Long métrage de fiction inspiré de la vie du Frère André. Sur une courte biographie de ce grand mystique, thaumaturge du Québec célèbre en Amérique du Nord, des personnages évoluent au rythme du quotidien. Chacun y incarnera un aspect du Frère André et marquera le lien intime qui l'unit à la société et qui a rendu possible le phénomène qu’il représente.
Long métrage de fiction racontant l'histoire d'un photographe qui part seul chaque été sillonner le Québec du début du 20e siècle pour prendre et vendre des photos. Après quinze années de mariage, il (Marcel Sabourin) amènera sa femme (Monique Mercure). Ce sera l'occasion pour eux de se redécouvrir et de découvrir les autres.
Ce classique du cinéma québécois a été lauréat de nombreux prix, dont le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, et sept prix Génie.
Ce long métrage de fiction nous emporte dans un tour du Québec peu banal en compagnie de trois touristes américains. Un guide hautement fantaisiste mène le bal dans une atmosphère de bonne humeur. Des incidents baroques, des drôleries, quelques scènes amoureuses, un caméo de Denys Arcand, des sarabandes comiques se bousculent dans cette comédie où l'actualité de l’époque – le film a été tourné dans les années 1960 – joue un rôle de premier plan. Satire sur nous-mêmes et notre société, ce film n'a qu'une ambition: donner la lune aux Québécois dans un monumental éclat de rire.
Tel un opéra fantaisiste et contemporain, ce long métrage de fiction est un essai théâtral en même temps qu'une critique sociale. En choisissant de faire chanter un financier plutôt qu'un roi, Gilles Groulx paie tribut à l'actualité, les puissants de ce monde n'étant plus les rois à oripeaux d'hier. Ce qui lui permet de créer, en développant jusqu'à l'emphase sa dimension théâtrale et satirique, un authentique pamphlet social, joué, récité et chanté par Joseph Rouleau, sur une musique composée et dirigée par Jacques Hétu.
Long métrage de fiction sur l’ascension d’un villageois sans histoire dans le crime organisé. Dans les campagnes du Québec, un nouveau phénomène a fait son apparition: la violence. Comment un beau grand garçon de village, libre et paisible, se laisse-t-il entraîner sur la voie du crime? Telle est l'histoire du grand Rock après son mariage avec Régine, qui convoite tous les biens que vante la publicité. Amour et action, beauté et violence : un film dramatique tourné dans les décors enneigés des Laurentides.
Court métrage documentaire réalisé par Jacques Leduc dans les années 1970. Les séquences du film Granit ont pour pivot la gravure d'une pierre tombale. Celle-ci sert de lien entre l'éloge qu'on fait aux vivants et celui qu'on réserve aux morts.
Ce film fait partie de la série Chronique d’une vie quotidienne, tournée dans les années 1970, pour laquelle Jacques Leduc, de concert avec quelques autres réalisateurs, a filmé un film pour chaque jour de la semaine, caméra à l’épaule, afin de rapporter des événements du quotidien.
Long métrage de fiction mettant en vedette Jacques Godin et Luce Guilbeault. Sans emploi ni argent, un homme de 40 ans se retrouve seul à la suite d'une querelle de ménage. Mais aussitôt l'aventure s'amène sous les traits d'une fille qui se jette à son cou et le rend follement amoureux. De belles scènes d'amour et de tendresse sous-tendent les séquences de cette chronique de la vie quotidienne à Montréal.
À travers des séquences qui gardent le charme du langage populaire et le ton d'une raillerie constante que tempèrent l'humour et la bonne humeur, cette satire légère et enjouée, piquante mais sans amertume, invite le spectateur à participer aux réactions diverses que peut provoquer, dans une petite ville de province, la venue d'un professeur français. Si, d'aventure, ce professeur est original dans ses manières, bizarre dans son comportement et de caractère étrange, la satire rejoint alors la comédie et elle promet à tous des pintes de bon temps! Rivière-du-Loup et sa région pittoresque ont servi de cadre à ce film produit en 1970.
Ce long métrage de fiction saisit dans sa réalité brutale le comportement des habitants d'un village de la Beauce à l'égard d'une famille de proscrits sur laquelle ils s'acharnent parce que, à leurs yeux, elle incarne le mal. La mère et la fille ne font-elles pas le négoce de leurs charmes? Taureau, le fils, un demi-fou herculéen, ne se permet-il pas de courtiser l'institutrice du village? Pour sauver leur honneur, ils se doivent de sévir et au plus tôt.
Long métrage de fiction inspiré du roman Nuages sur les brûlés de Hervé Biron sur la colonisation du nord du Québec dans les années 1930. Mettant en vedette Félix Leclerc, ce film évoque le dur labeur des colons de l'Abitibi aux prises avec une terre inhospitalière et la peur constante de manquer de l'essentiel pour vivre.
Le plus grand film canadien de tous les temps. L'atmosphère d'une petite ville minière du Québec des années 1940, la veille de Noël. Insouciante pour quelques heures, la population, rassemblée au magasin général, oublie sa pauvreté. Aux aguets, Benoît, un garçon de quinze ans : il découvre le monde des adultes, celui des sensations, de la souffrance et des petites folies, qui, pour un instant, prennent un air de bonheur. Avec Jean Duceppe, Jacques Gagnon, Olivette Thibault, Monique Mercure, Lionel Villeneuve.
Ce long métrage de fiction raconte l’histoire d'un père, d’une mère et de leur jeune garçon qui, pour se sortir de la misère, quittent le village où ils habitent pour tenter leur chance à Montréal. Quel sort la vie leur réserve-t-elle? Pendant combien de temps l'enfant pourra-t-il, à travers son regard, transfigurer le monde qui l'entoure?
Âge 12 à 17 ans
Géographie - Territoire: urbain
Éthique et culture religieuse - Diversité/Héritage religieux
En quoi la première séquence du film où la caméra fait un survol de Montréal à partir du mont Royal peut-elle étonner? Ce film fournit de précieuses archives de la ville de Montréal, qui peuvent être présentées dans un cours de géographie portant sur le territoire urbain. On y voit par exemple de l'affichage en anglais et on peut y reconnaître certains boulevards (éléments de continuité et de rupture). Ce film est aussi pertinent dans un cours d'enseignement moral et religieux, car il rend hommage à un personnage mythique du paysage religieux québécois, le frère André. Comment le parallèle avec la vie du frère André est-il établi? Loin d'être direct, il est établi de manière détournée et se prête à un bel exercice d'analyse. En quoi ce film dresse-t-il le portrait de toute la société québécoise? Décrivez chaque personnage et associez-le à un aspect de la vie du frère André et à un aspect de la société québécoise.