Long métrage documentaire sur une tragédie qui a eu lieu le 13 octobre 1997 dans la municipalité de Saint-Bernard. En ce jour d’Action de grâce, 43 citoyens du même village trouvent la mort dans le plus grave accident routier de l’histoire canadienne. Quatre ans plus tard, les gens de Saint-Bernard racontent leur deuil dans un film qui met l’accent sur la force de renaissance que chacun porte en soi.
Documentaire sur deux jeunes partis dans l'Ouest à la conquête de soi. Comme 25 % de la jeunesse itinérante de Vancouver, Mélo et Ti-criss ont fait le voyage depuis le Québec en quête d'un avenir meilleur. Encore mineurs, ils multiplient les aventures pour trouver le sens de la vie. Leur amour est leur seule certitude. D'est en ouest, de la rue à l'hôtel en passant par un séjour en pleine nature, ils cherchent leur place dans la société.
Court métrage documentaire racontant l’histoire de familles déchirées par la toxicomanie et la violence. Bert, Antoinette et Rita nous livrent des témoignages honnêtes, émouvants et lucides. Même s’ils ont fait ou subi des erreurs irréparables, que même la vie et le temps ne pourront jamais effacer, ils sont aujourd’hui des artisans du bonheur. Ils revisitent pour nous le périple parfois douloureux qui les a changés. Un film qui insuffle courage et espoir.
Ce bouleversant long métrage documentaire se penche sur les conséquences du suicide d’un père sur l’existence de ses enfants, au mensonge et à la douloureuse quête de sens qui s’ensuit. Sur le ton de la confidence et au gré d'images remplies de poésie, la réalisatrice Lisa Fitzgibbons recueille le témoignage d'un homme et d’une femme qui, tout comme elle, ont connu ce drame et ont dû apprendre à renouer avec la vie.
Film d'animation évoquant la mort de l'harmoniciste du groupe Les Colocs. À partir de Dehors novembre, une chanson des Colocs, Patrick Bouchard a réalisé un court métrage sur la mort comme elle se donne dehors, la nuit, en plein mois des morts... Toutes les morts se valent et la mort gagne tout le temps.
Long métrage documentaire sur l’alcoolisme dans les communautés autochtones, un sujet rarement abordé ouvertement. Le cinéaste Dennis Allen, dont le souvenir du premier verre remonte à l’enfance, raconte vaillamment la lutte qu’il a menée – et remportée – contre ses démons personnels. Levant le voile sur la dimension humaine d’un problème trop souvent occulté, Eau-de-feu nous présente avec courage et honnêteté plusieurs récits sur la toxicomanie. En relatant leur trajectoire, les protagonistes du documentaire, dont le réalisateur lui-même, aideront bien des gens à emprunter la voie de la guérison et prouveront que l’on peut arriver à bon port.
Document vérité : rage, frustration, désespoir, trois mots qui reviennent sans cesse dans les propos des jeunes de la rue. Ils évoquent aussi, pourtant, les sentiments des parents des toxicomanes. C'est pour eux que la cinéaste a voulu réaliser ce film et revivre son propre passé. Andrée Cazabon s'est attachée au parcours de Cathy et Laurent. Elle les a suivis de longs mois sans rien cacher de leur existence ravagée ni des rechutes qu'ils accumulent.
Six personnes, en trois endroits différents, regardent une émission qui porte sur la drogue et multiplient les observations que leur dictent les principes et critères qui sont les leurs. Grâce à sa structure originale et aux personnages typiques qu'il présente, ce film réussit à montrer les méfaits de la drogue et les craintes qu'elle inspire aux indrogables, envers des jeunes dont ils sont responsables.
Documentaire personnel de Manon Barbeau, fille de l'un des signataires. En 1948, le manifeste du Refus global de Paul-Émile Borduas proclame la fin du «règne de la peur multiforme» incarné par le régime duplessiste. Cinquante ans plus tard, tous les livres d'histoire font état de ce document qui jeta les bases du Québec moderne. La cinéaste est allée à la rencontre des fils et filles des Barbeau, Borduas, Mousseau et Riopelle, «enfants de Refus global» qui ont subi comme elle les conséquences du geste révolutionnaire de leurs parents. Aucun n'est sorti indemne d'une enfance faite d'inquiétudes et d'abandons, mais aussi d'une richesse que l'art seul peut apporter.
Peter est mort seul. Aucun membre de la famille n’ayant réclamé sa dépouille, il se trouve au salon funéraire entre les mains bienveillantes de Janice. Les images poétiques en noir et blanc de ce court métrage documentaire captent la tendresse, la dignité et le cœur avec lesquels Janice lave, rase et habille Peter. Alors qu’elle prépare le corps pour sa dernière demeure, Janice murmure des paroles rassurantes à son intention et décide, tout en travaillant, qu’il n’est pas du genre cravate et qu’il sera beaucoup plus élégant après un bon rasage. Toucher d’adieu nous présente une méditation sans artifice sur la compassion humaine, ainsi qu’un touchant portrait de la relation entre une entrepreneure de pompes funèbres et son protégé.
Victime de sa propre témérité, France, 18 ans, est devenue quadriplégique à la suite d'un plongeon dans un lac peu profond. Ce film raconte le drame bouleversant de cette jeune fille courageuse, spontanée et enjouée qui, malgré son handicap, est déterminée à vaincre les obstacles et à s'adapter à sa nouvelle existence. À travers ses activités de tous les jours, France témoigne de son dur combat pour retrouver la sérénité et l'autonomie et nous révèle ses rêves et ses projets. Un modèle de courage, de persévérance et d'espoir! Ce film a été réalisé à partir d'extraits du film La Traversée de la nuit.
Ce long métrage documentaire de la cinéaste Manon Barbeau donne la parole aux jeunes de la rue. Il bouscule les clichés habituels en donnant pour une rare fois la parole à ces laissés-pour-compte de la nouvelle génération. Soudainement, ces éternels coupables deviennent à leur tour juges du monde qui les entoure et ils nous renvoient une image surexposée de la détresse qui conduit tant de jeunes hommes à mettre fin à leurs jours.