Montréal, bâti sur l'eau, n'a pas accès à l'eau : les bords de l'eau sont privés. Oui, privés! L'eau ne sert qu'à faire marcher la grande roue du commerce et de l'industrie, quand elle n'est pas l'apanage exclusif des privilégiés. Pourtant, l'eau devrait être un élément au service du bonheur de l'homme comme en Suède, où toutes les rives sont publiques.
Court métrage documentaire sur le Griffintown des années 1970, un quartier alors ignoré et dévasté. Une population réduite mais opiniâtre s'acharne à y vivre. Un professeur d'architecture de l'Université McGill y a installé sa classe et collabore à la lutte du comité de citoyens. Le sort du quartier, lié à la tyrannie de l'industrie au niveau du zonage, préfigure, dit-on, une menace qui plane sur le tissu urbain de toute une ville.
Montréal, l'hiver, respire une atmosphère presque féerique. Mais la neige, créatrice de ce décor d'espaces blancs et de frimas bleuté, pose des problèmes au Service municipal de la voirie. L'expérience des tempêtes a toutefois permis aux autorités de la métropole de mettre au point une méthode de déneigement vraiment merveilleuse. Il faut voir comment, en une nuit, des équipes de travailleurs, aidées d'une puissante machinerie, réussissent à déblayer plus de 880 milles de rues.
À la façon des disc-jockeys qui revitalisent la musique actuelle en reformatant et en recyclant les sons, Luc Bourdon a procédé à un assemblage d'archives et d'extraits tirés de 120 films produits par l'ONF pour nous présenter la ville de Montréal des années 1950 et 1960.
À la fois documentaire, poème et essai, La mémoire des anges est une expérience unique permettant de revisiter l'histoire de Montréal, avec ses grandes figures, ses lieux emblématiques et ses citoyens ordinaires.
Ce long métrage documentaire présente Montréal sous toutes ses coutures, dans tous ses replis... Montréal baignée dans toutes ses lumières, été comme hiver, revisitée par un cinéaste amoureux de ses rues, de ses ruelles, de ses quartiers, de ses parcs, de son fleuve, de ses églises, de ses édifices... Visages d'hier et d'aujourd'hui. Une ville disparate, de verre et de béton, façonnée par des architectes qui lui ont donné un corps et... une âme!
Docufiction racontant l'histoire charmante d'un gamin vivant dans le centre-sud de Montréal, qui profite d'un jour de congé pour prendre la poudre d'escampette. Il découvrira le bord de l'eau, l'horizon élargi du grand fleuve Saint-Laurent et l'activité fourmillante du port de Montréal. Le film nous montre un aspect souvent oublié de Montréal, tel qu'il était en 1958.
Tournés dans le secteur Milton-Parc, à Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces films campent le conflit qui oppose une certaine conception technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant et, à la limite, on se demande: «Comment change-t-on les villes?»
Comment change-t-on les villes? Tournées dans le secteur Milton-Parc, dans le quartier Centre-Sud de Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces images campent le conflit qui oppose une certaine conception urbaniste, technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant.
À Montréal, sur un point donné, on a recensé une centaine de niveaux décisionnels concernés. Il est difficile de traiter d'aménagement urbain sans évoquer l'absurde morcellement administratif, hérité d'un passé cumulatif des privilèges, dans lequel se débat le présent et se compromet l'avenir. Cependant, la notion prioritaire d'intérêt public fait peu à peu son chemin... Entrevues avec plusieurs urbanistes et hauts fonctionnaires de Québec, de Montréal et d'Ottawa, dont une avec Laurent Saulnier, alors président de la Communauté urbaine de Montréal.
Rénovation urbaine, notion devenue péjorative à force de catastrophes et de frustrations, synonyme de démolition de logements et de déportation des populations pour un oui, pour un non, au nom des sacro-saints impératifs du développement anonyme et du commerce. Mais les citoyens se réveillent et exigent de plus en plus d'être des participants conscients et consultés, au niveau de ce «progrès» qui les concerne...
Pressés par la mer, les Néerlandais ont acquis une telle expérience, une telle science, une telle sagesse dans l'utilisation du sol, l'aménagement urbain, le logement, que leur exemple valait qu'on y consacrât un film. Partout s'inscrivent en priorité les intérêts de la communauté. Aux Pays-Bas, où le sol est depuis toujours une denrée rare, on trouve les urbains les mieux préparés au XXIe siècle.
Au lieu de démolir la ville existante pour faire place à des «cages à poules» qui sont souvent des «taudis flambant neufs», la pratique se répand de donner une nouvelle vie aux vieilles maisons, bénéficiant d'acquis irremplaçables comme leurs assises, leur architecture, leur environnement. La restauration des maisons prend diverses formes d'une ville à l'autre, mais partout, elle apporte une satisfaction que les solutions de nivellement ne remplacent pas toujours. Ce film se penche principalement sur la ville de Montréal (Québec) et jette un bref coup d'oeil sur Londres (Angleterre) et Boston (États-Unis).
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