Debout sur une caisse de lait, au marché By d'Ottawa, Oni crie ses poèmes en invitant les passants à la récompenser ou à la punir en lui lançant des tomates. Mais ces tomates sont-elles vraiment des symboles de rejet ou la source de son inspiration, semble se demander Oni, en adressant un clin d'oeil au spectateur. Le film révèle une slameuse enflammée qui récite La langue de Molière et une «passeuse», qui parcourt les écoles pour transmettre son amour des mots. Une poète engagée décidée à dénoncer la peur et le racisme, en trouvant les mots pour nous dire : «C'est là où je veux que tu m'aimes.».
Documentaire qui nous convie chez le poète et troubadour québécois, Félix Leclerc, dans sa maison de Vaudreuil. Leclerc nous fait visiter les lieux, nous parle de sa vie, converse avec la chanteuse Monique Leyrac et interprète quelques-unes de ses chansons.
La plus grande fête de la Parole qui ait jamais eu lieu au Québec! Dans la nuit du 27 mars 1970, au théâtre Gesù à Montréal, avait lieu le rassemblement prodigieux, inespéré, enthousiaste de milliers de Québécois autour de l'événement « notre poésie ».
Ce court métrage documentaire est une évocation de la vie et de l'œuvre de Saint-Denys Garneau, poète canadien-français, né à Montréal, en 1912, et décédé à Sainte-Catherine-de-Fossambault, près de Québec, en 1941. À travers de magnifiques images en noir et blanc, nous visitons des lieux où il a vécu.
Ce documentaire réalisé en 1965 brosse un portrait décontracté du poète, romancier et auteur-compositeur Leonard Cohen. On le voit tantôt lisant sa poésie devant un public qui boit ses paroles, tantôt seul ou en compagnie de sa famille et de ses amis.
Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Jean-Claude Labrecque donne la parole à Marie Uguay, disparue trop tôt. Émouvant et intimiste, le film retient captive l’image de la jeune poète; une réflexion sur l'écriture, la vie et la mort.
C'est à Sorel que la romancière crée les personnages auxquels, plus tard, elle donne vie dans les nouvelles et les romans qui ont fait son succès. Ce court métrage documentaire nous présente Germaine Guèvremont chez elle, au milieu des personnages les plus célèbres de sa création romanesque.
Ce long métrage documentaire célèbre le poète Gérald Leblanc. Faisant rimer errance et appartenance, cet enfant de la Beat Generation a vécu loin de tous les tabous et propulsé l'Acadie dans la modernité. À l'écran, la transe poétique traverse les corps. Une parole intime et politique jazze une Amérique du désir dans l'embrasement des mots. Et cette parole métissée qui s'est disséminée prend de l'ampleur alors que le film cartographie tout un réseau affectif à la faveur d'entrevues, de témoignages, de lectures et de chansons (Zachary Richard, Marie-Jo Thériault). Grâce au cinéma, la poésie allumée de Gérald Leblanc traverse le temps entre « amour et guérilla » pour s'ancrer dans l'éternité.
Court métrage documentaire sur le grand poète Alfred Desrochers, qui fut aussi journaliste à La Tribune de Sherbrooke et qui a connu son « heure de gloire » avant la guerre de 1939. Il nous livre ici ses réflexions sur les conditions difficiles de la vie littéraire au Canada français.
Long métrage documentaire sur le poète Claude Gauvreau. Le monstre sacré de la parole nous apparaît en pleine possession de son expression lyrique. À la Nuit de la poésie, il récite quelques-uns de ses poèmes; puis ce sont de larges extraits de sa fameuse Charge de l'orignal épormyable; enfin, il se prête à certaines entrevues. Un personnage fort et attachant nous est décrit. C'est le portrait émouvant de ce poète qui n'est peut-être plus loin de passer à la légende.
Comment un Québécois pure laine a-t-il pu devenir un romancier américain célèbre et le cow-boy le plus authentique de Hollywood? En fabulant! Alias Will James raconte l'histoire invraisemblable d'Ernest Dufault qui, avec la complicité tacite de sa famille, a réussi à séduire (et tromper) pendant trente ans la royauté européenne et la société américaine. Voleur de chevaux, vagabond, artiste et écrivain, Will James est encore aujourd'hui, dans le Far West américain, un personnage mythique.
Ce long métrage documentaire nous présente la ville d’Ottawa transfigurée par le regard d'un écrivain à la fois tendre et provocant. Au cœur des romans de Daniel Poliquin, auteur francophone très connu au pays, la capitale nationale vit au rythme de ses métamorphoses, à l'image de ce rat mal-aimé se muant en écureuil noir pour s'attirer l'affection des passants. Un film original où alternent la réalité et la fiction alors que le réalisateur recrée avec humour quelques scènes des romans de l'écrivain qui endosse la peau de ses personnages.
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