L'homme contemporain s'est fabriqué un moi qui le détruira à moins qu'il ne retrouve le moyen de s'en libérer dans l'exultation de l'art. À travers la peinture, le jazz, des poèmes ou des conversations, les artistes Jack Shadbolt, Donald Jarvis, Joy Long, Margaret Peterson, Sing Lim de la Côte canadienne du Pacifique tentent de répondre à ce problème.
À l'été 1987, durant le Festival international de jazz de Montréal, l'allure empreinte de retenue du pianiste soviétique Leonid Chizhik côtoie la véhémence spontanée et chaleureuse d'Oliver Jones et l'écriture saccadée de Jean Beaudet. En toile de fond, le jazz scandale, censuré à la fois par les commissaires soviétiques et les évêques catholiques, sa sophistication, puis finalement l'appropriation de son coeur et de son rythme par différentes cultures.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Justin Simms examine les changements culturels et les relations modernes à travers le prisme du recueil éponyme de Michael Crummey, ouvrage marquant de la littérature terre-neuvienne. Mêlant dramatisations, séquences contemporaines d’interprétation et entretiens avec cet écrivain attachant, le film explore sur un ton intimiste l’évolution de chacun en fonction de l’environnement présent et du passé.
Ce long métrage documentaire nous présente la ville d’Ottawa transfigurée par le regard d'un écrivain à la fois tendre et provocant. Au cœur des romans de Daniel Poliquin, auteur francophone très connu au pays, la capitale nationale vit au rythme de ses métamorphoses, à l'image de ce rat mal-aimé se muant en écureuil noir pour s'attirer l'affection des passants. Un film original où alternent la réalité et la fiction alors que le réalisateur recrée avec humour quelques scènes des romans de l'écrivain qui endosse la peau de ses personnages.
Un film d'animation, dans lequel le «boogie» exécuté par Albert Ammons et le «doodle», ou griffonnage, dessiné par Norman McLaren, s'unissent pour constituer un tourbillon de rythmes et de couleurs.
La vie et l'oeuvre du peintre canadien Miller Brittain, qui a laissé à la postérité des milliers de tableaux qui sont l'expression tour à tour de ses tourments, de ses obsessions, de sa quête mystique et de sa compassion pour l'homme. Un film qui plonge loin le regard dans les paysages intérieurs d'un grand artiste chez qui l'acte de créer répondait à une nécessité existentielle, où n'entrait aucun compromis. À travers ses tableaux, ses lettres, les témoignages de ses amis et de sa fille Jennifer, le film trace sans concession la rencontre dramatique d'une passion lumineuse et d'un sombre destin.
Animation de génie signée Norman McLaren et Evelyn Lambart. Le trio Oscar Peterson interprète quelques pièces de son répertoire, alors que les cinéastes transcrivent ces sons avec, comme seuls guides, leur talent et leur libre imagination. Titres inscrits en plusieurs langues, sans commentaire. Animation sans paroles.
Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
Dessin animé, pure fantaisie humoristique et amusante qui répond aux seules règles du bon goût. On ne peut voir musiciens plus avertis que ce quatuor de chats qui exécute, avec force glissando, inflexion, attaque et vibrato, une musique de jazz syncopé. L'animation au service de la musique !
Les Girls rappelle les années 1920 à 1960, alors que Montréal était une ville ouverte et que l'on dansait toute la nuit au rythme des musiciens de jazz noirs. Trois danseuses des légendaires cabarets noirs qu'étaient le Rockhead's Paradise, le Terminal et le Café St-Michel, évoquent d'inoubliables souvenirs de leur vie au coeur de ce qui était alors l'un des centres de jazz les plus en vogue au monde. Bernice, Tina et Olga se racontent. Ces trois danseuses professionnelles dont la carrière a débuté à l'adolescence, ont connu les années folles, puis la crise des années trente, et l'âge d'or des boîtes de nuit jusqu'aux années soixante. Les Girls mêlent leurs souvenirs à des séquences d'archives rarement vues. Leur histoire a comme toile de fond les fascinants événements politiques et sociaux qui, durant toutes ces années, ont fait de Montréal l'un des grands centres de la vie nocturne et du jazz en Amérique du Nord.
Ce long métrage documentaire, haut en couleur, révèle les multiples facettes du jazz de la Nouvelle-Orléans. À travers ses danseurs et ses musiciens de rues, ses fêtes et ses traditions, découvrez cette ville, vivant au son de courants musicaux qui sont encore aujourd'hui l'expression des valeurs et de l'identité du peuple noir.
Documentaire qui nous convie chez le poète et troubadour québécois, Félix Leclerc, dans sa maison de Vaudreuil. Leclerc nous fait visiter les lieux, nous parle de sa vie, converse avec la chanteuse Monique Leyrac et interprète quelques-unes de ses chansons.
Mélangeant séquences animées et extraits d’archives, Oscar est un portrait touchant du pianiste virtuose Oscar Peterson. Des débuts du jeune prodige de la Petite-Bourgogne à ses triomphes sur la scène internationale, ce documentaire de Marie-Josée Saint-Pierre aborde la profonde solitude de l’artiste constamment en tournée. Au son de sa musique tantôt entraînante, tantôt teintée de mélancolie, le film raconte avec émotion une vie dans le jazz.