Court métrage d’animation du cinéaste Ryan Larkin (En marchant, Street Musique, etc.) portant sur une série de situations comiques l’ayant marqué alors qu’il était « mendiant » à Montréal. Le célèbre animateur est décédé avant d’avoir terminé son film, lequel a été complété par une amie, la productrice et auteure-compositrice Laurie Gordon, accompagnée d’une équipe de jeunes animateurs dévoués.
Animation signée par le cinéaste virtuose Georges Schwizgebel, ce court métrage est une adaptation d’un conte fantastique d'Adelbert von Chamisso, inspiré de Faust, L'étrange histoire de Peter Schlemihl (1814). À quoi peut bien servir l'ombre que nous traînons sur le sol? Un homme se pose cette question quand il accepte le pacte que lui propose un magicien : échanger son ombre contre la richesse. Or, l'absence d'ombre devient pour lui un handicap humiliant. Ayant fui au bout du monde, il découvrira, dans un théâtre d'ombres de Bali, qu'elle pourrait être un atout.
Animation exprimant la nature élémentaire d'un groupe de jeunes musiciens et montrant le pouvoir de la musique. Le film plaira aux spectateurs de tous âges, mais surtout à ceux qui aiment l'entrain des jeunes, les brusques envolées ou les tendres accents de la musique populaire, et les promenades dans la rue. Film sans paroles.
Ces enfants ont pensé qu'ils étaient fous. Ils ont voulu mourir, ont connu la peur, la rage, le désespoir. Atteints de troubles mentaux, quatre enfants et leurs parents font le choix courageux de raconter leur histoire. À leurs voix s'ajoute celle de la réalisatrice qui a reçu à l'âge adulte un diagnostic de troubles bipolaires et raconte avec une puissance d'évocation les premiers symptômes qui remontent à l'enfance. Ça tourne dans ma tête s'inscrit en marge des débats de spécialistes, adoptant un ton intimiste qui permet de découvrir les enfants derrière les mots angoissants de leur diagnostic.
Court métrage d’animation évoquant l'agitation moderne et mettant en place un univers tourbillonnant. Le cinéaste s'amuse avec le spectateur aux prises avec un univers dont les repères changent continuellement. Film sans paroles.
Court métrage d’animation réalisé par Craig Welch qui dévoile la technique loufoque à partir de laquelle sont créés des anges.
Le 10e film de l’ONF à remporter un Oscar®
Ce film s'inspire de la vie de Ryan Larkin, un animateur canadien qui, il y a trente ans, a réalisé à l'Office national du film certaines des œuvres d'animation les plus marquantes de son époque.
Ryan fait entendre la voix de ce dernier et celles de gens qui l'ont connu par l'entremise d'étranges personnages en 3D, tordus, brisés et désarticulés... des personnages dont les allures bizarres, humoristiques ou simplement troublantes reflètent l'univers psycho-réaliste de Chris Landreth.
Démonstration de l'écran d'épingles faite par son créateur, Alexandre Alexeïeff et Claire Parker à un groupe de techniciens et d'artistes de l'Office national du film dépositaire de cet instrument de création artistique unique au monde. Tous les principes de base concernant l'utilisation de l'écran sont énoncés dans ce film.
Une animation puissante réalisée avec l'écran d'épingles d'Alexeieff-Parker convie le spectateur à un voyage dans le subconscient. Film sans paroles.
Court métrage d'animation dans lequel deux buveurs peu loquaces, attablés à leur ennui, cherchent à tuer le temps. Faute de stimuli, il ne leur reste qu'à grommeler. Ou encore à rêver, ce à quoi ils excellent. Les voilà sur une plage lointaine, gorgés de soleil, un verre à la main. Une réflexion sans paroles du cinéaste Marc Aubry sur le bonheur.
Long métrage documentaire sur Jean-Jules Soucy, artiste originaire de La Baie au Saguenay, lequel possède une forte imagination et un grand sens de l’humour. Il utilise les objets de son quotidien – pelures d’oignons, serpillières industrielles, sacs en papier, cartons de lait – pour en faire des œuvres d’art rigolotes et lucides. Drôle d’artiste ou artiste drôle, Soucy aime les jeux de mots et les images qui font réfléchir aux (sérieux) problèmes socio-environnementaux.
En laçant mes souliers jette un regard lucide sur l’attitude et la vie affective exceptionnelles de quatre artistes adultes trisomiques. œuvre inventive à quatre voix sur le thème de la capacité, ce documentaire animé s’interroge avec franchise sur ce qu’on ressent lorsqu’on est différent. Poursuivant le travail entamé avec son film précédant John et Michael, Shira Avni approfondit ici les thèmes de l’estime de soi en invitant Petra, Matthew, Daninah et Katherine à parler de leur passé, de leurs relations, de leurs ambitions. En laçant mes souliers est à la fois un documentaire d’auteur et un film d’animation, deux genres dans lesquels l’Office national du film du Canada a acquis une compétence reconnue mondialement au cours des 70 dernières années.
Âge 16 à 17 ans
Histoire et éducation à la citoyenneté - Culture et mouvements de pensée (1500 à nos jours)
Sciences humaines - Enjeux contemporains
Économie domestique/Étude de la famille - Féminisme
Économie domestique/Étude de la famille - Habitation
Avant le visionnage, demandez aux élèves d’effectuer un remue-méninges sur les attitudes adoptées à l’égard des sans-abri et de la mendicité. Après le visionnage, ils pourront évaluer l’effet qu’aura eu le film sur leur point de vue, effectuer une recherche sur les questions se rapportant au sujet et discuter de leur vision respective. Invitez les élèves du cours d’écriture à réagir au thème ou aux images du film au moyen de la poésie. Demandez aux élèves des cours de médias et de cinéma de se pencher sur les techniques utilisées pour le dessin et le son, puis de créer une courte animation sur n’importe quel thème à l’aide d’un folioscope manuel ou numérique, ou d’une autre forme d’animation numérique.