Inutile de fuir la ville, car là se retrouvent les problèmes du pays tout entier. L'avenir de Montréal ne comporte pas que des inconnus : on n'a qu'à regarder maintes villes américaines, qui nous ont précédés sur le terrain, pour découvrir les choix qui s'offrent. Ainsi, on sait que les villes-dortoirs ne constituent qu'un refuge temporaire et illusoire. Tôt ou tard, il faudra en venir à regarder la ville bien en face et à soigner à sa racine même le cancer qui la ronge, pour en faire une entité propice au bonheur de l'homme.