The Perfect Story offers a riveting, intimate look at the ethical and moral challenges sparked by the relationship between a foreign correspondent and a young Somali refugee. By revealing the boundaries of journalism and filmmaking, the film questions what stories are told, why, and who gets to tell them.
La parfaite histoire propose une réflexion captivante et intimiste sur les enjeux éthiques et moraux entourant la relation qu’entretiennent une correspondante étrangère et un jeune réfugié somalien. En révélant les limites du journalisme et du cinéma actuels, le film s’interroge sur la façon dont on choisit et dont on raconte les histoires et sur les personnes à qui il revient de le faire.
La vie de Rajani Thiranagama, enseignante et médecin, féministe visionnaire et défenseur des droits humains, assassinée à l'âge de 35 ans, révèle, de façon saisissante, différentes facettes de la montée du nationalisme ethnique au Sri Lanka et ses conséquences sur la vie des femmes. Avec en toile de fond les tensions politiques passées et présentes, les soeurs, les filles et le mari de Rajani évoqueront leurs souvenirs personnels en retournant dans leur pays mis à feu et à sang par trente ans de conflit ethnique, de répression et de militantisme. À travers des évocations poétiques, des archives, des lettres et des rencontres tournées sur le vif avec des militants et des membres de la famille de Rajani, ce documentaire explorera, tant du point de vue personnel que politique, l'accès à l'égalité pour les femmes et la recherche de la vérité dans une société militarisée. Cette hisoire, à caractère épique, d'amour, de révolution, d'intrigue politique et de conflit entre le bien et le mal, retentit bien au-delà des frontières du Sri Lanka.
Long métrage documentaire sur l’écrivaine d’origine chinoise Ying Chen. De sa Chine natale, la jeune femme débarque à Montréal en 1989 pour y terminer des études de lettres françaises. Elle choisit d'y rester et ne pense plus qu'à une chose : écrire dans la langue de Molière. Trois romans plus tard, elle est aujourd'hui partie intégrante d'une nouvelle génération d'écrivains qui enrichissent la littérature québécoise. Fasciné par son parcours, le cinéaste Georges Dufaux accompagne la romancière jusqu'à Shanghai.
Rencontrer Soraida, c'est découvrir le véritable visage de la Palestine, un pays où les femmes ne sont pas toutes voilées, où les hommes ne parlent pas la langue de bois et où les enfants ne sont pas des bombes humaines : ils jouent à cache-cache, mais parfois, ce sont les soldats israéliens qui comptent jusqu'à dix. Soraida nous invite chez elle, et ose poser la question qui pointe sur nos lèvres : lorsque nous sommes écrasés, comment ne pas perdre notre humanité? Pour toute réponse, elle nous offre le récit de petites victoires et des résistances quotidiennes au conflit, qui nous plongent au coeur de l'expérience humaine, dans les replis les plus intimes de la vie d'une femme de Palestine. Un film intimiste de Tahani Rached, produit par l'Office national du film du Canada.
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne ont été exterminés par l’armée dominicaine sur la seule base du racisme à l’encontre des Noirs. Des décennies plus tard, en 2013, la Cour suprême de la République dominicaine retire la citoyenneté à toute personne ayant des parents haïtiens, avec effet rétroactif jusqu’en 1929, rendant ainsi plus de 200000 personnes apatrides. Le nouveau documentaire de la réalisatrice Michèle Stephenson suit la campagne d’une jeune avocate du nom de Rosa Iris, qui lutte contre la corruption des élus et pour la protection du droit à la citoyenneté pour tous.
Le Mois de l'histoire des Noirs : découvrez notre sélection de films
Documentaire personnel sur le statut d’immigrant. Au seuil de la quarantaine, le réalisateur marque un temps d'arrêt pour réfléchir au trajet parcouru depuis son départ du Liban à l'âge de 30 ans. Il reviendra sur les lieux de son enfance, dans le petit village de Abey pour y redécouvrir les maisons de pierre, les mets traditionnels, la voix fascinante de Ferouz, bref, l'âme d'un pays.
Documentaire sur l'immigration massive de Chinois venus de Hong Kong à Vancouver. Le film dévoile leur mode de vie et leur rôle capital dans l'économie canadienne et mondiale. Au-delà de l'économie, la diaspora chinoise est soudée par la puissance des liens du sang.
Partir pour ne plus étouffer, quitter le pays natal où quelque chose nous étrangle. L'émigration s'accompagne toujours d'une démarche intérieure. Pour Michel Moreau, c'était aussi une quête. Celle du pays rêvé qu'il a longtemps cherché avant de choisir Montréal en 1960. À l'aide de photos, de bouts de films et de mises en situation, le cinéaste recrée dans une première partie l'atmosphère dans laquelle a baigné son enfance. Il revisite ses lieux familiers, se souvient d'un professeur aimé ou du paysage de ses premiers émois. Puis, à l'aube de sa vie adulte, il est happé par la guerre d'Algérie. Il en fait une évocation bouleversante en filmant le témoignage d'un ami. Puis, il s'enracine au Québec, où il vivra aussi de nouvelles «percées libératrices», décrites dans une seconde partie qui laisse place à la nature, à l'amitié et à l'amour. A-t-il finalement trouvé le pays rêvé? Bien sûr, puisqu'il le portait en lui.
Ce long métrage documentaire rend hommage à Luce Guilbeault, une comédienne québécoise qui a marqué la télévision, le théâtre et le cinéma. Les cinéastes Denys Arcand et Anne Claire Poirier se rappellent sa générosité, son audace et la force de ses convictions. Marcel Sabourin et Michelle Rossignol, de leur côté, se souviennent du travail remarquable et de l'enthousiasme de Luce autant dans la pièce Les Oranges sont vertes que dans le téléroman Des dames de coeur, de Lise Payette. Luce Guilbeault nous a quitté à l'âge de 56 ans des suites d'un cancer, laissant s'interrompre en plein vol une œuvre qui promettait encore beaucoup.
À un moment charnière de l’histoire de l’écrit, où les archives de l’humanité migrent vers l’infonuagique, une cinéaste entreprend un périple à travers la planète pour mieux comprendre comment préserver son propre patrimoine, roumain et arménien, mais aussi notre mémoire collective. Mêlant intellect et poésie, sa quête personnelle aux accents universels parcourt le continuum entre papier et numérique, nous rappelant que la connaissance humaine est avant tout affaire d’âme et d’esprit.
Court métrage documentaire tourné à la prison de Bordeaux au milieu de détenus animés d'une urgence de parler. Leurs mots, trop longtemps refoulés, se bousculent. Dans l'intimité d'un studio de radio, monté sur place, ils s'abandonnent et participent, sous la direction de Mohamed Lotfi, à une émission qui ne ressemble à aucune autre. Bien que prisonniers de leur passé, là, face au micro, ensemble, ils font entendre leur voix et découvrent le pouvoir des mots.