Ce document exclusif donne la parole aux Bernard Gosselin, Michel Brault, Marcel Carrière, Martin Leclerc, Monique Fortier, Serge Beauchemin et Suzanne Allard, artisans et complices du cinéaste, qui décrivent le rôle qu'ils ont joué dans ce cinéma de la parole.
Court métrage documentaire sur la pêche aux marsouins à l'Île-aux-Coudres. Avec un art suprême, les habitants fichent des harts dans la terre boueuse et tendent un piège en forme de cœur. Puis le long des perches, le marsouin s'engouffre, cherche à s'échapper, mais finit par s'échouer au fond de l’embarcation. C'est à ce beau plaisir de la capture du marsouin que nous convie ce documentaire tourné dans la plus pure tradition du cinéma vérité.
Des jardins de Versailles à l'Île-aux-Coudres, ce long métrage documentaire rend compte de l'aventure cinématographique exceptionnelle de Pierre Perrault, une aventure parallèle à l'Histoire. En même temps qu'il trace le portrait du poète-cinéaste, le film contient une analyse critique de son œuvre. Pour permettre de pousser encore plus loin la réflexion sur le cinéma et sur l'homme, chasseur d'images, à son tour traqué et révélé tout entier dans ses certitudes autant que dans ses questionnements.
Documentaire sur un escalier vieux de 400 ans offert en cadeau à la Ville de Montréal en 1963 par la Ville de La Flèche, en France. Démonté, mis dans des caisses et transporté à Montréal, il reprendra forme quelque 25 ans ans plus tard sous les doigts de deux compagnons charpentiers du Devoir du Tour de France, aidés d'un apprenti québécois.
Long métrage documentaire sur le processus de création artistique de Norman McLaren – un des plus grands cinéastes d’animation canadien – et de ses techniques d’animation particulières. Célébré dans le monde entier, ce grand artiste réussit à faire des films sans caméra et de la musique sans instrument. Les sources de son œuvre nous sont ici révélées par du métrage inédit.
Documentaire sur la traditionnelle chasse à l'orignal, prétexte à fouiller l'âme québécoise. Dans une cabane de Maniwaki, des citadins opèrent leur annuel retour à la nature. Plaisir de se mesurer aux éléments, et de connaître ses limites! Expérience de la mort pour exorciser sa propre mort et renouer avec la chaîne entière de la vie! Mais aussi, esprit de panache, de bravache et de vantardise, et transposition de moeurs sauvages de la meute au sein du groupe d'amis, où on a tôt fait de repérer un souffre-douleur. Une magistrale partie de chasse, une mythologie bien de chez-nous.
Portrait documentaire sur Léonard Forest. Il nous parle de ses films, de poésie, de ses aspirations, de ses rêves. Acadien au parcours important pour les francophones, cet artiste a façonné le Programme français de l'ONF. Donnant la parole à ses compatriotes acadiens, sa pratique l'a amené vers un cinéma de questionnement. Inspiré par l'œuvre de Léonard Forest, le cinéaste acadien Rodolphe Caron lui donne la parole.
Ce court métrage documentaire de la série Canada vignettes nous présente les Fournier, une famille de cascadeurs qui travaillent dans l'industrie du cinéma. Découverts par le cinéaste Gilles Carle, lors d’une de leurs fameuses courses de démolition de voitures, ces hommes et femmes nous prouvent qu’ils n’ont pas froid dans le dos.
Ce court métrage documentaire raconte le passage du cinéaste Jean-Luc Godard à Rouyn-Noranda, en décembre 1968. Quelques mois plus tôt, en mai 1968, la France est secouée par des manifestations populaires et une poignée de cinéastes en colère interrompt le Festival de Cannes. Au Québec, la montée du nationalisme conduit à des affrontements au cours des festivités du 24 juin. C'est dans ce contexte que l'on organise « Les dix jours du cinéma politique » au Cinéma Verdi, à Montréal, qui accueille Jean-Luc Godard, auréolé du succès de ses films À bout de souffle (1959) et Pierrot le fou (1965). Loin de s'en tenir à des rencontres avec ses admirateurs, le cinéaste caresse un projet. Accompagné d’une équipe de cinéastes français et canadiens, il ira à Rouyn-Noranda, où la télévision lui donne carte blanche, et y fera la révolution...
Ce film est issu de la série Libres courts, qui rassemble des premières œuvres courts métrages documentaires.
Le documentaire d'auteur est désormais soumis aux impératifs des marchés télévisuels. Au banc des accusés, L'horloge universelle, machine infernale imposant durées et thématiques. Geoff Bowie rencontre le grand documentariste britannique Peter Watkins sur le plateau de tournage du film La Commune, un documentaire de six heures sur l'insurrection française de 1871. Réflexion sur l'intégrité, la mondialisation et la résistance artistique.
Ce court métrage d’animation est une descente dans le maelström des angoisses d’Arthur Lipsett, célèbre cinéaste expérimental canadien, mort à 49 ans. Journal intime transfiguré en bombardement d’images et de sons, exploration d’une prodigieuse frénésie créatrice, tableau illustrant la chute vertigineuse d’un artiste dans la dépression et la folie, Les journaux de Lipsett est l’occasion pour Theodore Ushev de renouveler son esthétique pour coller au plus près du génie tutoyant la folie.
Ce court métrage documentaire est un portrait du Québec des années 1940, réalisé par Laura Boulton, pionnière de l’ONF. Le film s'ouvre sur une scène de la péninsule de Gaspé, là où Jacques Cartier planta la croix fleur de lysée et prit possession du pays qui allait devenir le Canada. En 1944, les Québécois tirent leurs revenus de l'agriculture, de la pêche à la morue et des chantiers navals. La foi, la religion et la paroisse font partie des croyances fondamentales.
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