est donc sur certaines de ses oeuvres et sur les extraits de son récit que repose ce très beau et très enrichissant film.
Les évaluations professionnelles et les guides pédagogiques pour cette œuvre sont réservés aux abonnés CAMPUS.
Des fonctionnalités conçues simplement pour les profs.En savoir plus
Déjà abonné? Connectez-vous