Une «nouvelle interprétation» du «phénomène-drogue» mettant en scène les jeunes en péril, les parents aux abois, les travailleurs sociaux en milieu scolaire, dans un long métrage qui mêle des genres : documentaire et fiction riches de symbolique. Théâtre de jeunes, témoignages sur le vif, création collective avec improvisation et jeux de rôles, toute une dramatique à seule fin de dédramatiser, démystifier et cerner le vrai problème, selon une démarche renouvelée, positive, privilégiant la prévention et le dialogue, offrant une information qui facilite un «choix éclairé». Ce film tient compte de l'expérience acquise depuis dix ans au Centre alternatives Inc. et à la Commission des écoles catholiques de Montréal (projet JADE).
Pendant dix mois, Andrée Cazabon a suivi quatre jeunes sur le point de quitter le système de l'Aide à l'enfance, et a réalisé Les enfants de la Couronne, un documentaire bouleversant sur une réalité méconnue.
Leaha, Myrtho, Emily et Chantal sont quelques-uns des soixante-six mille jeunes à la charge de l'Aide à l'enfance. Ils ont entre seize et vingt ans et parlent à coeur ouvert. Leurs confidences sont poignantes et le regard, jamais sensationnaliste. Les formules-chocs ont l'accent de la vérité. Avec une grande empathie et un réel don d'écoute, la cinéaste mêle habilement les quatre histoires, toutes portées par une féroce envie de vivre.
Le parcours de ces jeunes est exemplaire, et le documentaire rend un formidable hommage à leur force, à leur courage et à leur résilience.
Document vérité : rage, frustration, désespoir, trois mots qui reviennent sans cesse dans les propos des jeunes de la rue. Ils évoquent aussi, pourtant, les sentiments des parents des toxicomanes. C'est pour eux que la cinéaste a voulu réaliser ce film et revivre son propre passé. Andrée Cazabon s'est attachée au parcours de Cathy et Laurent. Elle les a suivis de longs mois sans rien cacher de leur existence ravagée ni des rechutes qu'ils accumulent.
Ce long métrage documentaire de la cinéaste Manon Barbeau donne la parole aux jeunes de la rue. Il bouscule les clichés habituels en donnant pour une rare fois la parole à ces laissés-pour-compte de la nouvelle génération. Soudainement, ces éternels coupables deviennent à leur tour juges du monde qui les entoure et ils nous renvoient une image surexposée de la détresse qui conduit tant de jeunes hommes à mettre fin à leurs jours.
Long métrage documentant la vie de sans-abri du nord de Vancouver. Dans un décor idyllique, ils ont transformé la collecte des bouteilles vides en une sous-culture florissante : la course de chariots d’épicerie. Ancien adepte de la planche à neige et réalisateur de films de sport, Murray Siple revient au cinéma pour relater l’histoire de ces itinérants amateurs de sensations fortes.
Un classique signé Claude Jutra. Ce long métrage documentaire raconte les rêves et les préoccupations de la jeunesse québécoise de la fin des années 1960. Trois filles et six garçons. Ils donnent d'une certaine jeunesse une image vraie et différente de celle qu'on pourrait imaginer. La drogue, l'amour, le sexe, la liberté, l'autorité, les conflits sociaux alimentent leur conversation. Où ces jeunes contestataires trouveront-ils refuge? Persisteront-ils dans leur refus de s'engager et de lutter? Arriveront-ils à assumer leur liberté?
Documentaire sur deux jeunes partis dans l'Ouest à la conquête de soi. Comme 25 % de la jeunesse itinérante de Vancouver, Mélo et Ti-criss ont fait le voyage depuis le Québec en quête d'un avenir meilleur. Encore mineurs, ils multiplient les aventures pour trouver le sens de la vie. Leur amour est leur seule certitude. D'est en ouest, de la rue à l'hôtel en passant par un séjour en pleine nature, ils cherchent leur place dans la société.
33 ans après le tournage de Wow, un documentaire de Claude Jutra sur une bande d'adolescents et adolescentes de la Révolution tranquille, Jean-Philippe Duval reprend la formule, version années 2000, et tourne ce long métrage documentaire avec des jeunes du même âge.
5 filles, 3 gars : Barbara, Dasha, Kate, Marie-Ève, Monica, Julien, Léandre et Philibert. Amour, sexualité, drogue, famille, amitié, politique, société, avenir... Qu'en pensent-ils? Quels sont leurs idéaux, leurs aspirations, leurs rêves? Qu'est-ce qui les distingue des ados de l'été 1968? Alternant les rêves ou les fictions scénarisés par les jeunes eux-mêmes, et le documentaire, ce film trace un portrait à la fois ludique et réaliste d'une certaine jeunesse.
Le film d'Anne Claire Poirier se veut une réflexion sur le sens profond des faits et événements entourant la mort violente de sa fille Yanne, jeune toxicomane assassinée en octobre 1992. Ce film nous entraînera dans la rue avec ceux qui interviennent auprès des toxicomanes, prostituées et sidéens pour ultimement interroger nos attitudes collectives face à cette problématique. Un cri du coeur devant une dérive collective.
Film d'animation évoquant la mort de l'harmoniciste du groupe Les Colocs. À partir de Dehors novembre, une chanson des Colocs, Patrick Bouchard a réalisé un court métrage sur la mort comme elle se donne dehors, la nuit, en plein mois des morts... Toutes les morts se valent et la mort gagne tout le temps.
Film personnel. La vie les aura tenus à distance... jusqu'à la mort. Le réalisateur va à la rencontre d'un étranger : son frère. Un an après avoir vu André pour la dernière fois, le cinéaste l'avait retrouvé sur son lit de mort. Portrait d'un parfait inconnu retrace sur un ton intimiste la trop brève vie d'un homme souffrant d'alcoolisme, frappé par le cancer juste au moment où il venait de se reprendre en mains.
Grâce aux témoignages révélateurs d'un ami de jeunesse d'André et de son dernier compagnon de route, rencontré en cure de désintoxication, Claude Guilmain suit les traces de ce frère énigmatique qu'il n'aura jamais vraiment connu.
Tourné en 1964, ce long métrage documentaire de Jacques Godbout explore l'univers de la délinquance à travers les cas de huit jeunes ayant déjà commis des délits. Avec une pointe d'humour, le cinéaste dresse le portrait de ces jeunes provenant de milieux défavorisés, qui rêvent à un monde meilleur.