When death haunts a high school in a small town in the late 1990s, everyone is forever transformed. In this gentle, prismatic film, Samara returns to the town she fled as a teen to re-immerse herself in the memories still lurking there, in its spaces and within the dusty boxes of diaries, photos and VHS tapes. 1999 is not a ghost story, but the ghosts are palpable at every turn. The snow-covered streets, the school’s hallways and lockers are preserved as in a dream. The absences left by the relentless teenage suicides still shimmer with questions, trauma and regret. Samara encounters people who are as breathtaking as they are heartbroken, and, finally, 16 years later, the community strengthens itself by sharing the long-silenced memories. Ultimately the film weaves together multiple voices in a collective essay on how grief is internalized—and how, as children, we so painfully learn to articulate our desire to stay alive.
Vers la fin des années 1990, la communauté acadienne de Moncton est marquée à jamais lorsque la mort frappe une école secondaire. Dans un film impressionniste tout en douceur, Samara retourne dans la ville qu’elle a fuie alors qu’elle était adolescente pour se replonger dans les souvenirs qui y sont toujours enfouis, en différents lieux ainsi que dans les boîtes poussiéreuses renfermant des journaux intimes, des photos et des cassettes VHS. 1999 n’est pas une histoire de fantômes, bien qu’elle soit peuplée de spectres. Les rues enneigées, les corridors et les vestiaires de l’école sont intacts, comme dans un rêve, mais l’absence laissée par la vague de suicides d’adolescents résonne encore de questions sans réponses, de traumatismes et de regrets. Samara rencontre des gens inspirants qui portent en eux une grande douleur et qui, 16 ans plus tard, peuvent enfin se conforter mutuellement en brisant un long silence. En fin de compte, le film entremêle différentes voix et suscite une réflexion collective sur l’intériorisation du deuil et sur la nécessité d’apprendre à affirmer son désir de survivre.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Ce long métrage documentaire présente un ensemble de tableaux sur la réalité parfois dure des jeunes d’une école secondaire située en région rurale. Soulignant le contraste entre l’encadrement en milieu scolaire et la liberté qu’offrent les grands espaces, le film révèle progressivement le drame secret qui se joue au cœur de l’adolescent, entre la fragilité et l’insouciance.
Pour en savoir plus, lisez l'entrevue avec le réalisateur sur notre blogue .
Découlant directement des Vrais perdants, film-choc d’André Melançon sur l’enfance et l’éducation ayant marqué le cinéma québécois des années 1970, ce long métrage documentaire part à la rencontre des mêmes personnages, 30 ans plus tard. Que sont devenus aujourd’hui les enfants filmés en 1978? Articulé autour de l’idée de la passion, ce film social, coréalisé avec Danny Croussette, met en valeur leurs parcours, leurs façons de se dépasser ainsi que l’évolution de la société québécoise et des mentalités.
Long métrage documentaire posant le problème de l'éducation de l'enfant dans notre société de compétition. Tout en aidant l'enfant à développer ses talents, qu'il s'agisse de hockey, de gymnastique ou de piano, parents et entraîneurs ne cherchent-ils pas, plus ou moins consciemment, à leur faire vivre par procuration leur propre besoin de compétition et leurs propres rêves? Là-dessus, les enfants voudraient peut-être nous parler...
Court métrage d’animation réalisé par Pierre Veilleux. Au cours d'images rapides, une ville cubique, douée de l'immobilité des pierres, livre passage à des fragments symboliques d'êtres humains. Un enfant surgit des murs et, par un phénomène d'identification à son milieu, il perce la lourdeur de l'air ambiant et impose avec force sa personnalité et sa vitalité. C'est la rigidité d'une certaine société qui transparaît dans l'atmosphère inquiétante de cette ville singulière où chantent des oiseaux que l'on ne voit jamais.
Inspiré d'un fait réel, ce court métrage de fiction fait la reconstruction dramatique d’un événement survenu dans un autobus alors que trois jeunes gens batailleurs tiennent des propos racistes à l'endroit d'une jeune Amérindienne et de sa mère, Rhonda. Celle-ci décide de réagir, le lendemain, lorsqu'elle constate à quel point sa fille se sent humiliée. Elle se rend à l'école et fait réaliser aux agresseurs la portée destructrice de leur geste en apparence anodin.
Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Ce long métrage documentaire démontre que l'avenir du monde se joue peut-être dans une école primaire du Québec. Alors qu'un enseignant met à l'épreuve une nouvelle méthode pédagogique (Recherche-Action), qui vise à préparer les enfants à relever les défis environnementaux, des élèves d’une classe de 6e année apprennent à cerner, analyser et régler un problème se posant dans leur milieu. En nous rendant témoin de leur démarche, le réalisateur Fernand Dansereau nous rappelle que c'est encore dans l'humain qu'il faut chercher des raisons d'espérer.
Documentaire sur deux jeunes partis dans l'Ouest à la conquête de soi. Comme 25 % de la jeunesse itinérante de Vancouver, Mélo et Ti-criss ont fait le voyage depuis le Québec en quête d'un avenir meilleur. Encore mineurs, ils multiplient les aventures pour trouver le sens de la vie. Leur amour est leur seule certitude. D'est en ouest, de la rue à l'hôtel en passant par un séjour en pleine nature, ils cherchent leur place dans la société.