Partir pour ne plus étouffer, quitter le pays natal où quelque chose nous étrangle. L'émigration s'accompagne toujours d'une démarche intérieure. Pour Michel Moreau, c'était aussi une quête. Celle du pays rêvé qu'il a longtemps cherché avant de choisir Montréal en 1960. À l'aide de photos, de bouts de films et de mises en situation, le cinéaste recrée dans une première partie l'atmosphère dans laquelle a baigné son enfance. Il revisite ses lieux familiers, se souvient d'un professeur aimé ou du paysage de ses premiers émois. Puis, à l'aube de sa vie adulte, il est happé par la guerre d'Algérie. Il …