Film d'animation à caractère didactique qui illustre l'ensemble des lois de l'hybridation découvertes par Mendel au siècle dernier : loi de la dominance d'un caractère sur un autre qui est récessif, loi de la disjonction de ces caractères. Destiné surtout aux étudiants en sciences, il peut aussi servir à ceux qui s'intéressent à l'animation comme moyen de vulgarisation de principes sur lesquels reposent les expériences des savants.
Réalisé en hommage au poète-peintre Henri Michaux décédé en 1985, ce court métrage d'animation s'inspire d'un de ses livres, Mouvements (Gallimard 1951), et propose un rapprochement inhabituel entre une pratique exceptionnelle de l'écriture et de la peinture et l'art de l'animation et du cinéma. Techniques : prises de vues réelles et gravure sur pellicule.
Des images vont, viennent, reviennent, se dépassent et se superposent en cercle, en carré, en ellipse, en diagonale. Sous ce flot jaillissant, la rétine ne peut plus accomplir son travail et des images non gravées sur la pellicule surgissent et dansent sur l'écran. À travers les images réelles et virtuelles, le spectateur est invité à établir lui-même une certaine progression.
Délire ordonné, géométrie sonore, mathématiques en couleurs psychédéliques, ce court métrage d’animation est né d’une collaboration entre un ordinateur et un cinéaste. Cette présentation de fragments disjoints agit à la façon d'une sollicitation violente, d'une provocation. C'est un appel à la perception visuelle et sonore qui ne s'adresse ni à l'intelligence ni à l'affectivité du spectateur, mais cherche à déclencher sa réaction physique.
Ce film d'animation fait la relation entre l'infiniment grand et l'infiniment petit en nous emmenant à ce qui pourrait être le point le plus éloigné de l'univers pour nous ramener à une des plus petites particules de la nature, l'atome d'une cellule humaine.
Film d'animation réalisé au moyen d'une série de vingt-quatre images positives et négatives présentées de façon chaotique ou selon un mode de composition méthodique. Recherche au niveau visuel, il soumet l'oeil à un flot continuel et violent d'images; recherche également sur le plan de la participation de l'individu au spectacle, il tente de polariser son activité mentale et perceptive pour le jeter ensuite dans un état de méditation.
Des premières formes de vie sur Terre au monde d'aujourd'hui, Du big bang à mardi matin raconte avec un humour absurde l'aventure biologique de l'humanité. D'une puissante explosion cosmique surgit la matière à l'origine de l'évolution du minéral, du végétal et de l'animal. Défilent alors une suite de métamorphoses illustrant les ramifications de l'arbre généalogique humain. Du poisson au primate, en passant par le dinosaure et l'oiseau, tous se fondent habilement l'un dans l'autre jusqu'à l'apparition de l'Homo sapiens révélant les liens de parenté entre l'espèce humaine et toutes les formes de vie de l'univers. Film sans paroles.
Comment naquit la planète Terre et de quelle façon la vie s'y développa: cinq milliards d'années pendant lesquelles de multiples formes de plantes et d'animaux ont été tour à tour privilégiées puis abandonnées pour arriver à la complexe créature que nous sommes. Un film d'animation qui allie la poésie des images à la simplicité du commentaire pour évoquer la plus étonnante histoire jamais écrite: celle de l'évolution.
Ce court métrage d’animation nous présente l'Arkelope, une bête mythique vivant en harmonie avec la terre depuis des temps immémoriaux. Mais voici que des créatures abominables menacent son existence. Pour le plaisir, par étourderie, pour se nourrir et par appât du gain, elles mettent sa survie en péril! Cette parodie des documentaires sur la nature nous amène à réfléchir sur la manière dont nous traitons les animaux.
Court métrage documentaire réalisé à la suite du concours du professeur Wilson, de l'Université de Toronto, sur les changements continus auxquels est soumise la configuration des terres et des eaux. Un film pour les jeunes chercheurs, certes, mais aussi pour quiconque s'intéresse à l'étude de la Terre et des phénomènes qui s'y rattachent.
En 1978, Pierre Hébert utilise le court métrage documentaire et l’animation pour s’inscrire en faux dresser une charge contre un système capitaliste qui exclut systématiquement une main d’œuvre vouée au chômage. Grâce à l’animation, aux compositions originales et à des moments audios et vidéos captés sur le vif, Entre chiens et loup donne nous permet d’avoir un aperçu d’une vie qui reste bien monotone malgré les bouleversements sociaux qui marquent le pays.
Prisonnière de l'imagerie judéo-chrétienne, Fabienne Lips-Dumas quitte Paris pour renaître à Vancouver. Au sommet des Rocheuses, l'attend une surprise vieille de plus de 500 millions d'années : une faune extraordinaire fossilisée dans le schiste de Burgess. L'Histoire des origines allait désormais guider sa quête d'identité. Entre son goût pour la liberté et son insatiable et rieuse curiosité, Fabienne interrogera les plus grands biologistes et paléontologues de la planète. Du Burgess aux universités américaines, en passant par les collèges anglais, l'Institut Pasteur et le Collège de France, les éminents Richard Dawkins, Simon Conway Morris, François Jacob (Prix Nobel 1965), Yves Coppens, Jean-Didier Vincent, Kenneth Miller et Stephen Jay Gould, accepteront de se confier à elle, tantôt rieurs, tantôt graves, toujours merveilleusement poétiques.
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