À l’été de ses 19 ans, Charlie Hall ne sait pas s'il pourra remonter sur une planche de wakeboard. Alors qu'il veut fuir la source de ses angoisses en allant à Chambly chez son cousin Noah, il fait la rencontre de Juliette, une jeune employée de la marina locale. La chimie opère et les deux jeunes développent une relation unique qui n'a comme obstacles que la peur de leurs ambitions.
Esclave de la vitesse absolue, l'homme pressé «zappe» sa vie. À l'utopie de la civilisation des loisirs semble avoir succédé le temps de la performance et du tout-communication. De nos jours, la technologie s'emballe, le temps s'accélère et paradoxalement, l'homme contemporain n'a jamais été aussi coupé de lui-même. Mais au-delà du constat alarmiste, la réconciliation avec soi et un temps plus personnel reste néanmoins envisageable. Documentaire et fiction, le film s'attache au parcours de plusieurs individus pris dans la tourmente du monde moderne.
Vers la fin des années 1990, la communauté acadienne de Moncton est marquée à jamais lorsque la mort frappe une école secondaire. Dans un film impressionniste tout en douceur, Samara retourne dans la ville qu’elle a fuie alors qu’elle était adolescente pour se replonger dans les souvenirs qui y sont toujours enfouis, en différents lieux ainsi que dans les boîtes poussiéreuses renfermant des journaux intimes, des photos et des cassettes VHS. 1999 n’est pas une histoire de fantômes, bien qu’elle soit peuplée de spectres. Les rues enneigées, les corridors et les vestiaires de l’école sont intacts, comme dans un rêve, mais l’absence laissée par la vague de suicides d’adolescents résonne encore de questions sans réponses, de traumatismes et de regrets. Samara rencontre des gens inspirants qui portent en eux une grande douleur et qui, 16 ans plus tard, peuvent enfin se conforter mutuellement en brisant un long silence. En fin de compte, le film entremêle différentes voix et suscite une réflexion collective sur l’intériorisation du deuil et sur la nécessité d’apprendre à affirmer son désir de survivre.
Le rythme dansant qui traverse tout ce film évoque l'intimidation incessante que des brutes infligent à leurs victimes. La danse des brutes incite plutôt les spectateurs - enseignants, parents et enfants - à réfléchir aux moyens de lutter contre le phénomène de l'agression entre pairs.
Tourné à Montréal sur une période de quatre mois (de mai à septembre 2020), L’impossible été de Jules suit l’évolution de la relation de la réalisatrice et de son fils de 19 ans, à travers une quinzaine de discussions redondantes sur l’importance — ou l’impossibilité, selon le point de vue — de suivre les consignes sanitaires imposées par la pandémie.
Documentaire sur deux jeunes partis dans l'Ouest à la conquête de soi. Comme 25 % de la jeunesse itinérante de Vancouver, Mélo et Ti-criss ont fait le voyage depuis le Québec en quête d'un avenir meilleur. Encore mineurs, ils multiplient les aventures pour trouver le sens de la vie. Leur amour est leur seule certitude. D'est en ouest, de la rue à l'hôtel en passant par un séjour en pleine nature, ils cherchent leur place dans la société.
Court métrage documentaire sur les conversations philosophiques d'un groupe d'adolescents. Une adolescente de 16 ans se rappelle les derniers moments de ses vacances d'été passés avec ses camarades et amis dans la région des Laurentides, au nord de Montréal. Leurs discussions portent sur divers sujets existentiels comme la vie, la mort, l'amour, Dieu. Tourné à la manière du cinéma direct, à partir d'un scénario laissant aux adolescents la possibilité d’improviser et de s'exprimer, ce film cherche à atteindre ces jeunes.
Document vérité : rage, frustration, désespoir, trois mots qui reviennent sans cesse dans les propos des jeunes de la rue. Ils évoquent aussi, pourtant, les sentiments des parents des toxicomanes. C'est pour eux que la cinéaste a voulu réaliser ce film et revivre son propre passé. Andrée Cazabon s'est attachée au parcours de Cathy et Laurent. Elle les a suivis de longs mois sans rien cacher de leur existence ravagée ni des rechutes qu'ils accumulent.
Documentaire sur les pilotes de brousse qui sillonnent le ciel, survolant la forêt boréale jusqu’à la toundra du Grand Nord québécois. Espèce en voie de disparition, les pilotes de brousse retrouvent chaque jour lacs, rivières et forêts à bord de leurs hydravions.
Ce long métrage documentaire raconte un événement qualifié aujourd'hui d'historique dans les milieux syndicaux. Au début du mois de décembre 1984, les membres canadiens des Travailleurs unis de l'automobile (TUA) ont voté une résolution visant à rompre tout lien formel les unissant à leurs homologues américains. Filmé dans les couloirs enfumés de l'hôtel Royal York à Toronto, ce film dévoile les dessous de l'affrontement entre le chef du syndicat canadien Bob White et la General Motors du Canada.
Ce documentaire nous amène à la découverte de la Chine à travers les employés du train qui fait la liaison Wuchang-Pékin. Nous nous mêlons à l'équipe de jeunes femmes chargées du bien-être des voyageurs et partageons leur vie quotidienne dans tout son enjouement et sa sérénité, même si la discipline est omniprésente. Derrière chaque parole, chaque regard, un nouvel être à connaître.
Ce documentaire nous amène à la découverte d'une Chine à travers les propos de jeunes filles, membres de l'équipe de travail à la gare de Wuchang, qui répondent spontanément aux questions du cinéaste. Dans ces propos et confidences, un souci émerge : être d'abord et avant tout au service du peuple chinois. La vie collective a la priorité sur la vie individuelle ou familiale. Et quand on se marie, on accepte de ne voir son conjoint que lorsque les lieux et les horaires respectifs de travail concordent...