From Arusha to Arusha focuses on the Rwandan tragedy
in order to examine the functioning of the international justice system. It
examines both the activities of the International Criminal Tribunal for Rwanda
(ICTR), which is prosecuting those responsible for the genocide, as well as
those of the gacaca courts, the people’s tribunals, which are working
towards justice through reconciliation.
By juxtaposing archival audiovisual footage of an international court
enacting justice behind closed doors, with images and testimony gathered in
the field, the film presents conflicting points of view and invites the
Rwandan people to re-appropriate their own history.
Christophe Gargot has his roots in the rich documentary tradition of
such filmmakers as Raymond Depardon, people who are interested in focussing on
the rituals of large institutions. This film examines the issue of universal
moral values in action while at the same time questioning our relationship
with the images we take in and our responsibilities as world citizens.
Une poignante réflexion sur la responsabilité de prendre soin des enfants, fondamentale pour le salut de l’humanité, qui porte à l’écran l’entièreté du poème Plus haut que les flammes de Louise Dupré.
Fiction juxtaposant les valeurs d'hier à celles d'aujourd'hui autour du thème du Souvenir. Un vétéran de la Seconde Guerre mondiale se fait attaquer par de jeunes voyous quelques jours avant le jour du Souvenir, et dépouillé de ses médailles et de son argent.
Ce long métrage documentaire fait le portrait d’hommes homosexuels ayant travaillé au sein de l’armée canadienne durant la Seconde Guerre mondiale. 60 ans après leur service militaire, certains décident de briser enfin le silence. Le film cherche à valider la valeureuse contribution de ces hommes qui se sont battus pour leur pays, tout en nous rappelant que le combat contre l'homophobie au sein de l'armée canadienne n'est peut-être pas encore gagné. En anglais avec sous-titres français.
Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
La vie de Rajani Thiranagama, enseignante et médecin, féministe visionnaire et défenseur des droits humains, assassinée à l'âge de 35 ans, révèle, de façon saisissante, différentes facettes de la montée du nationalisme ethnique au Sri Lanka et ses conséquences sur la vie des femmes. Avec en toile de fond les tensions politiques passées et présentes, les soeurs, les filles et le mari de Rajani évoqueront leurs souvenirs personnels en retournant dans leur pays mis à feu et à sang par trente ans de conflit ethnique, de répression et de militantisme. À travers des évocations poétiques, des archives, des lettres et des rencontres tournées sur le vif avec des militants et des membres de la famille de Rajani, ce documentaire explorera, tant du point de vue personnel que politique, l'accès à l'égalité pour les femmes et la recherche de la vérité dans une société militarisée. Cette hisoire, à caractère épique, d'amour, de révolution, d'intrigue politique et de conflit entre le bien et le mal, retentit bien au-delà des frontières du Sri Lanka.
Ce court métrage d’animation raconte l’histoire d’un homme et de son fils, tous deux enrôlés, lors d’un conflit armé. Tapi au fond de la tranchée, le jeune garçon est paralysé par la peur. Son père le remplace au poste de tir et est aussitôt abattu. Saisi d'horreur, l'enfant comprend que la guerre n'est pas un jeu. Inspiré par l'article 38 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, ce film illustre le droit de l'enfant de moins de 15 ans à ne pas être enrôlé dans l'armée.
Rencontrer Soraida, c'est découvrir le véritable visage de la Palestine, un pays où les femmes ne sont pas toutes voilées, où les hommes ne parlent pas la langue de bois et où les enfants ne sont pas des bombes humaines : ils jouent à cache-cache, mais parfois, ce sont les soldats israéliens qui comptent jusqu'à dix. Soraida nous invite chez elle, et ose poser la question qui pointe sur nos lèvres : lorsque nous sommes écrasés, comment ne pas perdre notre humanité? Pour toute réponse, elle nous offre le récit de petites victoires et des résistances quotidiennes au conflit, qui nous plongent au coeur de l'expérience humaine, dans les replis les plus intimes de la vie d'une femme de Palestine. Un film intimiste de Tahani Rached, produit par l'Office national du film du Canada.
Court métrage documentaire sur la guerre de Corée qui survint au début des années 1950, en pleine guerre froide. Grâce à la coopération des officiers et des soldats de la 25e brigade d’infanterie canadienne, on nous explique les enjeux de l’affrontement et on nous présente l’emploi du temps de quelques-uns des 6000 soldats canadiens qui combattirent aux côtés des troupes des 14 pays membres des Nations Unies à la défense de la Corée du Sud.
Long métrage documentaire sur la création de la Force de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies (Casques bleus). Le 29 octobre 1956, le monde est en émoi : les armées israéliennes envahissent le territoire égyptien. Deux jours plus tard, les forces franco-britanniques débarquent à Port-Saïd, et demandent à Israël et à l'Égypte de mettre un terme à toute action belligène. Devant le rejet de l'ultimatum, les combats font rage. Après que l'ONU eut exigé un cessez-le-feu immédiat, le délégué canadien aux Nations Unies Lester B. Pearson réclame la création d'une force internationale pour assurer la cessation des hostilités et maintenir la paix.
Ce long métrage documentaire suit Sorgul et Amir dans leur déchirant voyage de retour en Afghanistan après 16 ans hors du pays. Partis en séjour scolaire dans le Tadjikistan, pays voisin, durant l’occupation soviétique, ils sont abandonnés lorsque l’Afghanistan sombre dans le chaos, qu’une guerre civile éclate. Ensemble les deux jeunes hommes traversent les paysages les plus arides et les plus grandioses qui soient. Lorsque leurs chemins se séparent, l’avenir se présente à eux comme une suite d’aléas menant, l’espèrent-ils, à une forme d’aboutissement.
En 1994, le plus important exode des temps modernes heurtait la communauté internationale : deux millions de Rwandais quittaient leur pays, fuyant la guerre et le génocide. Un nom résumait cet exode : Goma, au Zaire., où 3,000 personnes par jour allaient mourir du choléra en juillet 1994. Ce film décrit l’impasse de l’aide humanitaire qui, à Goma, nourrit les tueurs et renforce leur emprise sur les réfugiés.