Faisant appel à une ingéniosité séculaire, les aînés attikameks Agatha et César Néwashish fabriquent un modèle réduit de canot d’écorce de bouleau. Leurs mains expertes créent une véritable œuvre d’art. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Série de plans fixes où l’on voit la maître vannière lil’wate Mathilda Jim récoltant les matériaux pour créer une œuvre d’art fonctionnelle. Narré dans la langue lil̓’wate, ce court métrage documentaire évoque les liens solides entre la langue, le savoir-faire et la culture. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wate, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
Long métrage documentaire réalisé par Alanis Obomsawin, qui retourne à son village natal d’Odanak. En récoltant des témoignages d’anciens et en discutant avec des acteurs importants de la communauté, la réalisatrice dresse un portrait de son peuple, reflétant les luttes menées par les différentes nations autochtones qui habitent le territoire. Travail de mémoire et d’espoir.
La remarquable fabrication des incontournables raquettes, du début à la fin. Les aînés attikameks Mariane et Athanas Jacob nous entraînent dans la forêt pour choisir l’arbre qui se transformera bientôt en une belle paire de raquettes toutes neuves. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Randy Horne est un monteur de poutres d'acier de la communauté mohawk de Kahnawake, près de Montréal. Durant la crise d'Oka de 1990, il était connu sous le nom de «Spudwrench». Il se retrouva derrière les barricades pour empêcher la municipalité d'Oka d'agrandir un terrain de golf qui aurait empiété sur un territoire mohawk sacré.
Comme de nombreux autres Mohawks, Horne a parcouru le continent et travaillé sur certains des plus hauts édifices du monde, sans toutefois perdre de vue ses racines. Spudwrench, l'homme de Kahnawake est à la fois un portrait de Randy Horne et des générations de Mohawks audacieux qui l'ont précédé comme travailleurs dans la construction, et un regard unique derrière les barricades sur un homme qui défend avec passion un territoire sacré.
C'est le troisième film de la collection d'Alanis Obomsawin sur les évènements de 1990. Les deux autres sont Je m'appelle Kahentiiosta et Kanehsatake : 270 ans de résistance, un long métrage documentaire qui a remporté de nombreux prix un peu partout dans le monde.
Les aînés Mariane et Athanas Jacob – de la communauté attikamek de Manawan – nous livrent les secrets de l’appel à l’orignal au moyen d’un cornet d’écorce. Ce magnifique cornet est un outil vital pour attirer l’orignal, un animal essentiel dans leur culture et leur communauté. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Séries de plans fixes qui montrent les beaux visages brillant d’intelligence et de curiosité des enfants de la communauté attikamek de Manawan qui jouent ou se reposent. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Portrait intime de Marie Leo, une Sto:lo adoptée tout bébé par des Líl̓’wats. Quand elle raconte doucement la tendre enfance paisible qu’elle a vécue, on constate que ses liens profonds à la culture, à la terre et à la famille persistent. Ce court métrage fait parte de la série L’il’wata. Au début des années 1970, au tout début de sa carrière de documentariste, Alanis Obomsawin a visité la nation líl̓’wat, une Première Nation salish de l’intérieur de la Colombie-Britannique, et a créé une série de courts métrages où des Autochtones parlent de la culture, des histoires et du savoir-faire des Lil’wats.
François Néwashish est le seul de sa famille, dans la communauté attikamek de Manawan, à ne pas avoir fréquenté le pensionnat indien. Il nous raconte le souvenir d’une chasse avec son père et nous apprend que l’esprit de la perdrix protège les enfants. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
Dans son premier long métrage documentaire, sorti en 1977, Alanis Obomsawin rend hommage à la place centrale des femmes et des mères dans les cultures amérindiennes. Album de témoignages féminins autochtones, le film dépeint ces cultures matriarcales fortes, auxquelles on a tenté d'imposer pendant des siècles des habitudes et coutumes étrangères. Suivant le cycle de la vie des femmes autochtones de la naissance à la vieillesse en passant par l'enfance, la puberté, l'âge adulte et la maturité, il montre comment ces femmes se sont battues pour retrouver un sentiment d'égalité, inculquer la fierté de leur culture à leurs enfants et transmettre leurs histoires aux nouvelles générations.
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage
Inspiré de l’expérience personnelle de la scénariste et réalisatrice Alanis Obomsawin, Quand toutes les feuilles seront tombées allie l’autobiographie, la fiction et la fable pour créer un récit profondément touchant sur la puissance du rêve.
C'est avec ce court documentaire poétique, paru en 1971, que l'éminente réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin a débuté son parcours derrière la caméra. Filmé dans un pensionnat du nord de l'Ontario, il se compose entièrement de dessins faits par de jeunes cris et d'histoires qu'ils racontent. L'écoute a toujours été au cœur de la démarche de la réalisatrice. « Le film documentaire, a-t-elle expliqué dans une entrevue en 2017, est le seul espace dont nos peuples disposent pour parler de leur réalité. J'ai le sentiment que les documentaires sur lesquels j'ai travaillé ont eu cette utilité d'aider les gens, nos gens à poser un regard sur nous... et par la suite à apporter des changements réellement significatifs pour l'avenir de nos enfants. »
Aussi disponible dans le coffret DVD Alanis Obomsawin, un héritage