Ce court métrage documentaire relate une expérience tentée auprès des citoyens d’un quartier populaire de Montréal dans le but de promouvoir une action sociale concertée. Pour ce faire, le Comité des citoyens de Saint-Jacques utilise un magnétoscope à bandes pour recueillir, enregistrer et projeter sur écran de télévision en circuit fermé l'exposé des problèmes inhérents à cette population défavorisée. Des problèmes communs à tous et auxquels ils doivent ensemble trouver des solutions. Parviendront-ils à leurs fins?
Documentaire sur le travail accompli par cinq étudiants en architecture. Leur projet, rénover une rue de Montréal, aidés par les résidents eux-mêmes. Un film propre à inspirer de salutaires leçons à ceux qui désirent oeuvrer auprès des classes sociales défavorisées des grandes villes.
La rue Demers, 40 ans plus tard
À la fois film à scénario, reportage et enquête sociologique, ce long métrage est avant tout une aventure collective. Fait en collaboration avec un groupe de citoyens du comté de Gloucester, au Nouveau-Brunswick, le film s'adresse non seulement à la population concernée mais également à qui veut bien reconnaître l'importance sans cesse croissante du fait social.
Documentaire social relatant la lutte des résidents de la P'tite Bourgogne, à Montréal, évincés de leurs logements, en 1967, pour laisser le champ libre à la rénovation de ce quartier vétuste.
Ce court métrage documentaire est le premier d'une série animée par l'historien américain Lewis Mumford, spécialiste des villes. Inspirée de son ouvrage La cité à travers l'histoire, cette série explore avec lucidité le problème de l'extension des métropoles. Dans cet épisode, l'historien examine les origines de la ville. Les forces qui l'ont créée il y a cinq mille ans et les forces qui la détruisent maintenant.
Le logement, droit de l'homme ou «marchandise comme les autres»? Cas saisissant, un groupe de locataires défavorisés se fait déclarer qu'il a la loi pour lui, mais n'obtient tout de même pas justice contre le propriétaire! Pourtant, voyez comme la loi est efficace quand on ne paie pas son loyer! Mais c'est le réveil des locataires, on conteste le système, on répand un bail type...
Documentaire sur un projet de médiation de quartier à Longueuil. Quatre bénévoles mettent en pratique cette nouvelle approche pour la résolution de conflits. Une dispute divise les voisins et les médiateurs tentent de rapprocher les deux parties, dont les visions respectives sont diamétralement opposées. La caméra nous plonge au coeur de la séance de médiation, où les sentiments des participants deviennent rapidement à fleur de peau.
À Pointe Saint-Charles, quartier populaire de Montréal, une clinique juridique vient s'ajouter à un vaste réseau de services communautaires, qui ancre dans le concret un certain refus de la «société d'exploitation» et le bouillon d'une «société nouvelle». Expérience passionnante, mais qui n'a rien de facile pour les avocats, confrontés avec une méthode et un langage qui ne s'apprennent pas à l'université. Service, éducation, animation, participation, telles sont les fonctions grâce auxquelles la Clinique juridique communautaire constitue un ferment d'évolution de la société ambiante et le creuset d'un citoyen nouveau.
Court métrage documentaire sur le Griffintown des années 1970, un quartier alors ignoré et dévasté. Une population réduite mais opiniâtre s'acharne à y vivre. Un professeur d'architecture de l'Université McGill y a installé sa classe et collabore à la lutte du comité de citoyens. Le sort du quartier, lié à la tyrannie de l'industrie au niveau du zonage, préfigure, dit-on, une menace qui plane sur le tissu urbain de toute une ville.
Ce court métrage documentaire du cinéaste et écrivain Jacques Godbout propose diverses pistes de réflexion pour mieux réaménager nos villes. Bâtir un paysage urbain à la mesure de nos rêves et de nos besoins de citadins de manière à contrer le développement désordonnée, la décrépitude, ainsi que la pollution sonore, visuelle et atmosphérique.
Tournés dans le secteur Milton-Parc, à Montréal, où se situe le vaste projet de démolition-reconstruction Concordia, ces films campent le conflit qui oppose une certaine conception technocratique, moderniste et autoritaire du progrès, et l'intérêt de simples résidents désirant conserver un vieux quartier à l'atmosphère «humaine» et aux loyers modiques. La question se pose d'une participation populaire véritable au progrès ambiant et, à la limite, on se demande: «Comment change-t-on les villes?»
Les taudis, plaie urbaine spectaculaire, équivalent à une accusation latente contre le système. La promiscuité y accable les familles de tous les maux: manque d'hygiène, délinquance, chômage, criminalité, sentiment de rejet... pénible creuset où se fabriquent les majorités vraiment silencieuses. À la racine de ce mal entretenu par une spéculation éhontée, un système où le logement n'est pas un bien essentiel lié aux besoins de l'homme, mais un bien de consommation qu'on se procure dans la mesure de ses moyens.