Le documentaire de David Homel plonge dans le paysage meurtri des Balkans après les guerres oubliées des années 1990 qui ont ravagé l'ex-Yougoslavie. Le docteur Vladimir Jovic est un psychiatre serbo-bosniaque. Il a vécu l'éclatement de son pays et la fin de la dictature de Slobodan Milosevic. Il s'efforce aujourd'hui de soigner ses compatriotes traumatisés par un lourd passé. À travers le parcours d'un homme exemplaire, le film explore les séquelles d'une barbarie qui a profondément marqué les consciences. Des champs de bataille au divan du psychiatre, Le psy, la victime et le bourreau est le récit d'un troublant voyage dans les coulisses de l'Histoire, là où la vérité n'est jamais simple, là où le mal fascine autant qu'il fait peur. En effectuant un travail de mémoire, le film s'apparente au processus thérapeutique et libère la parole. Au bout du compte, la résilience fait son oeuvre et la vie finit par l'emporter.
Documentaire chargé d'émotions sur la guerre. D'une part, les scènes admirables de l'opéra Le Franc-tireur de Carl Maria von Weber; d'autre part, les images abominables des centaines d'obus déversés sur une ville sans défense, enflammant la nuit du 13 février 1945. Entre les deux, un vétéran canadien ayant participé aux bombardements, revenu à Dresde, ce 13 février 1985, pour rencontrer ses ennemis d'hier.
Ce long métrage documentaire rend hommage aux braves soldats canadiens qui sont partis au combat durant la Guerre civile espagnole. Entre 1936 et 1939, les Brigades internationales, constituées de 40 000 volontaires provenant de 27 pays, sont envoyées en Espagne afin d'y freiner la montée du fascisme. Sur ce nombre, 1200 sont les Canadiens du bataillon Mackenzie-Papineau. Plus de la moitié ne sont jamais revenus au pays. Des vétérans nous racontent leur histoire.
Troisième volet de la série documentaire La bravoure et le mépris portant sur le rôle du Canada durant la Seconde Guerre mondiale. Films d'archives, scènes reconstituées et comptes rendus dévoilent une information stupéfiante sur le traitement réservé aux prisonniers de guerre des deux camps, sur les conditions de vie atroces imposées aux soldats, et met en lumière le courage de ces hommes qui se sont battus et sont morts pour leur patrie.
Peu de Canadiens et Canadiennes sont au courant de cette tragédie, se situant à l'automne 1941, qui constitue l'une des pages les plus sombres de notre histoire militaire, en même temps qu'elle nous rappelle la futilité et la cruauté de la guerre. Le film se compose de témoignages de vétérans qui ont participé à la bataille et en ont subi les terribles conséquences, d'extraits d'archives visuelles, de dessins et de reconstitutions jouées par des acteurs. La Bataille de Hong Kong est le premier volet de la série La Bravoure et le Mépris portant sur le rôle du Canada lors de la Seconde Guerre mondiale.
Long métrage documentaire sur des vétérans de l'aviation canadienne durant la Seconde Guerre mondiale. Tous se souviennent des terreurs éprouvées. Ce film constitue le deuxième volet de la série La bravoure et le mépris portant sur le rôle du Canada durant la Deuxième Guerre mondiale.
On tire sur Sarajevo, sur les rêves et les idéaux de sa jeunesse. Ce long métrage documentaire nous ramène en 1992, alors que Mahir a 17 ans, Jelena 19. Ils vivent aujourd'hui au Québec. Le temps d'un film, Jelena retourne sur les lieux d'un conflit qui l'a transformée à jamais. Opposant à la barbarie les armes de la culture et de l'espoir, la cinéaste fait appel au photographe Louis Jammes, qui a placardé en 1993 les murs de Sarajevo d'immenses sérigraphies d'enfants. Traversé par ces visages de l'innocence, Le rendez-vous de Sarajevo nous convainc que jamais la guerre ne triomphera de la vérité, de l'art et de l'amour.
Documentaire troublant sur les conséquences psychologiques de la guerre. Pour l'exorciser, quoi de mieux que d'y jouer le plus souvent possible!? Dans les ruines de l'hôtel Orlando, au coeur de la superbe Dubrovnik, de vieux compagnons d'armes se retrouvent pour mieux oublier le terrible conflit qui, de 1991 à 1992, plongea la cité croate dans le chaos. Troquant leur Kalachnikov pour une carabine à pression, armés de projectiles de peinture, ils jouent au paintball!
Armée de sa caméra, la cinéaste Jelena Popovic les suit en pleine action.
Plaidoyer saisissant contre la guerre, témoignage poignant des rescapés libanais, notamment de ceux qui ont échappé aux massacres de Sabra et de Chatila, ce film saura intéresser non seulement les personnes concernées par la situation du Liban, mais aussi toutes celles qui se préoccupent des conséquences des guerres sur les populations civiles - ces soi-disant dommages collatéraux.
Hommage aux combattants canadiens de la Première Guerre mondiale, ce long métrage documentaire fait la chronique du conflit à travers les mots de six participants. Dans un montage habile, le film présente des extraits d'époque, des photos, des passages manuscrits de lettres et de journaux de bord. La mise en scène de Claude Guilmain redonne à ces artefacts du siècle dernier une dimension humaine et insuffle à ces images anonymes une vie et une intensité qui nous font vivre ce conflit de l’intérieur.
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.
Rencontrer Soraida, c'est découvrir le véritable visage de la Palestine, un pays où les femmes ne sont pas toutes voilées, où les hommes ne parlent pas la langue de bois et où les enfants ne sont pas des bombes humaines : ils jouent à cache-cache, mais parfois, ce sont les soldats israéliens qui comptent jusqu'à dix. Soraida nous invite chez elle, et ose poser la question qui pointe sur nos lèvres : lorsque nous sommes écrasés, comment ne pas perdre notre humanité? Pour toute réponse, elle nous offre le récit de petites victoires et des résistances quotidiennes au conflit, qui nous plongent au coeur de l'expérience humaine, dans les replis les plus intimes de la vie d'une femme de Palestine. Un film intimiste de Tahani Rached, produit par l'Office national du film du Canada.